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L'En Dehors


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LE NOUVEAU PROJET DE LOI DU GOUVERNEMENT : ENFERMEMENT À VIE ET PARODIE DE PROCÈS
--> soyons invisibles..
L'étau de nos quelques "libertés" défini pour nous dans le cadre de l'illusion démocratique et de l'acceptation de notre servitude volontaire dans les camps de travail du capital, se ressere de jour en jour.. en effet tout nous montre que nous entrons dans une nouvelle phase d'adaptabilité des consciences des populations endormies lié l'évolution technologique des moyens de contrôle et de surveillance des individus..

L'Etat tente désormais d'adapter les consciences à l'idée d'enfermement à vie, ainsi lorsque les médias impérialistes et leurs armés de sociologues fabriquent préalablement la peur permettant d'engendrer une certaine émotion dans la population, ceux ci peuvent modeler l'opinion dans le sens des interêts sécuritaires de l'état, qui ainsi pourra "justifier" et rendre "acceptable" le retour de lois fascistes mises en place sous Vichy, sans risquer de trop compromettre l'illusion démocratique indispensable à la stabilité économique du capitalisme dans les pays constituant la base arrière de son expansion mondiale.

n'oublions jamais que l'état dans l'histoire (gaston leval) à toujours été et sera toujours l'instrument répressif des interêts d'une minorité dirigeante et possédante qui n'à jamais cesser de mener une guerre totale ou tout les coups sont permis contre son principale et véritable ennemi.. l'ennemi intérieur : c'est à dire nous tous qui sommes les "ressources humaines" du capital, et qui avont la capacité de stopper la production si jamais les conditions sociales étaient réunies pour que nous prenions massivement consciences de notre mise en esclavage.

L'Etat américain ayant récemment réussi à légaliser la torture sans avoir trop éveiller les consciences, et l'état français ayant déja mis en place les futures structures d'enfermement pour tout les contestataires à l'ordre établi, et qui aujourd'hui, dans un premier temps servent à y enfermer les sans papiers, peuvent donc nous faire penser au pire sur une planéte en proie à un futur chaos écologique donc sociale.. . En effet pour l'état français tout comme pour les dirigeants capitalistes tout est une question d'adaptabilité des consciences lié à la capacité de l'état, à générer lui même et préalablement les conditions du chaos sociale et internationnale permettant de faire accepter l'inacceptable.. et bientôt à la capacité des lobbys industriels de façonner la conscience des futures générations par leurs main mise sur l'éducation des tout petits. (voir documentaire commandé par france3 mais censuré et interdit de diffusion : "le cartable de big brother")

Pour toute ces raisons il est important de répéter que toutes les personnes impliqués dans des luttes ne se mettent plus en danger, et n'écoutent pas les appels au sacrifice pronés par les charlatans qui tentent de récupérer et d'encadrer leurs luttes, ceci alors que le reste de la population continue à dormir tranquillement. En effet pour ceux qui ne s'en serait pas encore rendu compte, l'état fidéle à son experience historique, tente stratégiquement et par tout les moyens de faire sortir les têtes qui dépassent du "troupeau", avec dans un premier temps l'objectif de ficher et d'enfermer toute une population en lutte afin que les idées d'émancipation et de liberté ne puissent pas réveiller et atteindre les consciences de ceux qui dorment encore.. en effet la ou les forces de luttes sont les plus dangereuses pour l'état c'est lorsque celles ci éduquent et conscientisent ceux qui ont été aliénés ou "lobotomisés" par l'éducation étatique et le culte républicain. Servons nous et profitons du fait, que l'état se contraint encore pour l'instant à ne pas révéler totalement son véritable visage pour des interêts lié à la paix sociale indispensable à la stabilité économique et à l'expansion mondiale du capital, mais si nous en avons la possibilité, n'hésitons pas à le pousser à la faute sans qu'il puisse jamais nous atteindre par ses lois.

