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Pink Gang, les miliciennes roses : Les femmes indiennes qui luttent pour les droits des femmes
--> Par Polly Dunbar
Lu sur Radio Air libre : "Elles s'habillent en saris rose bonbon, mais leur réputation est loin d'être tendre. Ce sont les justicières roses, membres d'un groupe décidé à extirper la corruption des forces de police et à appliquer une justice impitoyable aux coupables de violence domestique ou d'abus sexuel.
Elles sévissent dans l'état d'Uttar Pradesh au nord de l'Inde. Elles ont choisi le rose comme emblème de leur combat et peuvent compter dans leurs rangs, plusieurs centaines de militantes.
Elles sont armées de lathi - les bâtons traditionnels - qui servent à battre les hommes qui ont abusé de leurs épouses ou les ont abandonnées, et aussi à tabasser les policiers qui ont refusé d'enregistrer des plaintes pour viol.

Le groupe, qui s'est formé il y a deux ans, malgré que ses membres soient issus des plus basses castes de la société indienne, est même parvenu à dénoncer les malversations des politiciens corrompus.

Depuis sa création, le Pink Gang, comme elles s'appellent, a été frappé par une série d'accusations criminelles, mais elles tiennent bon et résistent aux menaces.

« Personne ne vient à notre aide dans cette région » dit Sampat Pal Devi, 47 ans, la fondatrice du groupe, qui donne aux autres femmes des leçons de combat.
« La police et les fonctionnaires sont tellement corrompus et anti-pauvres, que nous devons nous même faire appliquer la loi. À d'autres moments, nous couvrons de honte ceux qui se comportent mal.
« Mais nous ne sommes pas un gang dans le sens habituel du terme. Nous sommes un gang pour la justice. Nous portons le rose car c'est la couleur de la vie. »

Le Pink Gang est basé dans la zone de Banda, une des parties les plus pauvres d'Uttar Pradesh, et les femmes gagnent peu à peu le respect des fonctionnaires locaux réticents.

Plus de 20% de la population de Banda, sont « intouchables » la castes la plus basse. Les femmes sont les premières victimes de la pauvreté et de la discrimination dans une société féodale dominée par les hommes et soumise aux caste supérieures.

Presque toutes les Pink justicières vivent dans des huttes de boue et de brique, sans eau courante, sans électricité, et survivent avec moins de 50 pence (0,75 euro) par jour.

Aarti Devi
Aarti Devi, agée de 25 ans, nous dit : « Toute seule je n'ai aucun droit mais ensemble, en tant que groupe de Gulabi, nous avons de la puissance. »
« Quand je vais chercher l'eau, les gens des castes supérieures me battent, me disent que je n'ai pas le droit de boire la même eau qu'eux. Mais quand nous sommes en bande, ils nous craignent et nous laissent tranquilles. »

« Il y a six mois, une femme a été violée et nous sommes allées avec elle au commissariat de police. Au début, les chefs ont refusé de prendre la plainte, mais ensemble, nous avons pu forcer la police à agir.
Nous avons traîné l'officier de police hors du commissariat et nous l'avons battu avec nos bâtons. »

Le gang reçoit de plus en plus l'appui des hommes. « Mon père est un membre de la bande de Gulabi, » dit Aarti.
« Nous ne sommes pas contre les hommes. Nous sommes pour l'égalité des droits pour tout le monde et contre ceux qui la refusent. »

Sampat, une mère de cinq enfants, mariée à neuf ans, est devenue une célébrité locale.
Intensément fière de son travail, elle dit : « Nous avons empêché que les femmes soient violées et nous avons envoyé les filles à l'école. La violence contre des femmes et le viol sont très communs ici, aussi, nous essayons de les éduquer pour qu'elles connaissent leurs droits.

« Dans les cas de violence domestique, nous allons parler au mari pour lui expliquer qu'il a tort. S'il refuse d'écouter, nous faisons sortir la femme et alors nous le battons. Au besoin, nous le battons en public pour l'embarrasser.

Les hommes ont l'habitude de croire que les lois ne s'appliquent pas à eux, mais nous faisons le forcing pour que ça change totalement. »

L'année dernière, après avoir reçu des plaintes parce qu'un magasin d'état ne donnait pas la nourriture qu'il était sensé distribuer gratuitement aux pauvres, le gang a commencé à surveiller le propriétaire et son fils.
Une nuit, on a vu deux camions chargés de grain sur le chemin du marché, où le propriétaire du magasin prévoyait de le vendre et d'empocher les bénéfices.
Le Pink Gang a fait pression sur l'administration locale pour qu'elle saisisse le grain et s'est assuré ainsi que le grain soit correctement distribué.

