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Libres Enfants de Summerhill
Tandis que la doctrine classique conçoit la discipline comme le moyen de l'instruction, Neill défend l'idéal d'une école où l'enfant puisse librement exercer ses facultés et choisir selon ses penchants son objet d'étude.Cet enseignement à la carte, fait pour des élèves dont la spontanéité créatrice aurait été brisée par les contraintes des programmes d'institutions normatives, aurait trouvé, dans le centre de Summerhill, l'occasion d'une expérimentation inédite et réussie. Relatant de nombreux sauvetages pédagogiques, l'auteur ne prétend pas néanmoins universaliser un modèle d'éducation.

Livre-culte d'adolescents et de pédagogues à la recherche d'innovations, cet ouvrage porte l'empreinte d'une idéologie libertaire, devenue dominante depuis 1968. La dénonciation de la violence institutionnelle est au centre de cet ouvrage. Or, le problème central de l'école est désormais moins l'excès d'autorité que son dépérissement. Aujourd'hui, ce témoignage suscitera des réflexions contradictoires sur les choix pédagogiques : que choisir entre la liberté et la contrainte ? --Paul Klein

Libres Enfants de Summerhill
de Alexander Sutherland Neill
Ecrit par libertad, à 18:39 dans la rubrique "Pour comprendre".

Commentaires :

  COIFFARD CHRISTINE
20-12-04
à 17:04

Libres Enfants de Summerhill

Bonjour,

Je suis à la recherche d'un lieu où s'exerce une telle pédagogie. Si vous-même ou des personnes de votre réseau en ont connaissance, pouvez vous m'en informer.
Je vous en remercie d'avance.
Christine Coiffard
Répondre à ce commentaire

  Anonyme
20-12-04
à 19:38

Re: Libres Enfants de Summerhill

Répondre à ce commentaire

  Anonyme
20-12-04
à 22:54

Re: Libres Enfants de Summerhill

Bonjour, chère Christine Coiffard

Le lien proposé par un lecteur du site vers le mouvement Freinet est intéressant, mais tu dis chercher "un lieu", or les instits Freinet pour la plupart exercent leur pédagogie dans le cadre d'établissements par ailleurs normaux (c'est-à-dire normatifs). Tu risques donc de ne pas trouver là ce que tu cherches. Je te propose un lien à la fois plus criticable (il faut savoir trier, prendre position) mais cependant plus riche, plus varié en tout cas :
http://www.multimania.com/possible/
ou http://membres.lycos.fr/possible/art8a.htm
Cependant ne nous leurrons pas, la lecture de Libres enfants de Summerhill a été extrêmement importante pour moi il y a 20 ans (j'ai compris par antithèse comment on m'avait détruit dans l'école-caserne, et j'ai pu préciser ma haine de l'école capitaliste de l'Etat français, et me "déculpabiliser" de l'état dans lequel je m'étais retrouvé), mais il n'y a pas de lieu équivalent aujourd'hui. Il y a eu la magnifique tentative de Bonaventure dont 2 des animateurs ont fait parler d'eux malgré eux récemment en passant 96 heures en garde à vue pour avoir accueilli dans leur école un enfant de 3 à 8 ans dont les parents se sont révélés être des militants d'ETA ( http://endehors.org/news/6641.shtml ). Mais Bonaventure a cessé son expérience il y a quelques années, hélas. Quoi d'autre ? L'école de la Neuville, toujours vivante, pour des enfants souvent placés là par les services sociaux. Le Lycée Autogéré de Paris, toujours vaillant, pour les élèves de l'âge du lycée. Mais d'ailleurs à ce propos, que cherches-tu ? Un lieu où s'exerce une pédagogie type Summerhill. Mais où ? Et pour des élèves de quel âge ? Et pourquoi recherches-tu un tel lieu ? Pour tes enfants ? Pour ton métier ? Pour répondre à des questions personnelles ? Parles-nous un peu de toi, chère Christine, et peut-être nous pourrons être plus précis dans nos réponses.

L'Unique (les cahiers au feu, la maîtresse au milieu)
Répondre à ce commentaire

  Anonyme
21-12-04
à 21:50

Re: Re: Libres Enfants de Summerhill

Bonjour,

Il n'y a pas, il n'y a jamais eu, aucune expérience de type "Summerhill" en France.
On le comprend aisément à la lecture d'un témoignage d'un "house-parent" du lieu, en y passant quelque temps, ou... en lisant :
http://ecolesdifferentes.free.fr/art19j.htm
(ce lien vous évite de passer par les ignobles pubs de lycos ex-multimania).
Vous y verrez, entre autres, que Summerhill, toute petite structure, ne concerne d'ailleurs en fait que très peu d'anglais...

