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Argentine: Les travailleurs d’IMPA ont récupéré l’usine
Lu sur Amerik en lutte : "Les travailleurs ont pris cette mesure de force au retour d’une marche organisée dans le cadre du plan de lutte pour récupérer la gestion ouvrière. Ils avaient été violemment expulsés à la suite de la demande de faillite et vente publique effectuée par deux créanciers pour percevoir une dette de près d’un million et demi de pesos, contractée par la gestion précédente.

Les travailleurs d’Industries Métallurgiques et Plastiques Argentine (IMPA) et du baccalauréat populaire, avec plus de 200 personnes de diverses organisations sociales et entreprises récupérées sont entrés cette après-midi dans l’usine, située à Pringles et Querandies, en rentrant d’une manifestation organisée dans le cadre des activités qui se développent depuis une semaine pour récupérer l’usine. Au retour de la protestation, la police avait enlevé les barrières qui encerclaient le périmètre de l’entrée et avaient quitté les lieux, quelques heures auparavant.

Vers 17.30, les travailleurs ont décidé d’entrer dans l’usine, comme mesure de force face à la nécessité de récupérer leur source de travail et de surveiller l’immeuble jusqu’à ce qu’il y ait une solution.

IMPA a été fermée mardi dernier par le juge en matière commerciale Victor Hugo Vitale, à la suite de la demande de faillite présentée par deux créanciers de la coopérative. Les travailleurs considèrent que la fermeture est fondée sur l’intérêt financier que représente la valeur immobilière de l’immeuble.

En 1998, l’usine métallurgique a été récupérée par ses travailleurs. À ce moment-là, la firme avait une dette de cinq millions de pesos, contractée par les anciens propriétaires. Celle-ci a été prise en charge par la coopérative, après avoir accordé avec les créanciers une échéance de dix ans avec un délai de grâce de 3 ans. À présent, il reste un million et demi impayés. C’est en raison des délais de paiement que deux créanciers exigent la faillite et la vente publique de l’usine afin de recouvrer leur créance.  

Face à l’avis judiciaire, le jeudi 17, les travailleurs se sont retranchés à l’entrée de l’usine et ont été victimes d’une brutale répression de la part de la police et l’infanterie qui a fini en une traque humaine, avec deux personnes hospitalisées et 11 détenus au commissariat nº11.

« Le juge devrait se prononcer demain midi sur la fermeture en vigueur ». « La situation judiciaire est très compliquée vu qu’IMPA, comme d’autres coopératives, a été touchée par la politique officielle de la Ville de Buenos Aires car les organisations sociales ne sont pas encadrées dans leur projet de gestion », a exprimé Juan Pablo Nardulli, professeur du Baccalauréat IMPA.

IMPA est une entreprise récupérée, productrice d’aluminium laminé. Depuis qu’elle a été récupérée par les travailleurs, après le redressement judiciaire en 1997 et après que 140 travailleurs ont déplacé l’ancienne conduction en avril de l’année suivante, IMPA est devenue la première entreprise récupérée du pays avec un projet politique ouvert à la communauté, comprenant l’ouverture d’un baccalauréat populaire, un centre culturel « IMPA-Cité Culturelle » et une salle de premiers soins, entre autres activités.

Les coopérativistes appellent à une concentration demain à 15 heures devant les portes de l’usine pour se défendre d’un possible boycott judiciaire face à la mesure de force adoptée cette après-midi pour défendre la gestion ouvrière.

ANRed, Mercredi 23 avril 2008.

http://www.anred.org/article.php3?id_article=2553

Traduit par Eli.

http://amerikenlutte.free.fr

Lu sur Hacktivist news service : Argentine : IMPA, la première usine récupérée, délogé.
Le délogement a été impulsé par la réclamation d’une dette contractée par les anciens propriétaires de l’usine métallurgique. L’entreprise a été récupérée en 1998, à ce moment-là, la coopérative a pris en charge cinq millions de pesos de crédits pris par la gestion précédente. Ils ont payé une partie de ce montant mais il reste encore près d’un million et demi de pesos impayés. C’est à cause de cette dette que deux des créanciers ont demandé la faillite et la vente publique des biens. Les travailleurs affirment qu’ils étaient arrivés à un accord économique avec les demandeurs, mais le juge a malgré tout ordonné l’opération qui les a expulsés. Il y aura une audience devant les tribunaux où ils réclameront qu’on les laisse retourner à l’usine.