Source : dailymail.co.uk
Le 19 janvier 2008
Traduction RadioAirLibre 3-2-08

Des justicières en sari

Neeta Lal

Face à l'inaction des autorités et à la violence quotidienne qu'elles subissent, des femmes prennent les armes et leur destin en main. Le site d'informations Asia Sentinel, basé à Hong Kong, a rencontré ces "Robin des Bois" d'un autre genre.

Sampat Pal Devi
Le district de Banda, dans l'Etat de l'Uttar Pradesh [dans le nord du pays], l'un des moins développés de l'Inde, défraye la chronique.

C'est dans cette région du nord que sévit le Pink Gang [le gang rose], un groupe de 200 femmes qui se présentent comme les héritières de Robin des Bois. N'hésitant pas à répondre à la violence par la violence, ces redresseuses de torts punissent les assassinats d'épouses dont se rendent coupables certaines belles-mères, les sévices conjugaux, voire la corruption ou l'incapacité des élus.

Ces femmes exubérantes et intrépides, reconnaissables à leurs saris roses, sont les ennemies jurées des maris violents et des fonctionnaires incompétents. Ayant personnellement subi des sévices sexuels, elles traquent les violeurs et les époux indignes, font la morale aux malfaiteurs et envahissent les postes de police pour réprimander les agents qui ne font pas leur travail.

Créé en 2006 par Sampat Pal Devi, une femme de 45 ans mariée de force à l'âge de 9 ans et devenue mère quatre ans après, ce groupe agit comme une bande de justicières dans la zone de non-droit qu'est Banda.

"Personne ne vient à notre secours, ici. Les fonctionnaires et la police sont corrompus et hostiles aux pauvres. Aussi sommes-nous parfois obligées de faire respecter la loi par nous-mêmes. Nous sommes une bande de justicières, pas un gang", a récemment déclaré la fondatrice du Pink Gang. Excédée par la corruption du système et les discriminations sociales dont se rendent coupables les autorités [notamment à l'égard des femmes, des basses castes et des intouchables], Sampat Pal Devi a décidé de passer à l'acte en apprenant que sa soeur avait été traînée par les cheveux dans la cour de sa maison par son mari alcoolique.

Souhaitant "donner une leçon aux hommes fautifs", elle a rassemblé des femmes de son quartier ; le groupe, armé de bâtons, de barres de fer et d'une batte de cricket, est allé trouver le beau-frère, l'a pourchassé jusque dans un champ de canne à sucre et roué de coups.

Certaines actions sont couronnées de succès. Ainsi, le groupe a réussi à restituer à leurs maris respectifs onze filles qui avaient été jetées dehors par leur belle-mère en raison de leurs dots insuffisantes.

De façon générale, les indicateurs de développement humain du district sont évidemment très médiocres. Le taux d'alphabétisation féminin plafonne à 23,9 %, contre 50,4 % pour les hommes ; le ratio hommes/femmes est de 846 femmes pour 1 000 hommes, alors que la moyenne de l'Etat est de 879 [et qu'au niveau international le rapport est inversé : 105 filles pour 100 garçons].

Et, si la violence conjugale fait des ravages, l'arriération des femmes est encore renforcée par le poids du système de castes.

Mais le Pink Gang s'en prend aussi bien aux maris qui brutalisent leur femme parce qu'elle ne réussit pas à leur donner un fils qu'aux fonctionnaires qui s'enrichissent en vendant au marché noir des céréales subventionnées par l'Etat et normalement destinées aux plus pauvres.

Alors que les ressources naturelles du district pourraient normalement assurer des moyens de subsistance à tous les habitants, elles sont pillées par un petit nombre d'entre eux en toute impunité parce que les autorités locales ferment les yeux sur ces agissements. Dans certains villages, les paysans ne sont même pas payés et ne reçoivent qu'un kilo de céréales par journée de travail. Et le nombre de travailleurs réduits en esclavage reste très important.

Apprendre à se battre
Selon certains sociologues, le seul espoir pour toute une frange de la population spoliée et méprisée réside dans des mouvements collectifs comme le Pink Gang.

Même si le groupe n'a pas de bureau, ses membres se réunissent régulièrement chez sa fondatrice pour discuter des cas à traiter et de la stratégie à adopter.