Il y a une quinzaine d'années, deux anciens de S., un anglais et une française, avaient tenté de créer un "clone", une "annexe" (?!) en France. Ils avaient même déjà acheté une grande propriété dans le lyonnais. Et ont finalement renoncé.
Leurs enfants sont à Summerhill...

Quant à la Neuville :
- c'est un lieu 100% "Pédagogie Institutionnelle" (Oury). Il en faudrait cent autour de Paris. MAIS ça n'a strictement RIEN à voir avec S.
- effectivement, aujourd'hui la quasi-totalité des enfants sont des placements DDASS/ASE avec "prix de journée".

A suivre ?

Roger Auffrand

Répondre à ce commentaire

  Anonyme
21-12-04
à 23:14

Re: Re: Re: Libres Enfants de Summerhill

Je ne comprends pas bien ce commentaire ("Il n'y a pas, il n'y a jamais eu, aucune expérience de type "Summerhill" en France. On le comprend aisément..."). Non je ne comprends pas, ni aisément, ni difficilement.
Sauf à être lexico-rigide. OK, Summerhill c'est Summerhill, Bonaventure c'est Bonaventure, La Neuville c'est La Neuville, moi je suis moi, chacun est Unique, chaque expérience est unique, et on peut balancer à la corbeille les mots "type, genre, tel-le, comme, à la façon de, semblable, comparable, etc." Rien n'est indiscutablement comparable. Cependant, sans vouloir abuser des catégories et des étiquettes, je connais des gens qui sont plutôt fachos, et j'en connais d'autres qui sont plutôt anars. Et je connais des lieux où on "accueille" les enfants où il s'agit de se soumettre à des règles décidées d'en haut qu'on en comprenne la justification ou pas, et d'autres où les règles sont instituées par les enfants. Plus ou moins largement. Avec plus ou moins de souplesse (Un prof d'un lycée autogéré je ne sais plus lequel, me racontait qu'ils s'étaient rendu compte au bout d'un moment que si les AG étaient présidées à moitié par des élèves et à moitié par des profs, toutes les AG à l'ordre du jour desquelles se trouvait un problème sérieux voire grave avaient été présidées par un prof !). Alors il m'a semblé que la demande de Christine n'était pas strictement "est-ce que Summerhill existe en france ?" mais quelque chose comme "Où est-ce qu'on mène une pédagogie un peu moins con qu'ailleurs. Parce que sans vouloir catégoriser outrageusement, les cons ça existe (même s'il est bienséant de prétendre qu'on est toujours le con de quelqu'un - y'en a qui sont quand même les cons de pas mal de monde à eux tous seuls, non ?).
Bon, j'arrête. Mais il n'empêche que je ne PEUX pas comprendre (mon esprit libre refuse cette programmation-là) une phrase comme "Quant à la Neuville : c'est un lieu 100% "Pédagogie Institutionnelle" (Oury). Il en faudrait cent autour de Paris. MAIS ça n'a strictement RIEN à voir avec Summerhill." Si, j'affirme que ça a beaucoup à voir. Ou alors toute communication entre êtres humains est impossible. (Ce que je ne suis pas loin de penser, au fond, mais j'essaye quand même - de toute façon j'ai que ça à foutre tant que je suis sur terre)

L'Unique, pas commode avec les tiroirs.
Répondre à ce commentaire

  Anonyme
21-12-04
à 23:52

Re: Re: Re: Re: Libres Enfants de Summerhill

Re-

Je suis comme toi : je ne sais pas, très exactement ce que recherche Christine C (cf les questions que tui lui poses !).
Je lis :
"Je suis à la recherche d'un lieu où s'exerce une telle pédagogie".

... et je réponds : aucun.

Je connais assez S. pour pouvoir dire que le mot même de "pédagogie" ne les intéresse guère, ou en tout cas, n'a absolument pas du tout le même sens qu'à La Neuville (P.I. : ils y tiennent !), ou que dans une classe Freinet.
Ce n'est pas une question de "tiroirs" !

Et la réalité, les réalités, le quotidien, tout ce qui fait que Summerhill est S., est visible sur place, lisible dans toutes leurs publications, leur site. Et, très résumé, sur la page dont j'ai donné le lien.

