L'En Dehors

Les bourgeois se sont ceux qui vivent de l'exploitation d'autrui, patrons, proprietaires.
L'humain que tu decris dans ton article est peut-etre tout simplement un proletaire qui se laisse bercer par le monde.

Et si l'humain que tu decris est un crétin, nous sommes entourés de millions de crétins, moi y compris. Seul toi et quelques autres ont la chance de connaitre la vérité et l'intelligence. La revolution est en marche, et à voir cet article dégoulinant d'intolérance et de raccourcis, elle n'a pas belle gueule !

Ne te trompe pas de cibles "camarade" ... !

Oula! Un pamphlet qui rénove la notion de petit bourgeois ce n'est pas non plus la mer à boire ! Mais je suis bien d'accord avec toi sur le côté excessif  du "je taille un costard". De là à voir une révolution en marche, un article dégoulinant d'intolérance...qui se sent morveux se mouche comme on dit. Les bourgeois, c'est aussi les petitEs et grandEs cadres et bureaucrates, valets aux ordres des exploiteurs que tu pointes du doigt, les servants servils des gros bourges. A conseil donné, conseil rendu: ne soit pas trop angélique camarade.
Et puis, sans répéter que se sont des crétins, on pourra aisément admettre que petits et gros bourges, ceux qui font que le monde est ce qu'il est, ne sont pas bien fins. Si si, regarde autour de toi. Faut-il te faire un dessin ?

C'est largement discutable mais les petits et grands cardres ne sont pas plus aux ordres de la bourgeoisie que les ouvriers, fier de leurs travails, de leurs patrons, de leurs tv, de leurs bagnolles, etc .. (sisi, ca existe).

Le monde est ce qu'il est car nous y sommes justement tous endoctrinés, cadres commes ouvriers.
C'est pas bien fin comme tu dis, c'est meme de la betise, mais la revolution on ne la fera pas entre nous, c'est du peuple (cadres et ouvriers, encore une fois) qu'elle viendra.

ps: je ne defends pas plus les cadres qe les ouviers, comme tu le sous-entends, et je suis loin d'etre cadre.

" Le petit anarchiste début de siècle peaufine ses recoins ténébreux. Il veut imposer son image née de quelques malheurs familiaux et professionnels et  chante sous la douche et rêve de passer à la postérité dans le petit fanzine de sa federation regionale. Il dit " Dieu est mort" en allumant son barbecue. Enfile des perles à rebours et son sweat capuche qui tombe mal. Il n'est qu'un coin de mouchoir en papier, un appendice superflu errant dans les couloirs de la société. Il pleure sur son blog, hurle au monde de la toile sa solitude de bouton décousu. Il ne trouve plus ses mots et se prend les pieds dans ses phrases à rallonge automatique. Il cultive son tragique de répétition en jetant un oeil désabusé sur ses fiches d'auteurs des années 1900. Il taille des costumes sur mesure à tous les humains, ses ennemis potentiels. Le petit anarchiste début de siècle pense à sa fin prochaine quelque part dans la vie. Et s'en vante.
Il fait de la politique tous les cinq ou dix minutes. Il construit ses idées au rythme de ses humeurs. Il se déclare indécis dans les salons du prêt à casser. Le soir, il pète, seul, devant son ordinateur. Rote en AG pour "se noyer dans la masse".  Il veut se fondre dans les nouveaux objets communicationnels et fouille dans les poubelles numériques. Il obéit à ses impostures, offense la dignité humaine. Il cherche à mettre un peu de désordre dans l'organisation de son moi brûlant. Il souhaite secrètement se sentir lui-même en tant que présence globale et de ce fait unique. Il est stirnerien par habitude. Et surtout un crétin qui s'ignore.