L'apparition d'une milice de femmes dans le district de Banda est le symptôme des graves problèmes sociaux qui traversent la société indienne. "Lorsque les élus refusent de répondre aux demandes des citoyens ordinaires", observe Prerna Purohit, un sociologue de New Delhi, "ces derniers n'ont pas d'autre choix que de prendre les choses en main par eux-mêmes.

C'est un coup de semonce pour le gouvernement de la plus grande démocratie du monde."

Neeta Lal
Asia Sentinel
Le courrier international
1er février 2008

Ecrit par libertad, à 19:55 dans la rubrique "Le privé est politique".

Commentaires :

  libertad
18-02-08
à 19:57

Excellent article : auto-organisation des femmes, action directe, pas d'intervention de l'Etat, respect des droits des femmes autant de moyens dans lesquels des anarchistes se reconnaitront.
Répondre à ce commentaire

  satya
18-02-08
à 20:06

Re:

tu m'en voies ravie :D
je n'avais pas oser le proposer en article.
Répondre à ce commentaire

  baccata
18-02-08
à 20:10


au fait, est ce que quelqu'un sait si l'idéale d'émancipation anarchiste est présent en inde ? ou si des groupes diffusant des documents anarchistes ont existés la bas ?

en tout cas bel exemple d'autogestion des luttes.


Répondre à ce commentaire

  libertad
18-02-08
à 20:10

Re:

Merci d'avoir trouvé cet article satya
Répondre à ce commentaire

  Rakshasa
18-02-08
à 20:26

Et bien voilà le genre de luttes féministes non-mixtes qui nous sort du féminisme de rhétorique. Cette militance là, loin des enfumoirs à pensée, ne s'invente pas la domination là où elle n'est pas comme beaucoup de féministes et pro-féministes occidentaux-ales du haut de leur perchoirs militants.
A ces femmes, je suppose que si on leur demande, qui sont leurs oppresseurs, qui sont les patriarcaux, elles ont des noms, des visages à mettre dessus et pas seulement les coquilles vides de la limitance "le patriarcat", "les hommes"...
Répondre à ce commentaire

  libertad
18-02-08
à 21:49

Re:

Oui je suis d'accord avec toi, les violeurs, les abuseurs sont nommés, dénoncés, on sait à qui ont à affaire et l'on peut être solidaires comme hommes contre ceux qui agissent de façon si contraire à ce que nous sommes. Nous ne sommes plus dans la culpabilité vague du "tous agresseurs, tous violeurs, tous dominateurs" devenu insupportable et qui ne passe plus.
Voilà des actions claires, nettes où des solidarités peuvent se recréer comme lors de la lutte pour la liberté de l'avortement et de la contraception.
Répondre à ce commentaire

  margolio
20-05-08
à 08:54

Re:

C'est dommage de ne pas réfléchir plus loin que le bout de son nez, comme ça. Ce que vous appelez "féminisme de réthorique", c'est la déconstruction d'un système de domination étendu, ne vous en déplaise.

Moi je n'aurais rien contre le fait de monter un gang français pour aller bastonner aussi les auteurs des 50 000 viols annuels français, les 3 tueurs de femmes par violences conjugales tous les mois et autres salopards, bien entendu.

Mais.. je ne vois pas en quoi cela devrait suplanter *forcément* l'analyse du système patriarcal, sous prétexte que, par je ne sais quel effet de solidarité masculine, certains se sentent *personnellement visés* quand on parle du patriarcat. Je vous invite donc à vous demander pourquoi vous vous sentez visés.

Répondre à ce commentaire

  Rakshasa
20-05-08
à 20:26

Re:

Ca c'est une belle rhétorique de cours d'école..."qui se sent morveux se mouche", c'est un peu faiblard comme analyse des contradicteurs de certains féminismes.
Mais il est vrai que tu prends le train des discussions en marche, je t'invite donc à parcourir les autres articles du site sur la question, tu verras pourquoi certain-e-s rejettent le féminisme de salon (rhétorique) issu du marxisme.
Répondre à ce commentaire

  margolio
20-05-08
à 23:09

Re:

là, encore une *réaction* épidermique.
Comme si parce que si c'était la 1ere fois que j'intervenais c'était la 1 ere fois que je lisais.
Bah, classique. Petit. Français.
Répondre à ce commentaire

  Rakshasa
21-05-08
à 03:29

Re:

C'est toi qui tente de créer une réaction épidermique en venant user d'une pauvre manœuvre autoritaire style:" Ah ben si vous critiquez ça, c'est que vous vous sentez visé-e-s" du haut de ton perchoir de donneu-r-se de leçon: "C'est dommage de ne pas réfléchir plus loin que le bout de son nez, comme ça."
Et quand je te dis que ça a été longuement gambergé et discuté tu trouves juste à répondre ces trois pauvres bouts de phrase:
"là, encore une *réaction* épidermique.
Comme si parce que si c'était la 1ere fois que j'intervenais c'était la 1 ere fois que je lisais.
Bah, classique. Petit. Français. "
Mais ils sont où tes arguments petit troll (marxiste ?)?
En tout cas pour moi, tu peux aller les exposer auprès de quelqu'un d'autre si tu en as, ce que je ne crois pas.


Répondre à ce commentaire

  margolio
26-05-08
à 08:21

Re:

Et si tu commençais par lire les phrases qui précèdent mon "vous vous sentez visés"? Si je dis que tu as une réaction épidermique, c'est bien parce que ce n'est que sur la fin de mon intervention que tu réagis, et absolument pas sur ce qui précède (ce que je trouve assez édifiant...).
Donc, la déconstruction d'un système d'oppression, c'est du pipi de chat?
Répondre à ce commentaire

  satya
26-05-08
à 12:08

Re:

Donc, la déconstruction d'un système d'oppression, c'est du pipi de chat?

oui en effet, ce qui intéresse c'est le chat :D
la déconstruction n'est que de l'intellectualisme qui se garde bien de mettre les pieds dans le plat et dans la réalité.
ce "travail" intellectuel est un faux fuyant et cela est clair car sinon les viols et les violences auraient vraiment diminués ce qui n'est absolument pas le cas.
or, d'une part le viol est un acte qui existe en grand nombre depuis des siècles et d'autre part, la réaction et le comportement même des femmes envers celles qui ont été victimes est et reste malsain, elles participent grandement à leur exclusion et/ou à les maintenir dans des rôles de victimes alors qu'être une victime est quelque chose de totalement limité dans le temps et l'espace lié à une action effectivement criminelle.
de plus, dans des pays comme la france, aucun groupe de femmes n'a jamais sérieusement pris en main ce sujet.
j'ai connu quelques lesbiennes féministes qui s'en étaient emparés à la façon de ces femmes indiennes mais cela a duré bien peu de temps et c'était à berlin.

ps: au cas où; je suis une femme. j'ai  hésité à répondre à ton commentaire car ces messieurs s'en sortent très bien sans moi, mais tu sembles effectivement oublier totalement que voir plus loin que le bout de son nez signifie utiliser autre chose que seulement son intellect d'une  part, et d'autre part qu'il est inutile et profondemment érroné de généraliser ce genre de commentaires à tous les hommes. tu devrais peut être justement prendre le temps de réfléchir un peu plus à tes positions amha. bon courage
Répondre à ce commentaire

  j0n
27-05-08
à 02:57

Re:

"oui en effet, ce qui intéresse c'est le chat :D
la déconstruction n'est que de l'intellectualisme qui se garde bien de mettre les pieds dans le plat et dans la réalité.
ce "travail" intellectuel est un faux fuyant"

Bien visé Satya ! Cette idée de déconstruction, qui n'est jamais associée à celle contruction, est un gouffre bien vertigineux. J'imagine toujours le déconstruit qui va peu à peu tout démanteler jusqu'à en arriver à l'évidente conclusion que le langage lui-même (c'est le cas) est une contruction sociale et se renfrogner dans ses propres codes (autoproduits mais maladifs).
Je crois que faut être bien prudent avec ça : l'émancipation individuelle disparaît vite au profit de la perte complète de repères.
(désolé, je m'éloigne peut être du sujet)
Répondre à ce commentaire

  j0n
27-05-08
à 17:12

Re:

Oups : le/la déconstruit(e)
Répondre à ce commentaire

  margolio
27-05-08
à 21:13

Re:

M'enfin c'est complètement binaire, votre raisonnement... N'ai-je pas justement écrit dès mon premier post que les deux (déconstruction et action) n'étaient pas incompatibles?
Quant au procès d'intention de la fin de ton intervention, ça me fait bien marrer tellement ça sent l'anti-féminisme primaire : alors si l'on soupçonne quelques mecs de se sentir (visiblement) visés, alors ça veut dire qu'on le pense de chaque homme? Mais où tu as bien pu lire ça, dans mon post? lol
Répondre à ce commentaire

  Rakshasa
27-05-08
à 23:06

Re:

Mais les mecs (c'est quoi un mec ?) qui sont censés se sentir visés, c'est par quoi ? Par les luttes des féministes radicales à reproduction sexiste calquée sur l'antagonisme de classe marxiste ?
Ben oui dans ce cas, puisqu'elles font des individus biologiquement masculins des dominants de naissance, au point que certains qui ne dominent rien ni aucune situation, vont culpabiliser en groupes néo-masculinistes d'être des oppresseurs appartenant à la classe des hommes contre celle des femmes (toutes alliées objectives entre elles, Royal, Michelle alliot Marie, Parisot comprise ?). Il n'y a pas comme un problème de raisonnement sur l'individu et sur les rapports de domination ?
Point Godwin d'illustration: le 3e Reich c'était les nazis. Les nazis c'est des allemands. Conclusion imbécile: les allemands c'est le 3eme Reich.
La même avec les luttes féministes dont il est question ici: le Patriarcat c'est des machistes. Les machistes sont des hommes. Conclusion imbécile: les hommes c'est le Patriarcat.
Je peux faire la même avec le Matriarcat, avec le racisme et les blancs, les abattoirs, les animaux et les humains...

C'est pour cela que je te disais de parcourir le site, parce que c'est ce féminisme là et pro-féminisme là dont il est question dans nos propos, après certains textes et interventions parus antèrieurement à l'article ci-dessus.
Répondre à ce commentaire

  satya
27-05-08
à 23:09

Re:

Quant au procès d'intention de la fin de ton intervention, ça me fait bien marrer tellement ça sent l'anti-féminisme primaire : alors si l'on soupçonne quelques mecs de se sentir (visiblement) visés, alors ça veut dire qu'on le pense de chaque homme? Mais où tu as bien pu lire ça, dans mon post?

non, tu te trompes lourdement et de toute évidence tu n'arrives pas à le voir.
il me semble évident que tu ne connais pas du tout les personnes avec qui tu échanges et tu te permets de les "soupçonner" dans leurs sentiments ou sensations.
je ne suis en aucune façon d'accord avec ce genre de réactions non basées si ce n'est sur tes propres imaginaires et certitudes issues uniquement de tes modes de pensées.
me "taxer" d'antiféministe rentre dans le même système qui à mon humble avis est conformiste au possible, bourré de préjugés et que je rejette d'où mon intervention.
de plus tu déformes mes propos.
cela n'appartient qu'à toi et je ne le cautionne en aucune façon et je t'exprime mon désaccord. c'est tout.
pas étonnant que les choses n'évoluent pas et même aujourd'hui régressent considérablement!!
Répondre à ce commentaire

  margolio
29-05-08
à 07:38

Re:

M'accuser de déformer des propos dansd ce fil c'est vraiment l'hopital qui se fout de la chartié :-))
Bon, je vois que ça fantasme à mort, au point de ne strictement rien lire de ce que j'écris au profit d'une interprétation assez délirante, ma foi...Allez, basta, aucun intérêt.
Répondre à ce commentaire

  satya
29-05-08
à 09:32

Re:

ma foi...Allez, basta, aucun intérêt.

là nous sommes d'accord. (sauf pour la foi en ce qui me concerne :D)
Répondre à ce commentaire

  margolio
30-05-08
à 21:01

Re:

Encore un post confondant d'intelligence, en pourtant si peu de mots... Comme si la foi appartenait aux curés... Ta phrase montre qu'ils t'ont bien eu(e), puisque tu en arrives à détester un mot qui nous appartient à tous et non à eux seuls. 
Répondre à ce commentaire

  satya
30-05-08
à 21:27

Re:

hehe :)
non ils ne m'ont pas "eue" mais pour moi la "foi" signifie la "croyance" or je ne "crois" pas car cela veut dire être aveugle et suivre ce que d'autres disent ou pensent.
je préfère savoir ou reconnaitre mes ignorances plutôt que de "croire" et d'avoir une "foi" quelconque.
je me contente humblement de dire ce que  je pense (et ressent) et de penser ce que je dis et de mettre tout cela dans mes actions et dans mes choix de vie qui déterminent ma liberté.
donc ce mot ne m'intéresse pas et je n'ai aucune envie de me l'approprier en aucune façon.

d'ailleurs je me souviens que lorsque j'étais petite, je devais aller au cathéchisme et à l'église et j'étais la seule enfant à  pleurer comme une madeleine à noel (et pire encore à pâques) et à me révolter car je trouvais cela cruel de faire revivre la naissance d'une personne qui devait souffrir autant.
jamais les curés n'ont réussi à me faire gober l'histoire de la résurrection non plus: j'étais ingérable et qu'ils me "disaient" les choses ne me faisait pas les croire une seule seconde !