Oury n'avait pas de mots assez durs pour qualifier Summerhill et autres "dérives pré- ou post-soixanthuitardes".
Quant à Dolto, je ne la vois pas s'émerveiller au sujet de S.
Fonctionnement quotidien de S. // La Neuville : RIEN à voir !
Le seul point commun : une grande maison avec un grand parc, à l'écart de la ville.
La liste des différences et incompatibilités entre les 2 est trop longue !
Comme toutes les écoles "différentes" :
"Différentes" du système traditionnel,
et "différentes" entre elles.

Donc, en attendant qu'éventuellement Christine C. en dise un peu plus sur ce qu'elle cherche, et l'élasticité, les limites de "une telle pédagogie", pas la peine de t'énerver, j'ai répondu la même chose que toi : y a pas. Y a peut-être failli (les 2 anciens dont je causais), mais y a pas eu.
Jusqu'à ce jour !

Voili, voilà. A suivre...

R.A.
=


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  provisoire
22-12-04
à 11:29

Libres (et riches ?) Enfants de Summerhill

Bonjour aux unEs et aux autres,

L'expérience Summerhill m'a profondément marquée... mais de loin. Quand j'ai eu l'âge d'aller à l'école, ma mère aurait aimé que je vive cela. Le fils de son ami de l'époque y était. Seulement, son ami de l'époque était prof de fac, et ma mère avait fait le choix de refuser l'aliénation du travail salarié. Bref, j'ai été élevée dans un certain esprit... mais fauchées nous étions, fauchée je suis restée, et pas question de Summerhill pour les enfants de fauchés, fussent-ils des fauchés se voulant "affranchis"...

Je suis allée sur les liens. La scolarité en internat coûte 6000F/mois, c'est-à-dire 72 000F/an. Qui peut offrir Summerhill à ses (libres) enfants ?

A titre de comparaison, nous dit-on, l'internat en France coûte 6500F/mois en collège et 8500F/mois en lycée. OK, mais s'il s'agit de collèges et lycées subventionnés, on peut avoir des aides (et même si on gueule contre l'Etat, je n'en connais qu'une poignée qui sont vraiment indépendants de tous les systèmes d'aide et de protection sociale de l'Etat...) On sait encore que certaines familles n'envoient pas leurs enfants à la cantine, parce que même avec des aides, c'est trop cher.

C'est tout à l'honneur de Summerhill de fonctionner sans subventions, sans fonctionnaires, etc. mais en ce qui me concerne, je rêve d'une "école" différente, autogérée et AUTOFINANCEE, parce qu'une école différente autogérée, etc... mais réservée aux riches, ça me dérange vraiment.

Cela dit, je crois que la question de ce qu'on propose aux enfants est cruciale, qu'elle doit être abordée collectivement et que c'est une de celles qui mérite le plus que nous y consacrions nos énergies, notre temps, nos pratiques et nos réflexions. L'expérience Summerhill est riche (sans ironie). Et je regrette beaucoup que Bonaventure ne soit plus. N'ayant pas suivi le pourquoi de la fin de cette aventure, si quelqu'unE pouvait m'éclairer ?...

sg
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  Anonyme
22-12-04
à 13:09

Re: Libres (et riches ?) Enfants de Summerhill

"je rêve d'une "école" différente, autogérée et AUTOFINANCEE, parce qu'une école différente autogérée, etc... mais réservée aux riches, ça me dérange vraiment."

-Qu'entends-tu par "autofinancée" ?
Se financer soi-même ?
Par quels moyens ?
Combien de temps ?

Oui, il faut avoir les moyens de payer une pension de l'ordre de 6000 fr. Multipliée par env. 60/70 "payants", c'est la somme nécessaire pour entretenir des bâtiments un tant soit peu "conformes", l'électricité, le chauffage, la nourriture ... et les "enseignants" plutôt au lance-pierres !
La Neuville s'en sort aujourd'hui grâce aux "prix de journée" DDASS/ASE. Mais, évidemment, en échange d'un certain contrôle.
Ce n'est jamais "gratuit" de la part des "payeurs"...

Et visiblement S. n'intéresse pas beaucoup d'anglais,même parmi ceux qui auraient les moyens. 1 ou 2 écoles + ou - de ce type en Angleterre. Quelques-unes aux USA, mais souvent avec le soutien de "fondations".

Même à supposer que ça l'intéresse, S. n'a aucune chance d'obtenir ce genre de statuts, puisque le gvt travailliste a tout fait pour les fermer il y a 5 ans. Et récemment a refusé qu'un gamin "en difficulté" qui désirait entrer à S. soit pris en charge par des fonds publics.


