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Eté 2007 : grévistes, pas vacanciers !
Lu sur Collectif RTO : "un mois de grève de sous-traitants d’une mine de cuivre chilienne
La quasi-totalité des 30.000 travailleurs sous-traitants de l’entreprise Codelco, premier producteur mondial de cuivre, est en grève depuis un mois.

Les grévistes demandent l’application d’une récente loi chilienne sur la sous-traitance, qui stipule qui les travailleurs effectuant des tâches permanentes doivent être embauchés par l’entreprise, ainsi que des avancées sur le logement, la santé et l’éducation.

Dans les mines de cuivre chiliennes de Codelco, seulement 38% des travailleurs sont directement salariés de l’entreprise, avec les avantages que cela comporte : soins gratuits, bourses pour l’école des enfants, vêtements de travail assurant une meilleure protection, et salaires plus élevés. Les employés des sous-traitants gagnent environ un tiers du salaire des salariés de codelco, et sont les plus durement frappés par les conditions de travail, difficiles, voire dangereuses. Sur les 27 travailleurs morts depuis 2003, 25 étaient chez des sous-traitants.

Face au directeur de la Codelco, soutenu soutenu par le ministre des Finances puis par la présidente Michelle Bachelet elle-même, les manifestations des grévistes se sont tranformées en affrontements avec les forces de l’ordre. Des dizaines de grévistes sont blessés. Des travailleurs de la mine El Teniente, directement salariés de la Codelco, se mettent en grève pour 4 jours fin juillet.

Les grévistes devaient reprendre le travail le 1er août, après un compromis trouvé avec l’intervention d’un évêque catholique, qui prévoit une prime de production annuelle de 630 euros, un dédommagement pour une partie des jours non travaillés et l’annulation des centaines de licenciements pour faits de grève, sauf pour les travailleurs accusés de violence.

Débrayage dans la plus grosse usine automobile russe

Plusieurs centaines d’ouvriers de l’usine automobile du groupe Avtovaz à Togliatti (sud de la Russie) ont fait grève le 1er août 2007 en guise "d’avertissement". Ils exigent une hausse conséquente des salaires, de 15 000 roubles (en moyenne) à 25 000 roubles (soit de 429 à 716 euros environ).
Plusieurs centaines de policiers ont été mobilisés aux abords de l’usine ce jour-là.

Selon une syndicaliste d’Unité (un syndicat indépendant), trois membres du syndicat ont été interpellés par la police au début de la semaine, et l’un d’entre eux a été détenu trois jours pour avoir « soi-disant » résisté lors de son arrestation.

Avtovaz est un groupe public et le premier constructeur automobile russe, employant au total 108.000 personnes sur le site.

La lutte se poursuit contre l’externalisation de 3 centres d’appel SFR

Après le rejet d’un recours juridique, 3 centres d’appel clients SFR ont été "externalisés" vers le privé le 1er août (voir nos articles grèves du joli mois de mai 2007 et grèves fin juin 2007). Mais cela ne s’est pas fait sans bruit.

Ce sont près de 2000 salariés des centres de Toulouse, Poitiers et Lyon qui ont été "transférés", comme de simples meubles, à des entreprises sous-traitantes. Le jour du transfert, les travailleurs de Toulouse ont bloqué l’entrée des locaux, et poursuivi leur grève le lendemain (suivie par 90% du personnel). Ceux de Poitiers ont organisé un cortège funèbre. A Lyon, 80% des employés étaient absents le 1er jour après le transfert, en congés ou en arrêt-maladie.

Et on ne peut pas leur donner tort. Outre le risque de perdre des avantages en terme de salaire et de prime, de voir un boulot de "chargés de clientèle" déjà pas toujours génial se transformer en job de "téléconseillers" sous pression et expédiant les appels à la chaine, les entreprises "repreneuses" ont l’air éminemment sympathiques !

A Toulouse, le changement de patron s’est fait avec les vigiles. A Lyon, également repris par la société Teleperformance, les mails et dossiers des employés ont été effacés, et un règlement intérieur absolument pas strict a été mis en place : tests pour l’alcoll et les stupéfiants, interdiction d’avoir des documents personnels sur le lieu de travail (et les tracts, ça compte ?)...

