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L'En Dehors


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RAFLES
TROIS FAMILLES ARRÊTEES CE MATIN DANS LEURS CHAMBRES D'HÔTEL AVEC LEURS ENFANTS

Parmi elles, la famille de Neli, scolarisée à l'école Elémentaire Ferdinand de Lesseps pour laquelle une importante mobilisation avait conduit le cabinet du Préfet de la Haute-Garonne à recevoir une délégation et s'engager à réexaminer la situation de la famille. M. ZABOURAEF délégué par Monsieur le Préfet pour recevoir cette délégation devait, sur la base de l'entier dossier qui lui a été remis le 19 avril (le lendemain du rendez-vous) apporter une réponse. Il semble qu'elle vient d'être prise, sans sommation.


Membres du Réseau Education Sans Frontière 31 et parrainnées, ces trois familles résident à Toulouse depuis plusieurs années. Déboutées du droit d'asile (elles ont toutes trois quitté leurs pays en raison des risques et des persécutions) et de la circulaire de Sarkozy censée régulariser certaines familles dont les enfants étaient scolarisés, elles avaient toutes entrepris des démarches pour se voir reconnaître un droit au séjour et au travail en France afin de pouvoir élever leurs enfants dans la dignité. Elles devaient d'ailleurs bénéficier d'un relogement temporaire en appartement et quitter aujourd'hui les hôtels.

De plus, nous apprenons à l'instant, le transfert de Neli et sa famille vers le centre de rétention de Marseille : comme pour la famille Raba, de triste mémoire, l'administration a décidé d'éloigner géographiquement cette famille des soutiens espérant probablement éviter ainsi une trop forte mobilisation. Il n'y a aucune autre raison objective à ce transfert puisque le secteur famille du centre de Cornebarrieu est vide.

C'est sans compter avec la détermination des très nombreux citoyens et citoyennes engagés dans le réseau, de la mobilisation des écoles, du personnel éducatif et des parents d'élèves, c'est ignorer l'attention particulière et le soutien actif manifesté par de très nombreux élus pour rappeler que la place des ces quatre petites filles n'est pas en rétention (Nelli, 9 ans, Séphora, 3 ans, Kenge Clémence, 1 an, Delphine, 3 ans) mais dans leurs écoles toulousaines auprès de leurs parrains et marraines en sécurité et en toute légalité.

Première initiative :

RASSEMBLEMENT DEVANT L'ECOLE FERDINAND DE LESSEPS - ce soir - 17H

correspondant


Ecrit par , à 16:13 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires :

  Correspondant
30-05-07
à 17:33

RAFLES... suite



"Est ce que je suis en prison ? je veux retourner à l'école ! "

Néli, 8 ans vient de passer sa première nuit au centre de rétention de Marseille. La première nuit d’une enfant dans cette prison, comme elle l’appelle.

A l’initiative du Réseau Education Sans Frontières une quarantaine de personnes se sont rassemblées ce mercredi 30 mai devant le centre de rétention dès son ouverture afin de rendre visite à la famille AL KHALILI

Arrivée la veille depuis Toulouse, cette famille avait été raflée à 6h du matin dans sa chambre d’hôtel, bien qu’ayant introduit un recours contre un arrêté d’expulsion. Seul leur fils de 18 ans, sorti, y a échappé. Mais que va-t-il faire seul ?

D’origine arménienne,* née à Bakou en Azerbaïdjan, Mme Al Khalili n’est reconnue par aucun de ces deux pays. Seront-ils expulsés vers la Russie dont M. Khalili a la nationalité alors qu’ils vivent depuis 5 ans en France ?

Répondre à ce commentaire

  Correspondant
31-05-07
à 17:00

Re: RAFLES... suite

jeudi 31 mai 2007  13h

 

Le cauchemar se termine pour Neli, 8 ans, et ses parents

 

La famille AL KHALILI devrait être libérée dans l’après midi du centre de rétention de Marseille après deux nuits passées enfermée.


Trimballée en voiture depuis Toulouse dans la journée du mardi 29 mai, cette famille sans papiers d’origine russe avait été raflée dans son hôtel à 6h du matin. Depuis, aussi bien à Toulouse qu’à Marseille, une vigilance extrême et une mobilisation spontanée se sont développées. Ce matin, tout comme la veille, une cinquantaine de personne se rassemblait devant le centre de rétention de Marseille à l’occasion de l’audience devant le Juge des Libertés et de la Détention (JLD)


Finalement la Juge a décidé de rendre la liberté à Neli et ses parents pour diverses irrégularités dans la procédure d’arrestation et de mise en rétention :


- absence de signature de la préfecture de Haute Garonne saisissant le JLD


- arrestation déloyale et douteuse le 29 mai à Toulouse car la PAF de Marseille était prévenue dès le 25 mai de l’arrivée de cette famille !