"Et je regrette beaucoup que Bonaventure ne soit plus. N'ayant pas suivi le pourquoi de la fin de cette aventure, si quelqu'unE pouvait m'éclairer ?..."

- Le lien figurant dans un précédent message a été désactive, mais avec un copié-collé, on arrive sur le site... sans vraiment trouver de réponse à ta question.

A suivre !

R.A.
Répondre à ce commentaire

  COIFFARD CHRISTINE
02-01-05
à 19:32

Re: Re: Libres Enfants de Summerhill

Bonjour,

Voici quelques précisions pour éclairer ma demande.

Si je suis à la recherche d'un tel lieu, c'est parce que ma fille âgée de 18ans rencontre des difficultés existencielles importantes depuis l'âge de quatorze ans, et souhaite quitter l'institution dans laquelle elle se trouve. Elle y rencontre de la maltraitance institutionnelle (même si les accueillants ont toutes les bonnes intentions du monde).
Son projet est de continuer sa scolarité, elle est lycéenne, mais aussi de reprendre goût à la vie.
C'est pour cela que nous cherchons ensemble un lieu qui lui permettrait de construire son projet.

Ayant lu "Libres enfants de S.", j'ai pensé que ce serait ce type de lieu qui lui permettrait de s'ouvrir à la vie, comme elle le souhaite, et de trouver un apaisement à son grand mal être, voire sa grande souffrance.

Je vous remercie

Christine Coiffard
Répondre à ce commentaire

  libertad
02-01-05
à 21:40

Re: Re: Re: Libres Enfants de Summerhill

Christine, il y a aussi le Lycée autogéré de Paris
Répondre à ce commentaire

  Anonyme
27-11-05
à 20:55

Le

Le droit d'apprendre... ailleurs qu'à "l'école"

"Je me suis replongée dans "Une société sans école" de Ivan Illich que j'avais lu sans doute trop jeune, du temps que j'étais étudiante, non enseignante.
Je n'ai pas, à l'époque suivi les réactions du corps enseignant,
mais je subodore que l'effet a été un peu analogue à celui produit sur le corps judiciaire
par l'analyse de la prison proposée par Michel Foucault dans Surveiller et punir.
En effet, dans les deux cas, ce qui est proposé est la description d'un échec.
La prison, comme l'école, aggrave ce qu'elle était censée améliorer. "

Ivan Illich dans 'Une société sans école' proposait, dès les années 70,
une réflexion radicale sur l'échec de l'enseignement à l'école.
Cette dernière, outil d'un Etat,
peut-elle être pensée aujourd'hui autrement
comme il le suggérait il y a trente ans ?

Recréer un appétit du possible
tenter de recréer un sens des possibles,
un appétit du possible
contre la conviction triste
que le diagnostic d'Illich
est à ce point confirmé que la voie qu'il proposait est bloquée.

L'école, selon Illich, repose sur le postulat que les jeunes êtres humains
sont comme des immigrés, de nouveaux venus
qui doivent se soumettre à un processus de naturalisation,
un processus qui doit les mettre à l'écart de leur milieu naturel
et les faire passer par une matrice sociale sous responsabilité de l'Etat,
un Etat dont l'enseignant accrédité est d'abord le représentant.

http://ecolesdifferentes.free.fr/SILENCEILLICH.htm
Répondre à ce commentaire

  Anonyme
03-12-05
à 09:31

Re: Libres Enfants de Summerhill

lycee autogere de paris

blvd vaugirard

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  poupar
03-12-05
à 16:52

Re: Libres Enfants de Summerhill

je suis dans une situation identique, je recherche où avons nous la possibilité de bénéficier de cette pédagogie de Neill.

( en tout cas une sure en russie)

Répondre à ce commentaire

  poupar
03-12-05
à 17:24

Re: Libres Enfants de Summerhill

Dans le quartier d'Izmailovo au nord-est de Moscou . école du nom de 'Rtichtchevo' avec un prof d'informatique courageux madame Tatiana Sergeyevna exerce la philosophie Neill.

Un choix possible grace au manque de subvension, si Neill demandai des tarifs cher, grace à son livre et sa pedagogie certaines personnes peuvent en bénéficier grace à la médiocrité du système capitaliste et de ce monstre de mondialisation présent, à nous d'etre suffisament intelligent de voire que l'on peu se permettrent le choix de nos éducations et dans profité même s' il n'y a pas d'argent  en jeu.