 

Pablo Piñeyro est l’un des membres de l’usine récupérée qui campent devant l’entrée. « Nous sommes 90 personnes qui travaillons à IMPA. Vendredi, nous sommes arrivés à un accord avec deux des créanciers, nous leur avons même effectué un premier paiement de 19.500 pesos, mais le juge a donné des arguments administratifs pour le délogement, comme par exemple le fait d’avoir donné l’argent directement aux entreprises au lieu d’avoir effectué un dépôt judiciaire ». Piñeyro parle alors d’une motivation politique comme motif de la clôture.

IMPA a été un symbole des entreprises rouvertes par les travailleurs, ayant été pionnière dans le domaine. À la meilleure époque de sa gestion, une fois récupérée, elle a ouvert un centre culturel qui offrait des pièces de théâtre et des ateliers de tout ce que l’on pouvait apprendre : photographie, acrobatie, bande dessinée, musique, histoire, entre autres. Elle a également été la première à monter un baccalauréat populaire pour adultes qui fonctionne toujours aujourd’hui dans un des sièges de l’Université de Buenos Aires. Dans les dernières années, cependant, la coopérative a souffert de fortes divisions internes qui l’ont conduite à une situation de crise, au point que la fabrique a même été fermée transitoirement. Elle a changé plusieurs fois de conduction, la dernière en août de l’année dernière, lorsque le groupe de travailleurs qui contrôlaient initialement l’usine, mais qui avaient été déplacés, l’a à nouveau occupée. Eduardo Murúa est le représentant de ce secteur qui a, aujourd’hui, la majorité dans la coopérative.

L’usine a traversé les derniers cents ans d’histoire argentine. Elle a été fondée en 1910 par des entrepreneurs allemands. Juan Domingo Perón l’a nationalisée en 1945 et Arturo Frondizi l’a transformée en coopérative en 1961. En 1998, après avoir été vidée pendant plusieurs années, elle a été fermée ; cette même année, cinquante de ses travailleurs ont commencé l’autogestion.

L’usine métallurgique se trouve dans le quartier d’Almagro, au coin des rues Querandíes et Pringles, où elle occupe presque un paté de maisons. C’est un immeuble énorme, de quatre étages et 22 000 mètres carrés. C’est ce qui l’a rendue la cible d’offensives immobilières ; il y a eu l’année dernière une proposition pour la mettre en vente, mais les investisseurs se sont heurtés au refus d’une partie des coopérativistes, dont ceux qui y travaillent depuis plus de 25 ans et qui ont vu l’usine mourir et renaître plusieurs fois.

L’opération de délogement a été ordonné par le juge Victor Hugo Vitale, du tribunal de commerce Nº4. Les créanciers qui ont présenté la demande de faillite sont une coopérative de crédits et une entreprise de peinture, ancienne fournisseuse de l’usine métallurgique. La fabrique travaillait actuellement à 40 pour cent de sa capacité, en produisant des tubes d’aluminium et des plateaux jetables. Selon Piñeyro, leurs problèmes économiques « sont de type financier, car nous avons beaucoup de demande de production ». La coopérative payait des salaires entre 1200 et 1500 pesos à ses quatre-vingt-dix associés.

Laura Vales, Página/12, jeudi 17 avril 2008.

Les travailleurs de IMPA ont été réprimés

Vers 11 heures la police a commencé à réprimer les 200 personnes qui se trouvaient à l’entrée de l’usine récupérée IMPA. Près de 200 personnes accompagnaient les travailleurs pour analyser les mesures à prendre car la Justice a décidé mardi la clôture de l’usine. Le personnel du Commissariat 11, avec les effectifs de la Garde d’Infanterie ont tiré des balles en caoutchouc, des jets d’encre, propres aux chasses policières et il y a même un canon à eau.

Après la persécution de la police, vers 13 heures, les travailleurs étaient encore dispersés dans les rues du quartier d’Almagro car la police interceptait ceux qui essayaient de retourner vers l’usine métallurgique. Vers 14 heures plusieurs personnes ont pu se rassembler au coin des rues Pringles et Querandies en état d’assemblée permanente.

Il y a eu 20 blessés, deux d’entre eux ont été emmenés à un hôpital (on ne sait pas lequel) et 11 détenus, dont deux compagnes de IMPA mais on ne connaît pas l’identité des autres, même si les travailleurs croient qu’il s’agirait de membres d’autres organisations et qu’ils se trouveraient au Commissariat 11.

Les travailleurs se sont réunis avec le juge Victor Hugo Vittali, et attendent qu’arrive l’avocat de droits de l’homme pour pouvoir commencer à les chercher.

Les travailleurs ont informé qu’ils continueront au coin des rues de l’usine avec d’autres entreprises récupérées et organisations sociales.