Grévistes, pas braqueurs !

Le 19 juillet, trois grévistes du centre SFR de Lyon arrivent à 6 heures du matin, le visage masqué et portant des gants, afin de cadenasser les entrées. Un voisin vigilant et matinal, croyant à un braquage, appelle alors la police. Les trois salariés en lutte sont interpellés et passeront quelques heures au commissariat.

Trois semaines de grève des employés municipaux de Vancouver

Dans le cadre des négociations collectives, sur la sécurité de l’emploi, les avantages sociaux et les salaires, plusieurs milliers d’employés de la municipalité de Vancouver sont en grève depuis le 20 juillet 2007. Il y a les éboueurs et les employés des déchetteries (avec les habituels tas d’ordures), les animateurs des "camps de jour" pour les enfants, les bibliothécaires, mais aussi les employés des services d’urbanisme, qui doivent contrôler régulièrement les opérations immobilières, ce qui a sérieusement ralenti les chantiers de construction (et on sait que dans ce secteur, le moindre retard fait perdre de grosses sommes)...
Une partie des employés a repris le travail après deux semaines de grève, mais les autres continuent... Sauf ceux travaillant dans des services jugés essentiels, où la grève est limitée par des lois, ce qui est le cas des pompiers ou des policiers.

Deux mille mineurs mexicains licenciés pour avoir fait grève

Un mouvement de grève a démarré le 30 juillet dans les mines de Cananea (cuivre, 605.660 t produites en 2006), Unidad Taxco (argent) et Unidad San Martin (or et argent), au Mexique, pour de meilleures conditions de travail, malgré des tensions dans le syndicat, dont le leader est accusé de détournement de fonds.

Prétendant que la grève est illégale et que les mineurs avaient 24h pour reprendre le travail, la direction a licencié les deux tiers des 3000 grévistes.

Grève d’ouvriers sri-lankais sur l’ile Maurice

Début août, 400 ouvriers sri-lankais de l’usine Tropic Knits, sur l’ile Maurice, se sont mis en grève. Tout d’abord pour protester contre une fuite d’eau dans leur dortoir, puis pour obtenir de meilleures conditions d’hébergement et des hausses de salaire de Rs 2 800 à Rs 7 000 par mois, ce qui leur avait été annoncé par l’agent qui les a recrutés.

Même s’ils se doutent que leurs revendications sera difficilement acceptée par la direction, car, comme le dit un des porte-paroles des ouvriers, "si la demande des ouvriers sri-lankais est agréée, d’autres ouvriers étrangers en feront de même. Ce sera alors un cycle infernal", ils sont déterminés, et ont refusé des primes de productivité.

L’usine Eurofence de Doulevant paralysée

C’est une usine de Haute-Marne, filiale de la société suédoise Gunnebo. Les salariés, de la production comme des bureaux, se sont mis en grève illimitée le 25 juillet, tout simplement pour ne pas voir leur rémunération globale baisser en 2007. Alors que les frais de marketing et les salaires des hauts dirigeants ont été augmenté, on annonce aux salariés qu’ils n’auront pas de prime de participation cette année, soit l’équivalent d’un mois de salaire en moins.

Les grévistes, qui campent jour et nuit devant l’usine, refusent le préalable de la direction : "reprenez le travail, on discute après". « On ne se fera pas avoir comme en 2004 », raconte un des grévistes, « nous avions repris le travail avant d’avoir obtenu satisfaction et après c’était trop tard. »

Au 4ème jour de grève, alors que les négociations semblent rompues, les grévistes reçoivent le soutien moral et financier du syndicat de l’usine VPE (Vallourec Précision Etirage) de Rachecourt qui appartient au groupe Groupe allemand Salzgitter. Pas de signe des élus locaux, qui selon certains ouvriers « se moquent du sort des grévistes et de la situation des salariés d’Eurofence »

Au 6ème jour de grève, un accord est obtenu : une enveloppe de 158 000 euros est débloquée pour payer aux employés une compensation de la prime, mais les jours de grève ne seront pas payés.
Ecrit par libertad, à 16:56 dans la rubrique "Social".



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