Lu sur Prison.eu.org : Début janvier, les députés doivent examiner, en première lecture, le projet de loi relatif à la rétention de sûreté et à la déclaration d’irresponsabilité pénale pour cause de trouble mental. Il s’agit, d’une part, de permettre l’enfermement, après une peine de prison, et éventuellement à vie, de personnes considérées comme dangereuses et, d’autre part, de revoir la procédure judiciaire concernant les auteurs d’infractions déclarés pénalement irresponsables en raison d’un trouble mental.
Lire la suite ici

Ecrit par baccata, à 22:23 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires :

  libertad
01-01-08
à 22:36

Si je suis d'accord avec le texte de Baccata au niveau des généralités, je ne le suis plus au niveau des réalités concrêtes, sur la question de la prison l'attitude des anarchistes est incohérente. En effet, par exemple les anarchistes soutiennent les politiques féministes d'une plus dure répression des violences conjugales et sexuelles à l'encontre des femmes, soutiennent le projet d'une loi cadre concernant les femmes victimes de violences masculines et d'un autre côté se disent hostiles à la prison. Quant on sait qu'une forte proportion des détenus le sont à la suite de violences sexuelles, c'est un peu comme si le fait d'entrer en prison avait l'effet d'un "blanchissement", le violeur de salaud dans la rue, deviendrait une victime en prison. Attitude incohérente.
Une autre question que nous refusons de d'aborder est celle des tueurs en série ( terme générique car se pose aussi la question de ceux que la psychiatrie qualifie de "pervers" et qui ne sont pas accessibles à un traitement ). Avant l'abolition de la peine de mort, la question ne se posait pas, les intéressés étaient "raccourcis". A juste titre nous avons milité contre la peine de mort et nous militons pour des alternatives à la prison. Mais refuser d'aborder la question de la déviance grave de personnes qui une fois libérées ont toutes les possibilités de recommencer est un problème qui se posera dans n'importe quelle société, même anarchiste ( même si on peut espérer que de meilleurs conditions sociales fera dimuner le crime ).
Essayons d'être cohérents.
Répondre à ce commentaire

  OgRuR
01-01-08
à 23:06

Re:

A ce point Libertad, s'agissant de la criminalité liée à la sexualité, tu peux ouvrir la débat sur le prostitution. On se souvient que des féministes soutiennent le projet de Restif de la Bretonne: des maisons closes où les femmes, par le moyen d'un judas, ont la possibilité de choisir les hommes. Ce serait un "moindre mal" et se poserait encore le problème de la violence faites à ces femmes obligées à se prostituer...

La prison? Les violences masculines? A l'exception de quelques lieux, dont l'en dehors, il n'y a pas véritablement débat. Ou il est tronqué. Si l'on évoque les violences à caractère sexuel jamais on ne pourra faire l'économie d'une discussion sur le plaisir, sur le marché des plaisirs, sur la prédation, si véritablement on souhaite dépasser l'émotionnel.

 A cette époque j’entretenais une relation virtuelle avec une jeune fille. Nous nous téléphonions quotidiennement. Je lui étais attaché. Elle l’était à moi comme une femme de douze ans la cadette d’un homme peut l’être. Il aurait fallu que j’ai de l’argent pour que le sentiment se concrétise. Le sentiment?
Je fréquentais un café. La serveuse avait sensiblement le même âge que la jeune fille. Elle avait une aventure sérieuse avec un homme de six ans son aîné, M.. Celui-là vivait d’expédients, trafics de drogues et d‘objets volés.
Un soir où je prenais un verre en leur compagnie, sans raisons, tout à trac, elle me dit « si tu veux être aussi beau que M. tu n’y arriveras pas. ». Rien dans mes propos, rien dans mon attitude n’aurait permis de susciter de tels mots. Cruels pour tout dire.
Je remarquais à plusieurs reprises qu’elle avait le visage marqué. Des bleus au front le plus souvent. Je commençais à soupçonner qu’il ait pu la battre. Bientôt je les voyais moins.
Quelques mois passés j’apprends qu’elle l’a quitté. M. porte un collier. Il a brisé la vitre de l’association aux droits des femmes.


