Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





Crée le 18 mai 2002

Pour nous contacter : endehors(a)no-log.org



D'où venons-nous ?


Nos références
( archives par thèmes )


Vous pouvez nous soutenir en commandant nos brochures :

Les éditions de L'En Dehors



Index des rubriques

Les collaborateurs et collaboratrices de l'En Dehors

Liens

A noter

Recherche

Archive : tous les articles

Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?

Une émission sur l’anarchisme sur le site de France-Culture

Lu sur groupe Nada : "Sur les docks, de France-Culture, a diffusé vendredi 12 octobre une émission consacrée à l’anarchisme : Champ libre - L’anarchisme, une révolution permanente On peut encore l’écouter sur le site de la radio durant un mois ou la télécharger en podcast ici. Vas-y donc voir avec tes oreilles, va.

La présentation par le site de l’émission :

Un documentaire de Frédéric Lavignette et Guillaume Baldy

Aujourd’hui, les anarchistes revendiqués comme tels sont souvent fédérés en groupes qui portent des noms du passé : groupe Élisée Reclus, groupe Louise Michel, groupe Kropotkine, groupe Proudhon, etc. Ces références aux théoriciens de la pensée anarchiste et à ses « héros » traduit bien la perpétuation des idées qu’entendent maintenir les militants actuels. À les entendre, ces derniers vous diront que rien n’a été fait depuis la fin du XIXe siècle pour favoriser la condition du salarié ou de l’opprimé. Alors pourquoi se départir de ces idées puisqu’elles sont encore valables ?

Au-delà d’une nostalgie souvent évidente pour cette marge politique, c’est donc depuis ce limon daté - souvent issu des luttes de la Commune de Paris ou de la résistance ouvrière de la deuxième Révolution industrielle - que se formule un état d’esprit adaptable à des revendications contemporaines. L’esprit de révolte demeure mais les modes de lutte se sont transposés à notre époque, en adoptant des visages différents.

Depuis cent vingt-cinq ans qu’existe leur association, les Amis de la Commune de Paris s’engagent à entretenir le souvenir d’une insurrection motivée par l’émancipation populaire. Certains animateurs de cette mémoire insurrectionnelle traversée par des idées libertaires, ont également su trouver, au-delà du schéma passé, de nouveaux axes de résistance contre les abus du pouvoir.

Loin de Paris, à Merlieux dans l’Aisne cette fois, la résistance se manifeste depuis les années soixante-dix. La communauté d’anarchistes qui a élu domicile dans ce petit village voisin de Laon au lendemain de 68, croit encore aux lendemains qui chantent. Et cela même si la tentative d’autogestion a montré ses limites au niveau du fonctionnement communal. L’organisation du Salon du Livre anarchiste et du Forum social libertaire montre en effet que les initiatives peuvent se situer sur d’autres terrains.

Par ailleurs, être anarchiste n’induit pas obligatoirement l’adhésion à un projet d’entreprise politique d’envergure. Certaines valeurs peuvent être adoptées par un simple rejet immédiat des valeurs du monde actuel. À ce titre, un récent article du Figaro (8 juin 2007), relevait les inquiétudes des autorités face à « la résurgence de groupes extrémistes » alors qualifiés d’ « autonomes », d’« ultras » ou encore d’« anarcho-autonomes ». Pour les services de police, les exemples de soulèvements consécutifs aux manifestations anti-CPE ou post-élection présidentielle (attaques de permanences politiques, incendies de voitures, affrontement avec les forces de l’ordre...) « rappellent de mauvais souvenirs : dans les années soixante-dix, les autonomes ont commencé par des actions similaires et cela s’est terminé par des bombes et des assassinats. »

Par l’intermédiaire de l’expérience vécue à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (on s’en souvient, cet établissement a été victime d’une occupation et d’une dégradation de ses locaux par de tels groupes informels au moment de la protestation anti-CPE), il nous sera possible de définir le profil et les motivations de ce courant libertaire hérité de mai 68 et orienté, cette fois, vers une « propagande par le fait », une « action directe ». Autant d’exemples qui démontrent que l’anarchisme est un mouvement de pensée aux manifestations multiples.

Avec :

- Gaetano Manfredonia, historien de l’anarchisme ;
- Sylvain Boulouque, chercheur au Laboratoire de Sociologie Philosophie Anthropologie et Politiques de Nanterre Paris X (Sophiapol) ;
- Jean-Louis Robert et Pascal Bonnefemne, animateurs de l’association des Amis de la Commune ;
- Dominique Lestrat, du Groupe Kropotkine, de la Fédération anarchiste, et animateur de Salon du Livre anarchiste et du Forum social libertaire de Merlieux (Aisne) ;
- des militants anarchistes de la Fédération anarchiste et des groupes locaux.

L’ambiance musicale de ce documentaire est due à Riton la Manivelle, ainsi qu’aux Quatre Barbus, Jacques Marchais et Bérurier Noir.

- Producteur coordonnateur : Joseph Confavreux
- Producteur délégué : Frédéric Lavignette
- Réalisation : Guillaume Baldy

Ecrit par libertad, à 20:22 dans la rubrique "Actualité".



Modèle de mise en page par Milouse - Version  XML   atom