Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





Crée le 18 mai 2002

Pour nous contacter : endehors(a)no-log.org



D'où venons-nous ?


Nos références
( archives par thèmes )


Vous pouvez nous soutenir en commandant nos brochures :

Les éditions de L'En Dehors



Index des rubriques

Les collaborateurs et collaboratrices de l'En Dehors

Liens

A noter

Recherche

Archive : tous les articles

Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?

A Gare du Nord, comme ailleurs, ce qui doit arriver arrive.
--> GRATUITE DES TRANSPORTS POUR TOUS LES CHOMEURS ET PRECAIRES MAINTENANT !

(PNG) lu sur hns-info : " Hier des centaines de personnes, manifestement jeunes et moins jeunes ont laissé exploser leur colère face à un contrôle de billets mené avec violence.

Si chacun des candidats à la présidentielle ne manquera pas d’utiliser l’évènement pour appuyer ses discours sécuritaires, aucun ne pose la question toute simple qui devrait immédiatement venir à l’esprit : quelle est l’utilité des contrôles et plus généralement des transports payants.

Toutes les études à ce sujet le montrent : des transports en libre accès pour tous ne couteraient pas plus cher à la collectivité en Ile de France, pour la bonne et simple raison, que le prix du contrôle, qui inclut le salaire des contrôleurs, le prix des appareils de validation, mais aussi celui des interventions de la police est bien supérieur à ce que rapportent aux transporteurs le profit de la vente des titres de transport.

L’exemple de la Gare du Nord est d’ailleurs parlant puisque des millions d’euros ont été récemment consacrés à la mise en place de nouvelles barrières.

L’objet des contrôles est donc ailleurs : le fait est qu’ils permettent aujourd’hui d’interdire l’accès aux transports à une bonne partie des pauvres, jeunes ou moins jeunes, ou de le conditionner à une prise de risque importante : quiconque voyage sans billets ne s’expose pas seulement aux violences des polices publiques privées, mais aussi à des amendes qui conduisent très rapidement au blocage des comptes bancaires, mais aussi et encore à des peines de prisons au bout d’une dizaine d’amendes (Loi de Sécurité Quotidienne).
Sans compter bien évidemment les innombrables arrestations de sans-papiers que permettent les contrôles , et qui seraient encore bien plus nombreuses sans la mobilisation d’une partie des salariés des transporteurs.

Le Conseil Régional et ses élus de gauche, à la tête du STIF sont en mesure de décréter immédiatement la gratuité des transports pour tous les chômeurs et précaires. Ils savent tout cela, ils ne peuvent l’ignorer, puisqu’ils ont tous souhaité recevoir les associations de chômeurs et précaires, avant de prendre une décision sur la tarification sociale. Certains, comme Malika Zediri ou Claire Villiers sont d’ailleurs issus de ces mouvements.

Ces décisions ne reflètent en rien les promesses électorales de 2004 : la gratuité est attribuée aux seuls Rmistes, qui pourraient s’en réjouir si elle n’était conditionnée à un renouvellement du dossier tous les trois mois, au lieu d’être attribuée pour un an.
Les précaires qui ont la CMU-C ont eux 75% de réduction : mais évidemment, ce système pénalise ceux qui habitent en banlieue, soixante quinze pour cent d’une carte orange cinq zones, c’est déjà vingt-cinq euros pour chaque membre du foyer.

Pour ceux dont les ressources dépassent ce seuil de la CMU- C ( un peu plus de cinq cent euros mensuels), il n’y a rien : rien pour les précaires en intérim ou autres, rien pour les chômeurs de qui pourtant l’on exige d’être mobiles en permanence, rien pour leurs ayant droit, dont beaucoup de jeunes qui n’ont pas accès à la carte "Imagine R".

Rien donc pour l’immense majorité des précaires et des pauvres franciliens qui ont donc le choix entre ne pas se déplacer ou frauder et risquer les contrôles musclés, les amendes et condamnations.
Une partie a hier fait un autre choix celui de la solidarité et de la résistance face aux contrôles et à la criminalisation.

Dans l’attente d’une véritable politique sociale d’accès aux transports pour toutes et toutes, que faire d’autre ?


AC !

23 Bis rue Mathis, 75019 // Tel : 01 40 09 27 49 // www.ac.eu.org

Ecrit par patrick83, à 19:23 dans la rubrique "Actualité".



Modèle de mise en page par Milouse - Version  XML   atom