E. 14 ans est en fugue. Au cours d’une soirée elle repousse les avances de G. et Q. Elle s’évanouie. Quand elle reprend connaissance G. est derrière elle, il fouille son sexe. Q. lui présente le sien. Elle les repousse. Pendant plusieurs jours elle cherche refuge chez des amis. La police la harcèle, elle est sur écoute, on le lui signifie, ses rares soutiens sont inquiétés. Elle veut se suicider. Mes amis et moi-même l’en dissuadons. Elle échoue dans un hôpital. Sa psychiatre est formelle il s’agit d’un viol. E. est décidée à porter plainte. Ses parents estiment qu’elle l’a bien cherché. C’est une adolescente précoce et surdouée. E. n’est pas soutenue à l’exception de mes amis. Elle ne se résout pas à porter plainte et décide d’une rencontre avec G. Elle veut des explications. G. lui soutient qu’il ne s’est pas aperçu qu’elle était inconsciente. Or ni G., ni E. n’ont bu. Comment fait-on, lui dis-je, pour déshabiller un corps inerte sans s’apercevoir de l’évanouissement?
Hier elle me confiait un malaise. « Je commence à éprouver pour G. des sentiments. Il me plaît ».

« Aucun progrès moral ne vient à bout de nos entrailles, c’est là que la raison de toute chose se ramasse et que les éléments de l’ordre se renferment, avec leur barbarie originelle. Ce qui fut bon avant cinquante siècles est bon à cette heure, ainsi du trône et de l’autel, qui dureront autant que les humains, malgré les intervalles où l’on croit au changement. Le monde est vide et la métamorphose de ce vide, appelée Dieu, ne change rien aux préalables et ne saurait remédier au défaut d’harmonie, inhérent au système, la Providence est une illusion et le progrès moral n’est qu’un délire, l’ordre corrompt l’homme plus qu’il ne l’humanise » (Albert Caraco)

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  baccata
02-01-08
à 02:20

j'avoue ne pas comprendre comment des "anarchistes" ou revendiqués comme tel, peuvent soutenir une loi quel que soit son contenu ? (s'agit t'il de la Fédération "anarchiste" française ?) sachant que la loi est une coquille vide n'ayant aucune légitimité car dicté par une minorité dirigeante sans le consentement individuel et que celle ci ne peut être mise en application que par la peur repressive, soutenir une loi revient donc à légitimer l'autorité et la répression, et revient donc à maintenir la population dans l'ignorance du véritable rôle de l'état,  acte criminelle envers les populations exploités que n'oserait jamais faire un individu conscientisé.
En effet seuls les régles définies par l'ensemble des individus autogérés et réunies en assemblées peuvent avoir un caractère légitime et une véritable substance, car celles ci ne pouvant êtres établis et mises en application que par l'obtention préalable d'un concensus générale de l'ensemble de la communauté défendant les interêts qui lui sont propres.


le probléme des prisons rejoint le probléme globale de cette société, c'est à dire qui à défini les régles et dans l'interêt de qui ? il en va de même pour la justice.. qui ne peut être véritablement juste que si celle ci est définie par l'ensemble des individus émancipés et autogérés et non par  une minorité dirigeante sachant récupérer et utiliser stratégiquement les violences issu de la misère sociale provoqués par le capital à des fins uniquement liberticides. gardons bien à l'esprit que les classes dirigeantes n'ont que faire des violences sociales entre exploités sauf dans les cas ou celles ci peuvent avoir un quelconque interêt immédiat permettant, soit de renforcer le pouvoir de l'état qui dès lors n'hésitera pas à jouer le rôle de "sauveur" tout comme les flics d'ailleurs , soit aura pour but d'empêcher une trop grande perturbation "morale" des "ressources humaines" pouvant mettre en danger la stabilité économique du capital et la fameuse "paix sociale" indispensable à son expansion mondiale.

