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L'En Dehors


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Environnement - Noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir...
l'individu ayant écrit cette excellent article n'étant pas conscientisé quand au rôle véritable de l'état et de la capacité de corruption qu'exerce toute forme de pouvoir centralisé sur l'individu, je rajouterai seulement :

" quand redonnerons nous leurs sens aux mots solidarité, égalité et liberté, les trois régles d'or de notre survie et de notre épanouissement sur cette terre.."


Lu sur Hacktivist news service : Environnement - Noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir...

Tout était écrit il y a trente cinq ans !
Ce titre peu optimiste de notre johnny national illustre cruellement l’état de notre Terre.

Il est de mise, au début d’une année de brandir un optimisme indestructible, plein de bonnes résolutions, mais la lecture d’un vieux « nouvel observateur » (juin juillet 1972) devrait nous ramener à plus de pessimisme.

Dans ce numéro hors série intitulé « la dernière chance de la Terre », les plus grands spécialistes de la cause environnementale brossaient un tableau alarmiste de ce qui nous menaçait, et appelaient à un sursaut citoyen salutaire.

Michel Bosquet commencait le bal avec un article intitulé « les démons de l’expansion », avec en chapeau le texte suivant : « il a fallu trente siècles à l’humanité pour prendre son élan, il lui reste trente ans pour freiner avant le précipice ».

Puis Alain Hervé intitulait son édito « pour éviter les fins du monde : ce numéro ne s’adresse pas aux hommes qui s’aveuglent pour être heureux ».

Plus loin, Théodore Monod décrivait un « roi devenu fou porté par une idéologie belliqueuse et orgueilleuse chargé de conquérir, domestiquer, dominer sans souci des conséquences pour lui même et pour les autres ».

Gilles lapouge (l’éden et l’ordinateur) écrivait : « les hommes passent leur temps à inventer ce qu’ils savent déjà . »

Franz-Olivier Giesbert s’en prenait aux « beaux discours ». (ces beaux discours que nous avons entendu lors du « Grenelle de l’environnement »).

Et la cerise sur le gateau était pour le ministre de l’environnement de l’époque Robert Poujade, dont la philosophie simpliste nous a laissé comme seul héritage un mot : le poujadisme, sorte de panacée populiste qui devait avoir réponse à tout. Titre de l’article : « je suis assez optimiste ».

En conclusion de ce remarquable journal, le rapport du Club de Rome intitulé « halte à la croissance ».

Ou en sommes nous 35 ans après ?

Tchernobyl et sa pollution ont fait le tour de la terre,

les marées noires à répétion que l’on ne compte plus tant elles sont devenues banales,

Les « OGM », dont on sait déjà qu’ils créent plus de problèmes qu’ils n’en résolvent,

les pesticides, Les tensio-actifs (détergents hydrocarbures indestructibles de nos lessives)ont lessivé la grande bleue,

le nombre de cancers va croissant. (nous en sommes aujourd’hui à un français sur trois, et une française sur quatre.)

le Pyralène déversé dans nos fleuves, ont rendu la consommation de nos poissons interdite,

l’incinération des déchets amenant leur ballet de dioxines.

La disparition d’abeilles dont Einstein disait qu’après la mort de cette dernière, il resterait quatre ans de vie à l’etre humain.

le réchauffement de la planète qui n’est plus contesté aujourd’hui par les scientifiques responsables, mais dont on a pas encore bien compris la courbe exponentielle.

En effet, la banquise en train de fondre a un triple effet : bien sur la remontée des eaux (nous avons déjà des réfugiés climatiques), mais aussi le déversement d’eau douce dans l’eau salée dont on craint que celà inverse les courants marins, et enfin le lâcher dans l’atmosphère de milliards de mètre cubes de méthane emprisonné dans le permafrost, lequel méthane va augmenter d’autant le réchauffement déjà préoccupant.

Ajoutons, pour faire bon poids, la féminisation des espèces, des poissons, des oiseaux, des mammifères, et en bout de la chaîne l’être humain dont on vient de constater la diminution de moitié de la fertilité du sperme.

celà explique, 35 ans après, la perte de crédibilité des Verts, coincés entre un réalisme électoraliste, et leur volonté de militantisme.

Sommes nous donc condamnés à disparaître de cette planète dont nous n’avons pas compris la réalité laissant une chance aux animaux, et aux plantes qui restent la possibilité d’une survie ?

Quand donc s’arretera notre boulimie, notre désir de tout asservir, le pillage de la planète ?

Quand redonnerons nous son sens au mot Fraternité, l’une des trois règles d’or de notre République ?

Car comme disait un vieil ami africain : « le chien a beau avoir quatre pattes, il ne peut emprunter deux chemins à la fois ».

Ecrit par baccata, à 15:06 dans la rubrique "Actualité".



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