Je pense que demain il y aura riche, pauvres et que nous serons plus fort grace à cette liberté de la démerde et du nom formatage.

Clément Konarski.  

Répondre à ce commentaire

  libertad
03-12-05
à 18:06

Re: Re: Libres Enfants de Summerhill

Tu pourrais nous parler de cette école qui est inconnue ici ?
Répondre à ce commentaire

  Anonyme
03-12-05
à 19:12

Re: Re: Re: Libres Enfants de Summerhill

Sur la question du financement.

Quelqu'un sait-il si une expérience pédagogique délocalisée
Nord ->Sud a déjà été réalisée ?

Si des parents, mettons Français ou Grecs, peuvent placer leurs enfants à S en Angleterre, ne serait-il pas envisageable de penser à des pays en développement ou des experiences peuvent etre tentées à des couts inférieurs , et pour une qualité de vie souvent égale ou supérieure ?

De plus, bien que je ne sois pas très connaisseur de ces questions de pédagogie pour les enfants,  il me semble qu'un enfant français ou belge ou etc.  pourrait tirer des profits encore plus grands si une partie de sa scolarité se déroulait dans certains pays du Sud.  

Etant entendu qu'il ne s'agirait pas de trop sacrifier l'environnement "culturel" dans la mesure ou le personnel enseignant sera lui aussi  "délocalisé". L'emploi de main-d'oeuvre locale est facultative, et de toute façon la présence d'une telle structure dans un pays du Sud ne peut que favoriser (dans une certaine mesure) la zone ou elle s'installerait.           

Bref : Bonaventure au Mozambique ou en Indonésie. Absurde à votre avis ?

Répondre à ce commentaire

  Anonyme
04-12-05
à 01:06

Re: Re: Re: Re: Libres Enfants de Summerhill

Bonaventure-Oléron est fermée depuis 2001 ...<br />http://perso.wanadoo.fr/libertaire/bonavliv.htm<br /><br />a/avait des liens avec le Sénégal...<br />http://perso.wanadoo.fr/libertaire/archive/2000/229-jui/aupej.htm<br /><br />Il n'y a jamais eu beaucoup de français, non plus, à Summerhill (1 ou 2, et pas tous les ans...)<br />http://ecolesdifferentes.free.fr/art19j.htm<br /><br />De là à imaginer que des parents français envoient leurs enfants étudier au Sénégal ou au Burkina ...<br /><br />Beaucoup de ceux mécontents du système scolaire, de plus en plus, <br />s'ils ne quittent le "public" pour le "privé", choisissent le "home schooling".<br />Mais pour des raisons, et avec des pratiques, qui s'éloignent de + en + des idées,<br />- et des très-très rares pratiques - des années 70, telles qu'exposées par exemple<br />dans "Encore heureux qu'on va vers l'été" (1974), ou "Les enfants d'abord (1975) de Christiane Rochefort,<br />ou dans  "Insoumission à l'école obligatoire" (1985) ou "Les cahiers au feu"(1988) de Catherine Baker.<br /><br />Pas la moindre création d'école "alternative", ou d'alternative à l'école, en vue,<br />que ce soit dans le "public", avec statut d'annexe "expérimentale" (comme les rares existants)<br />ni, encore bien moins, dans le secteur .... d'initiative privée (assoc. scoop...).<br /><br />Et pourtant ... avec les milliards évaporés en papotages téléphoniques et SMS,<br />http://ecolesdifferentes.free.fr/39MILLIONSPUCESNIQUES.htm<br /><br />il y aurait eu de quoi en construire, en France, des "écoles alternatives" type summerhill<br />ou des réseaux tels que ceux dont parlait Illich<br />(ouais, le MRERS, mais de fait pas tellement pour les individus d'âge "scolaire"...)<br />http://ecolesdifferentes.free.fr/SILENCEILLICH.htm<br />
Répondre à ce commentaire

  Anonyme
04-12-05
à 01:22

Re: Re: Re: Re: Re: Libres Enfants de Summerhill

Bonaventure-Oléron est fermée depuis 2001 ...
http://perso.wanadoo.fr/libertaire/bonavliv.htm

a/avait des liens avec le Sénégal...
http://perso.wanadoo.fr/libertaire/archive/2000/229-jui/aupej.htm

Il n'y a jamais eu beaucoup de français, non plus, à Summerhill (1 ou 2, et pas tous les ans...)
http://ecolesdifferentes.free.fr/art19j.htm

De là à imaginer que des parents français envoient leurs enfants étudier au Sénégal ou au Burkina ...
Beaucoup de ceux mécontents du système scolaire, de plus en plus,
s'ils ne quittent le "public" pour le "privé", choisissent le "home schooling".
Mais pour des raisons, et avec des pratiques, qui s'éloignent de + en + des idées,
-  et des très-très rares pratiques - des années 70, telles qu'exposées par exemple
dans "Encore heureux qu'on va vers l'été" (1974), ou "Les enfants d'abord (1975) de Christiane Rochefort,
ou dans  "Insoumission à l'école obligatoire" (1985) ou "Les cahiers au feu"(1988) de Catherine Baker.

