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L’irrationalité du capitalisme au cœur de la crise de civilisation planétaire
Lu sur la gauche : "Un mot d’avertissement liminaire car le titre peut tromper. Le lecteur ne trouvera pas ici de présentation ou d’analyse de données relatives à ces trois champs, tout au plus une tentative provisoire de classification des formes contemporaines de la guerre. Le but poursuivi est de proposer un cadre analytique susceptible d’être nourri de données par d’autres comme par moi-même, et ce faisant d’en faire évoluer la configuration.

Partons d’une idée qui gagne du terrain. Elle est un soupçon lancinant chez les uns, une hypothèse de travail angoissante mais scientifique chez les autres. Loin d’être le système rationnel que ses apologistes décrivent, la société fondée sur « le marché » serait marquée par une irrationalité profonde, si profonde même qu’elle porterait en soi son autodestruction. « Il peut sembler impossible qu’une société technologiquement avancée puisse choisir de s’autodétruire. C’est pourtant ce que nous sommes en train de faire ». C’est par ces mots par exemple que Elizabeth Kolbert, l’une des principaux journalistes états-uniens en matière d’environnement, conclut un livre sur les changements climatiques[1]. Beaucoup diront que le type d’autodestruction évoquée par l’auteur mérite discussion, que rien ne prouve qu’on marche aussi loin, ni aussi clairement dans la direction des « écolo-pessimistes ». Tout dépend de quoi on parle. Une société peut avoir détruit sa « civilisation », entendue les fondements de son « vivre-ensemble », longtemps avant que le processus d’autodestruction ait touché les conditions de reproduction de la vie au sommet de la société structurée en classes, notamment à un moment où les écarts entre l’oligarchie et les exploités se creusent de plus en plus. Or c’est bien la voie dans laquelle « nous », la société capitaliste mondiale contemporaine, sommes engagés.

La ghettoïsation des cités des villes de la banlieue parisienne et des couronnes des villes de province en voie de désindustrialisation, l’avenir qu’on ferme radicalement à la majorité de celles et de ceux qui y naissent et les réflexes de peur face à leurs réactions effectivement parfois violentes de la part de jeunes qui nous sont devenus « étrangers » sont les expressions « locales » de processus mondiaux. Le mot anglais le plus usité pour désigner le motif pour lequel une entreprise est habilitée à des salarié·e·s au chômage, est le fait qu’ils sont « redundant », dont la traduction exacte est superflue. Ce mot dit bien la réalité du capitalisme contemporain. Il n’y a plus aucune partie du monde où les salarié·e·s peuvent se considérer à l’abri des processus qui les rendent superflues. Dans certaines parties du monde, les choses sont infiniment plus graves. Ce sont celles où les dominé·e·s sont confrontés à la combinaison de mécanismes caractérisés comme « économiques » et de phénomènes dits « écologiques » relevant notamment des changements climatiques. Leur jeu combiné a pour effet d’interdire, chaque jour un peu plus, l’accès aux conditions élémentaires de vie à des millions d’enfants, de femmes et d’hommes, de les exproprier du peu qui leur reste dans certaines parties du globe et ailleurs de détruire le milieu physique dans lequel leur processus de reproduction sociale collective se faisait. C’est ici qu’on rejoint la question des rapports entre le capitalisme contemporain et les guerres contemporaines. Les processus combinés de rapine impérialiste et d’attrition des conditions élémentaires de la survie (dans le cas d’un continent comme l’Afrique, elles sont même étroitement enchevêtrés, sont le terreau de certaines des formes de ces états de « guerre permanente », de guerres menées « sans retenue » avant tout contre les populations civiles. Face à la crise écologique mondiale et à ses impacts sociaux, donc politiques, des stratégies de défense de « l’ordre mondial » ont été d’ores et déjà mises au point.
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Ecrit par libertad, à 23:03 dans la rubrique "Economie".



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