je tiens aussi à rappeler que dans les sociétés ou communautés autogérés, l'enfermement de l'individu ayant tué ou violé n'existait pas, la prison est bel et bien une création de l'état, car qu'y a t'il de pire que la mort, et de plus inhumain que la privation de liberté ? et quel est le seul instrument capable d'une telle inhumanité mis à part "le plus froid des monstres froids", l'état lui même ?
souvenons nous aussi que pour les individus autogérés issu de la "piraterie" du 18éme siècle, les régles définissant la justice  n'était ni la mort, ni la privation de liberté, mais l'exil ou le banissement sur une île déserte, les pirates savaient déja trés bien ce que signifiait l'enfermement et quel était son rôle final pour l'état. c'est à dire celui d'être un instrument permettant de soumettre et de reconditionner les esprits rétifs à l'ordre établi.

le bannissement de la communauté était d'ailleurs pratiqué par la plupart des sociétés autogérés comme chez les tribus scandinaves par exemple qui pour rendre leurs jugements concernant les actes d'un individu formait un cercle avec tout les membres de la tribu autour de celui ci.

de toute façon la question des prisons est un probléme qui n'existe que parce que l'état existe, car dans une société  libre et autogéré les individus réunies en assemblées, sauront eux mêmes en fonction de leurs experiences et de leurs vécus, définir les régles correspondant à chacun des problémes spécifiques de la société...  demander aux  anarchistes, c'est à dire aux individus déja conscientisés, des propositions quand à la justice et aux crimes dans une société autogéré reviendrait presque à vouloir former une avant garde de la pensée libertaire, donc une autorité..
les anarchistes combattent toute forme d'autorité et d'avant gardisme afin de libérer l'individu de tout carcan morale et hiérarchique, donc de sa condition d'esclave, le reste concerne l'ensembles des individus libérés et conscientisés eux mêmes et pour lequelles  il leurs appartient de définir les régles de la société ou de les redéfinir si celles ci sont inadaptés à la réalité et au vécu... cela est d'ailleurs la plus grande force d'une société autogéré ou les régles définies par l'ensemble de la communauté ne sont jamais figés mais sont en constante évolution et adaptés aux besoins et à l'épanouissement.
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  libertad
02-01-08
à 09:56

Re:

Sur les anarchistes qui soutiennent la loi-cadre : Loi cadre : Une urgence pour les victimes, un pas contre le système patriarcal
Voir aussi : Nous appellons les femmes à prendre la rue la nuit du 8 mars

...nous marchons pour : ... l'adoption d'une loi cadre contre les violences...
Signatures : Alternative libertaire, Fédération anarchiste


Evidemment je suis complètement opposé aux violences d'où qu'elles viennent mais de là à soutenir une loi !
Baccata, tu dis : " le bannissement de la communauté était d'ailleurs pratiqué par la plupart des sociétés autogérés", je ne crois pas du tout que ce soit une solution car c'est reporter le problème ailleurs à moins d'isoler le banni des autres communautés. Ce serait une attitude un peu facile de se débarrasser des individus estimés asociaux de les renvoyer ailleurs. Non c'est une question qu'il faut affronter et ne pas fuir le problème et ne pas croire non plus que la solution naitra spontanément de l'assemblée autogérée.
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  baccata
02-01-08
à 11:39

Re:


bien évidemment en tant qu'individu je suis d'accord avec toi, je rejoint d'ailleurs l'idée de certains anars qui consiste à faire suivre un enseignement à l'individu ayant commis un crime pour que celui ci puisse rédiger un mémoire sur son acte afin qu'il puisse lui même analysé et expliqué aux autres le pourquoi de son acte qu'il présentera ensuite à la communauté, mais je n'ai pris cette exemple de certaines pratiques de communautés autogérés que pour réfléchir et imaginer quelles régles pourrait bien définir des assemblées autogérés quand à des violences ou viol entre individus.
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  libertad
02-01-08
à 12:00

Re:

Baccata lorsqu'un individu est accessible à la compréhension de son acte qu'il peut l'analyser et trouver les moyens de ne pas replonger, un communauté pourra décider si celui-ci peut ou non être réintégré dans la société. Le problème est beaucoup plus difficile pour ceux qui ne sont pas accessibles à ce genre de démarche ( qualifiés de "pervers" par la psychiatrie ) comme il n'est pas question de les éliminer physiquement puisque nous sommes opposés à la peine de mort, il faudra bien trouver un moyen de les séparer de la vie en société, sauf à les laisser reproduire leurs actes mais aucune société même anarchiste ne serait prête à celà, car il ne faudrait pas non plus laisser se développer "la loi du talion" ce qui pourrait parfaitement exister dans une société anarchiste où des individus estimeraient que la collectivité à failli en laissant se perpétuer des crimes et donc décideraient par eux-même l'élimination physique des "déviants" ayant commis de nouveaux crimes.
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  baccata
02-01-08
à 21:21