Les travailleurs de IMPA et l’Association Nationale de Travailleurs Autogestionnés (ANTA-CTA) ont appelé à un rassemblement vendredi 18 avril à 15 heures face à l’entreprise récupérée IMPA pour soutenir les travailleurs dans leur lutte pour la récupération de leur source de travail.

ANRed , jeudi 17 avril 2008.

18 travailleurs de l’usine MAFISSA détenus accusés de « contrainte aggravée »

Hier, a trois heures du matin, les ouvriers de MAFISSA qui se trouvaient à l’intérieur de l’usine textile pour se protéger de l’immense opération policière ont été finalement expulsé et emmenés à la Délégation Départementale d’Investigations. L’opération de délogement a été ordonné par le juge pénal César Melazo (Tribunal Nº2), avec près de 500 membres des forces d’Infanterie, Cavalerie, Motos, Police scientifique, chars d’assauts, hélicoptères, pompiers, division des substances dangereuses, et le groupe spécial d’opération « halcon », d’après un communiqué du Parti des Travailleurs Socialiste régional de La Plata.

Après l’expulsion, Melazo s’est éloigné de l’affaire qui est passée aux mains du juge Guillermo Atencio et du procureur Ana Medina, qui ont changé le nom du dossier pour inculper les ouvriers détenus du délit de « contrainte aggravée avec dommage qualifié ». Le Centre des Professionnels pour les Droits de l’Hommes (CeProDH) a qualifié cela de « manœuvre scandaleuse, avec l’approbation du gouvernement de Scioli » et a déclaré que cette accusation « qui n’est fondée sur aucun éléments de preuve dans le dossier, pourrait représenter des peines de 10 ans d’emprisonnement ».

Les familles et compagnons des 18 travailleurs détenus étaient hier après-midi à la tête de la marche de commémoration des dix-neuf mois de la disparition de Julio López, et campent devant le Ministère Public de la Province (rue 7 entre/56 et 57). Certains d’entre eux ont entamé une grève de la faim. Demain à 17H, il y aura une réunion Multisectorielle au Siège de l’Association des Travailleurs de l’État (Rue 8 entre 55 et 56), pour définir les pas à suivre. Les ouvriers ont convoqué « TOUTES les organisation de DDHH, syndicales, d’étudiants, sociales, ainsi que les députés, législateurs, personnalités, partis politiques, etc. »

Jeudi après-midi, avant la répression, les travailleurs se trouvaient dans l’usine pour réclamer l’application de la résolution rendue ce jour même par le juge Arias, du Tribunal Contentieux Administratif Nº1, qui ordonnait à l’entreprise l’immédiate application de la conciliation obligatoire, qui comprend la réincorporation de tous les licenciés, les suspendus et le paiement des salaires échus, avec une amende par jour de retard en cas d’inexécution. Malgré cette résolution, le juge en matière pénale César Melazo a ordonné le délogement. Les travailleurs ont réussi à résister aux premières avancées policières, produites jeudi à 17H avec des balles en caoutchouc et des gaz. Ils se sont ensuite réfugiés au dernier étage de l’immeuble principal et pendant dix heurs ils ont refusé d’abandonner l’usine.

Environ 500 manifestants, parmi des ouvriers, étudiants et organisations comme l’Association des Travailleurs Argentins, la Fédération Universitaire de La Plata, se sont rassemblés aux portes de l’usine pour dénoncer la répression. Il y a eu simultanément des barrages dans les rues du centre-ville. À la ville de Buenos Aires, des organismes de droits de l’homme et des groupes d’étudiants se sont rassemblés immédiatement devant la Maison de la Province de Buenos Aires. À Neuquén, le Syndicat Céramiste et le syndicat d’enseignants (ATEN Capital) ont réalisé hier une action de protestation sur les ponts qui relient cette ville avec celle de Cipolleti. Ont également exprimé leur solidarité par des communiqués de presse la Commission Interne de Teinturerie Pagoda, la Commission Interne Donnelley (ex Atlantida), les ouvriers de ZANON, la Junte Interne de délégués de ATE, les syndicats de INDEC, SUTNA San Fernando, SUTEBA, CTA, le Parti Ouvrier, le Frente Popular Darío Santillán, le MAS, El Militante et l’Association Mères de la Place de Mai.

Indymedia La Plata, Samedi 19 avril 2008-04-22

http://www.pagina12.com.ar/diario/e...

Traductions : Eli.

http://amerikenlutte.free.fr

Ecrit par libertad, à 22:23 dans la rubrique "International".



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