Répondre à ce commentaire

  margolio
31-05-08
à 08:48

Re:

Hé si, ils t'ont eue, tu as accepté que le mot "foi" soit un synonyme de "croyance", ce qu'il n'est justement pas, dans une perspective humaniste.
Avoir foi en quelque chose, en quelqu'un, en l'avenir, c'est avoir confiance, avant tout... ;-p
L'espoir, ce n'est que religieux, aussi?
Faut pas se laisser confisquer les mots, comme ça...

Moi aussi j'ai capté très tôt les manipulations de la religion, grâce à une belle connerie symbolique de leur part : dans l'église dans laquelle me traînait ma grand-mère, il y avait une très jolie statuette (pour l'enfant de 5 ans que j'étais), représentant un ange qui oscillait de la tête comme les chiens kitsh sur les plages arrières de bagnoles.
Quand j'ai vu que ce qui la faisait osciller c'était le fait de mettre une pièce dans sa gorge, j'ai pigé l'essence même de la religion :-))
Répondre à ce commentaire

  satya
31-05-08
à 10:45

Re:

non, l'espoir n'est pas que de l'ordre du religieux pour moi

et oui effectivement, je ne fais pas confiance "d'emblée" et je ne m'amuse pas non plus à faire "confiance" à l'humanité car je sais très bien que chaque être humain dans sa propre humanité contient également le pire des tortionnaires tout simplement. je me refuse à renier la violence qui exise en chacunE d'entre nous et qui peut s'exprimer sous maintes formes.

donc, je me positionne autrement y compris concernant l'avenir; je préfère vivre dans mon présent:

"there is no tomorrow, it's all the same fucking day, man  -
il n'y a pas de demain, c'est toujours la même foutue journée" janis joplin

Répondre à ce commentaire

  Rakshasa
12-06-08
à 23:21

Re:

J'ai trouvé cette bannière que je trouve assez parlante


Si ça intéresse les gens ici, peut-être pourrait-elle apparaître en première page du site de manière permanente ?
Répondre à ce commentaire

  j0n
13-06-08
à 00:59

Re:

Hum, c'est pas pour défendre Archie -l'âne- (qui, d'ailleurs, est androgyne) mais, de manière permanente, je trouve le slogan un peu trop sectorisé et revendicatif. Perso, les genres, je m'en bats l'oeil.
Répondre à ce commentaire

  Rakshasa
13-06-08
à 01:49

Re:

A la fois, on ne peut nier qu'il y a des constructions sociales genrées produites par cette société qui induisent certains rapports de hiérarchie. C'est sûr que idéalement pour ma part, j'adopterais une pensée simple "un individu, un genre" ou mieux c'est sûr "des individus, pas de genres", mais tel n'est pas le cas aujourd'hui. Aussi je trouve que ce slogan est d'actualité (la mienne peut-être :-) ), et il rappelle simplement que nous n'avons pas envie d'être systématiquement identifié-e-s ou classé-e-s comme genre masculin ou féminin, ni sur ce simple spectre allant de l'un à l'autre. Bon ceci dit, je suis peut-être le seul alien de la planète ! :-)) (mais a priori non, si tu vois de qui je veux parler...).
Voilà où mènent les pas de côté sur la question ;-)
Après, je n'aime pas les slogans en général (sauf "A bas le travail !), mais des fois ça à le mérite de faire comprendre aisément aux propagandistes réacs que leurs pensées binaires et stratégies nauséabondes ne sont pas les seules sur le marché de la politique :-).
Je ne proposais pas cette banière en remplacement du bandeau, mais par exemple plus bas sur un bord. Après ce n'est nullement une obligation, ça peut-être effectivement pesant, je ne sais...
Répondre à ce commentaire

  j0n
13-06-08
à 02:49

Re:

Hum, je me sens loin de ces préoccupations et n'ai rien d'un propagandiste mais reconnais que ce terrain ci mérite quelques secousses. Aliens against alienation !!!
Répondre à ce commentaire

  libertad
14-06-08
à 18:02

Re:

J'ai mis la bannière en bas de la page d'accueil ( colonne centrale ) mais il faudrait peutêtre mettre une phrase en français car brut comme ça ce n'est pas forcément parlant pour tout le monde
Répondre à ce commentaire



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