Re:


concernant la fédération "anarchiste" française et alternative libertaire, ces deux organisations et leurs "chefs spirituels" risquent fort par leurs compromis avec le pouvoir,  de non seulement faire perdre tout type de repères à des jeunes attirés par les idées anarchistes mais risquent aussi en légitimant la déléguation de pouvoir décisionnel de l'individu par le fait de réclamer ou soutenir une loi, (et c'est la leur plus grand crime) de faire passer les idées anarchistes pour une "utopie" de plus.. et ce malgré les mises en garde de nombreux auteurs à ce sujet.

en effet j'ai pu voir dans certaines villes, de nombreuses affiches "FA" demandant l'augmentation des salaires !?  ont à aussi pu voir la FA participer aux collectifs antilibéraux main dans la main avec des autoritaristes pronant un capitalisme d'état, c'est à dire le rallongement et le maintien de la chaîne de notre exploitation !
n'oublions pas non plus que la FA à toujours été fortement critiqué par d'anciens anarchistes de la cnt espagnol, et ce depuis sa création par Maurice Joyeux qui fut aussi le fondateur du syndicat réformiste Force Ouvrière.

c'est pourquoi je pense qu'aujourd'hui la plupart des organisations dites "anarchistes" ayant pignon sur rue comme la FA, sont à fuir, non seulement parce qu'elles sont visibles par le pouvoir et mettent en danger leurs membres (c'est encore plus vrai aujourd'hui), mais aussi parce que les nouveaux membres y sont poussés à une certaine intellectualisation de l'anarchie avec débats FA et collectifs FA ne rassemblant d'ailleurs que des membres de la FA, et mettant ainsi au placard tout types d'actions spontanés..

pour moi, seuls les autonomes ont aujourd'hui  adaptés leurs techniques de luttes au contexte présent et sont à mêmes de pouvoir résister..




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  Rakshasa
03-01-08
à 14:29

Re:

Sans parler de la CNT qui affiche pour la défense du pouvoir d'achat !!!
Mais pour les autonomes, il y a totos et totos. Envisager les autonomes comme un mouvement unitaire est erroné. Quant aux "techniques" de lutte de ceux-ci, je voudrais bien savoir ce qu'il y a de mieux que chez les encartés. Je me situe moi-même proche des totos, j'en suis certainement (puisqu'il faut des cases), j'ai été encarté pendant des années, et vraiment je ne vois pas ce que les totos ont de plus "efficace". Ca rame dur de partout surtout, ça patauge sec chez les totos comme à la FA/CNT.
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  baccata
03-01-08
à 21:02

Re:

je me suis mal exprimé :  groupes affinitaires
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  baccata
03-01-08
à 21:32

Re:

sur les groupes affinitaires : The Melbourne Activist’s Cook book : Les Groupes Affinitaires

Lu sur l'en dehors :
http://endehors.org/news/the-melbourne-activist-s-cook-book-les-groupes-affinitaires
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  Rakshasa
04-01-08
à 21:31

Re:

Oui c'est bien de ces affinitaires dont je fais partie aussi, mais je ne vois pas en quoi nous sommes plus efficaces. Je ne vois pas d'actions de réelle résistance, ça reste confidentiel et anecdotique. Quant aux "invisibles", ils sont googlisables et pas plus actifs ni pertinents que le premier Scalp venu.
Ce que je réalise surtout, c'est que nous ne sommes rien... anecdotiques... oui c'est ça... c'est bien la chose que totos et encartés ont en commun, et crois bien que je le déplore. Seulement je préfère me mettre cette situation bien en face des yeux afin de ne pas céder aux sirènes du narcissisme militant toto ou pas.
Répondre à ce commentaire