- non justification du transfert vers Marseille alors que le centre de rétention de Toulouse pouvait (malheureusement) enfermer cette famille (attestation de la Cimade de places libres), ce qui a porté atteinte pendant plus de 7h aux droits de la défense

 

En toute logique, puisque la famille est désormais libre, les avocats de la famille Al Khalili  vont demander l’annulation de l’audience au TA de Marseille vendredi 1er Juin (appel contre l’OQTF pris en urgence suite à l’arrestation de cette famille qui n’a plus lieu d’être car la procédure vient d’être cassée).


La famille Al Khalili doit passer devant le TA de Toulouse le 26 juin pour contester l’OQTF pris antérieurement contre elle. Elle doit donc retourner à Toulouse au plus vite et Neli retrouver ses camarades de classe dès demain.

 

RESF reste extrêmement vigilant notamment en cas d’appel du parquet de la décision du JLD.
Répondre à ce commentaire

  Correspondant
31-05-07
à 17:05

Re: RAFLES... suite

DERNIERE MINUTE :
12h23 le 31 mai
 
CHASSE A L'ENFANT : L'ESCALADE MISE EN ECHEC
 
La délégation LDH présente à l'audience du JLD vient de nous faire savoir que la juge Madame Mée a déclaré la procédure diligentée par le préfet de Hte Garonne nulle pour deux raisons principales :
 
- la première raison concerne la "douteuse" dénonciation anonyme reçue par la préfecture de Hte Garonne alors que la famille est logée dans des locaux gérés et contrôlés par la DASS
 
- le 2e moyen qui justifie la nullité de la procédure concerne la situation de non-droit pendant les 7 heures du transfert de la famille de Toulouse à Marseille.
 
La famille AL KHALILI et leur petite fille de 8 ans vont retrouver leur liberté à 16h23, sauf si le procureur fait appel, ce qui nous étonnerait compte tenu de l'intervention de la LDH après de ses services.

>
Répondre à ce commentaire

  Correspondant
01-06-07
à 09:24

Re: RAFLES... suite

Aprés le simulacre de justice le 31 mai au centre de rétention de Cornebarrieu J'ai envoyé le texte ci-joint à la presse. Bernard Marquié
>
Le Centre de rétention administratif de Cornebarrieu zone de non droit !
>
Trois petites filles Séphora 3ans, Clémence 1an, Delphine 3 ans sont maintenues en prison depuis 3 jours au mépris du plus élémentaire respect de la personne humaine et du droit des enfants. Elles sont nées en France et leurs parents sans papiers risquent leur vie s'ils sont renvoyés dans leur pays le CONGO (RDC)
>
A l'origine de l'affaire une rafle organisée par la préfecture avec la complicité de la DDASS. En effet, mardi 28 mai 2007 à 6 heures la police est venue arrêter 3 familles dans les hôtels où elles étaient logées par la DDASS qui leur avait promis pour les jours suivants des logements en appartements. Les arrestations étaient planifiées de longue date puisque pour une famille des places avaient été réservées au centre de rétention de Marseille des vendredi dernier. Les 2 autres familles ont été avec leurs enfants enfermées au centre de Cornebarrieu et aujourd'hui 31 mai 2007 elles comparaissaient devant le juge des libertés Monsieur OULES.
>
C'est la première fois que j'assistais à ce genre de séance que je ne peux pas qualifier d'exercice de justice.
>
Monsieur OULES juge des libertés (le mal nommé) avait quinze dossiers à examiner dossiers d'origines et de causes toutes différentes.
>
Tout d'abord un juge des libertés qui trouve normal de siéger derrière des barbelés avec un policier armé dans son dos ne me parait pas qualifié pour juger de la liberté. La démonstration des avocats que de multiples infractions aux procédures s'étaient produites (infractions qui ont d'ailleurs justifié la remise en liberté de la famille envoyée à Marseille), la présence d'enfants en bas âge qui comparaissaient devant lui sans avoir commis d'infraction et qui s'ils en avaient commis auraient bénéficié d'un juge pour enfants et d'une procédure spéciale , le fait que le père de Clémence et Delphine ait été emmené devant lui par les policiers alors qu'il n'avait aucun dossier le concernant et qu'il est maintenu en détention illégalement depuis plus de 48 heures ; tout cela ne l'a pas intéressé et il a rendu le même jugement pour tous les dossiers : maintien en détention.
>
> Une seule chose l'a perturbé : un coup de téléphone d'un officier de la PAF qui demandait rapidement la présence d'une interprète pour une arrestation en cours. Et là monsieur Oulés a interrompu sa délibération pour rendre rapidement 4 jugements qui nécessitaient la présence de ladite interprète. Que ne ferait-il pas pour aider la police.
>
> Monsieur Oulés n'est pas juge des libertés, c'est un auxiliaire de la préfecture !
>
> En ce moment Mr le Président de la République fait beaucoup référence à Guy Moquet ; je me suis toujours demandé comment un gamin de 17ans avait pu être livré au peloton allemand par la justice, l'administration et la police française ; aujourd'hui j'ai compris. Dans le cadre des familles sans papiers on ne peut pas faire confiance à la justice de ce pays la solidarité doit s'affranchir de la légalité.
>
> Bernard Marquié

Vice président du Conseil Régional Midi Pyrénées
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