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"Si les OGM étaient si bons, il y aurait longtemps qu’ils auraient été étiquetés", affirme Éric Darier, responsable de la campagne Agriculture durable et OGM chez Greenpeace. "En fait, il n’a jamais été prouvé que les OGM soient sécuritaires pour la santé ni pour l’environnement". De plus, la quasi-totalité des études réalisées à ce jour ont été financées par des entreprises productrices d’OGM comme Monsanto. Ces études, en plus d’être confidentielles, n’ont jamais été vérifiées par des chercheur-es indépendant-es.
La balle est maintenant dans le camp du Québec, où le premier ministre Charest a promis de rendre obligatoire l'étiquetage des OGM, en 2003. Depuis, Jean Charest se défile d'adopter l'étiquetage sous prétexte qu'il attend un geste d'Ottawa et des autres provinces à ce sujet. Maintenant que les député-es fédéraux ont pris position de façon claire à Ottawa, c'est à lui de saisir la balle au bond. Le gouvernement du Québec choisira-t-il de servir les intérêts des Québécois-es ou ceux de Monsanto?
> Demandez à Jean Charest d’adopter l’étiquetage obligatoire des OGM
> Bienvenue dans le monde de Monsanto
Sources : Greenpeace, 07.05.2008, Greenpeace, 07.05.2008, Le Devoir, 08.05.2008
Commentaires :
Kamajor |
Etiquetage est obligatoire dans l'UE ? Mais le boeuf sud américain qui est nourri à l'OGM depuis sa plus tendre vautitude , lui n'est pas étiqueté OGM.
Perso je n'en mange pas , mais c'est une façon détournée de faire bouffer de l'OGM aux européens. Triste monde , on oblige les gens à se faire ficher génétiquement , mais la merde qu'il nous servent à table ne doit pas l'être. Répondre à ce commentaire
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à 14:08