  baccata
05-01-08
à 14:03

Re:


elles sont plus efficaces dans le sens de la conscientisation libertaire des individus qui contrairement à la FA ou d'autres organisations prétendues "anarchistes", ne font généralement aucun compromis avec l'autorité. je crois d'autre part que discuter avec des gens en leurs apprenant à retrouver confiance en leurs capacités d'autogestion et d'émancipation envers toute forme de déléguation de pouvoir décisionnel n'est pas du tout anecdotique, car c'est aujourd'hui le plus grand mal que l'on puisse faire à l'état et aux possédants sans se mettre en danger ni se sacrifier, tout en préservant sa propre force de lutte.

encore une fois, quand je parle de l'efficacité des groupes affinitaires, je parle avant toute chose de leurs consciences véritablement anarchiste qui les poussent encore à ne pas commettre le crime de quémander des lois ou l'augmentation des salaires au pouvoir, donc de ne pas faire sombrer l'ideale d'émancipation anarchiste dans une totale contradiction qui n'échapperait à personne et pousserait les individus à rester dans l'ignorance de leurs servitude, chose auquel participe allégrement la FA et la CNT vignolles française. (l'AIT semble être la dernière organisation ayant pignon sur rue à rester fidèle à ses idées, même si celle ci est un peu trop visible)
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  Rakshasa
05-01-08
à 19:10

Re:

Sur les positions radicales des totos/affinitaires je suis plutôt d'accord avec toi. Mais par contre, là où le bas blesse c'est dans les pratiques autogestionnaires. Chez nombre d'affinitaires (pas tous évidemment) il y a de grosse carences organisationnelles en la matière, et l'on se retrouve souvent avec de l'auto-démerde mais pas de réel mouvement commun. De plus, depuis que la mode est à certains écrits (d'ailleurs peut-être déjà passés de mode en fait), certain(e)s ont pris pour argent comptant que les assemblées, conseils et autres moments de débat et d'organisation étaient inutiles ou ne devaient pas servir à la décision mais juste à la palabre. C'est une catastrophe, on se retrouve avec des personnes qui se démunissent elles-même de leur capacité à décider collectivement (je pense ici que ces personnes étendent la critique faite aux AGs d'étudiants à toutes les autres assemblées). Et à ce niveau là, on retrouve toutes les dérives autoritaires qui finissent par faire penser à du Léninisme groupusculaire plutôt qu'à de l'anarchisme.
Quant à être visibles ou invisibles, les derniers en date à se proclamer "invisibles" on les retrouve commentés dans Libé, Technikart et en gros tirage chez une maison d'édition qui elle, n'a rien d'invisible (je ne les cite pas , je préfère qu'ils restent invisibles :-)). Le blanquisme affiché c'est vraiment la tarte à la crème de l'activisme.
Bref, encore une fois, ceci n'est valable que pour une certaine frange des totos/affinitaires, et si je porte ces critiques, c'est qu'il me semble je fais partie des totos/affinitaires qui ont préféré faire autrement.
D'ailleurs, je te rejoins sur la stratégie des affinitaires que tu décris. Et je rajouterai que la grande cohérence donc d'une partie des autonomes/affinitaires c'est de réaliser l'autogestion maintenant de leur moyens de subsistance contrairement à la FA et à la CNT très habiles dans l'autogestion de la cafetière et de la photocopieuse...dommage qu'un tel potentiel s'enkyste dans les voies de garage de la militance.
Pour résumer, je pense que chez les totos/affinitaires on trouve le pire (pas mal de cheffaillon-e-s opportunistes et activistes nez-dans-le-guidon) et le meilleurs (des gens qui essaient de prendre en main tous les aspects de leur existence).
Et d'ailleurs, peut-être que ce que nous trouvons "efficace" vient du degré cohérence, car en somme, je ne peux m'empécher de nous trouver anecdotiques. Et peut-on parler d'efficacité pour de l'anecdotique ? (je crois que c'est moi qui ai fait rentrer ce terme  "efficace" dans la discussion...)
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