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Domicile-travail : Les salariés à bout de souffle
Lu sur ContreInfo : "Le transport est devenu le deuxième budget des ménages, après le logement et avant l’alimentation. Le sociologue Eric Le Breton indique que les Français consacrent désormais 17,5% de leur budget aux déplacements, contre moins de 10% en 1960. La hausse de l’énergie remet en cause le choix des très nombreux rurbains qui ont arbitré entre temps de déplacement et coût de l’immobilier lorsque le baril était à 30 dollars.

Contre Info, 13 juin 2008

L’envol des prix de l’immobilier, en hausse de 120% en 10 ans, a accentué le mouvement d’éloignement des centres urbains et de leurs dessertes de transports en commun. La distance moyenne parcourue quotidiennement est passée de 20 km dans les années 1970 à 40 aujourd’hui.

Le Parisien cite aujourd’hui l’exemple de M. Trouillet, magasinier chez Renault, qui fait chaque jour 160 km pour se rendre sur son lieu de travail. Sa femme, guère mieux lotie, en effectue 120. Leur facture mensuelle de carburant atteint maintenant 630 euros, soit plus de la moitié du salaire de Mme Trouillet.

« On ne va plus au restaurant. On économise pour les vêtements », constate-t-il.

La fracture sociale est aussi une fracture territoriale. Un cadre parcourt en moyenne 18 km, un ouvrier 40, précise le sociologue Eric Le Breton. Pour un smicard, le budget transport atteint 20%. « Plus on est pauvre, plus on paye, » fait-il observer.

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Domicile-travail : Les salariés à bout de souffle

Eric Le Breton, Editions Les Carnets de l’Info, mai 2008

Présentation de l’éditeur

(JPG) Entre domicile et travail, tout se complique pour les salariés. Les agglomérations s’étalent de plus en plus loin des centres-villes et les distances pour aller au travail et en revenir s’allongent. Simultanément, l’emploi se précarise. Les salariés sont toujours plus nombreux à travailler dans le cadre de contrats courts, de missions d’intérim, de temps partiels ; ils sont aussi plus nombreux à travailler la nuit et le week-end.

Pour les petits salaires, un seuil est franchi. À 1,50€ le litre d’essence, les déplacements entre domicile et travail coûtent trop cher. Quand on ajoute les coûts et les difficultés de logement et de garde des enfants, l’organisation de la vie quotidienne, entre la maison et l’entreprise, devient difficile dans la ville d’aujourd’hui.

Trouver et garder son emploi est une gageure pour un nombre croissant de salariés. Faciliter les déplacements vers l’emploi, améliorer l’accès au logement, développer les services de garde des enfants : ce livre présente les innovations qui existent dans ces trois domaines. Mais il reste beaucoup à faire.

À l’heure de la fléxisécurité, pouvoirs publics, entreprises et syndicats doivent se saisir des enjeux qui émergent à la croisée des transformations des territoires et du travail.

Biographie de l’auteur

Éric Le Breton est maître de conférences en sociologie à l’université Rennes 2 et chercheur au laboratoire RESO (ESO/CNRS UMR 6590). Il a publié L’Utilisateur des transports collectifs : voyageur, client ou citadin ? (L’Harmattan, coll. " Villes et entreprises ", 2002) et Bouger pour s’en sortir. Mobilité quotidienne et intégration sociale (Armand Colin, coll. " Sociétales ", 2005). Il a coordonné le dossier " Mobilité et exclusion " de la revue Urbanisme (n°347, mars-avril 2006). Depuis 2002, il anime les programmes " Mobilité pour l’insertion " et " L’accès au travail dans la ville d’aujourd’hui " de l’Institut.

Sur le même sujet, lire :

USA : Comment le pétrole a fait éclater la bulle, par Michael Klare

Parmi les causes qui ont conduit au désastre des subprimes, Michael Klare rappelle le rôle crucial tenu par le coût de l’énergie. Dans une société où les McMansion, l’urbanisme extensif et ses longs trajets en 4x4 gagnés par l’obèsité sont consubstantiels au rêve américain, le passage de la facture pétrolière de 45 milliards en 1998 à 400 milliards aujourd’hui a contribué a fragiliser des ménages lourdement endettés.

Ecrit par libertad, à 23:25 dans la rubrique "Actualité".



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