Avec mes excuses : en plus lisible !
-------------

Pas la moindre création d'école "alternative", ou d'alternative à l'école, en vue,
que ce soit dans le "public", avec statut d'annexe "expérimentale" (comme les rares existants)
ni, encore bien moins, dans le secteur .... d'initiative privée (assoc. scoop...).

Et pourtant ... avec les milliards évaporés en papotages téléphoniques et SMS,
http://ecolesdifferentes.free.fr/39MILLIONSPUCESNIQUES.htm

...il y aurait eu de quoi en construire, en France, des "écoles alternatives" type summerhill

ou des réseaux tels que ceux dont parlait Illich
http://ecolesdifferentes.free.fr/SILENCEILLICH.htm
(ouais, le MRERS, mais de fait pas tellement pour les individus d'âge "scolaire"...)

Il y a toujours un moment, dans ce genre de projet/fantasme,
où il faut réellement savoir qui, fait quoi, pourquoi, quand, où, comment, avec qui, à quel prix, combien de temps, jusqu'où...
pour-de-vrai-sans-déc. !

C'est quand qu'on va où ?

Emile

Répondre à ce commentaire

  Anonyme
04-12-05
à 09:51

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Libres Enfants de Summerhill



Emile tu as l’air de bien connaître le sujet, j’en déduis donc qu’il n’y a jamais eu de délocalisations pédagogiques Nord->Sud.  C’est parfois utilisé pour des projets de communautés , et depuis longtemps, mais jamais pour ce type de projets.

 Je pense que c’est une piste qui ne doit pas être écartée. J’y vois plusieurs avantages, même si le principal reste bassement financier.

 Ca peut ouvrir des portes aussi pour des projets encore plus ambitieux , disons plus « lourds », tels que maison de retraite libertaire ou même hôpital libertaire, qui semblent presque inaccessibles. (J’aime les enfants, mais je pense aussi à l’avenir des vieux ou des malades, peut-être parce que je me sens un peu plus « concerné» :-),  je ne sais pas)

 Le fait aussi que dans certains pays du Sud la moindre action ne demande
pas toujours, enfin pas encore toujours,  150 paperasses à remplir et 1340 lois et règlements à respecter à aussi ses avantages (ça a des inconvénients par ailleurs)

 

 

Répondre à ce commentaire

  Anonyme
04-12-05
à 13:37

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Libres Enfants de Summerhill

ben oui, parmi les inconvénients, et + ou - selon les pays : à défaut de paperasses et "agréments", les pots de vins aux mafias locales, et ..."l'insécurité" (au Sud, comme à l'Est) !.

Il y a bien, il y a bien eu, parfois, des "transferts" pédagogiques, comme il y en a d'humanitaires du Nord vers le Sud : avec des professionnels et/ou des bénévoles, disons des bénévoles encadrés par des professionnels (ong..) qui apportent quelques moyens humains et financiers.
En pédagogie, le GREF, par exemple, monté par Gaby Cohn-Bendit lorsqu'il a quitté le lycée expérimental de St-Nazaire : des profs retraités viennent quelques mois, sans salaire, mais tous frais payés (notamment par les Affaires Etrangères ...).

Pour ce qui est des vieux casés dans les pays "du Sud" ou autres, les Japonais y ont pensé depuis quelque temps : au prix du m² sur leur île, ils délocalisent leurs mouroirs là où le terrain, et le personnel, sont moins chers !.Et d'autres pays riches doivent y penser sérieusement.

Quant aux jeunes d'ici, qui seraient "scolarisés" - et "libertairement ?! - au Sud, comme à l'Est, à moins que Bonaventure nous explique comment fonctionne l'expérience sénégalaise et combien d'enfants de libertaires français y sont "scolarisés"... ça me semble aussi peu probable que des petits/jeunes français qui seraient inscrits par leurs parents à l'une des écoles russes dont il est question + haut et sur le site !!!
Ces deux écoles russes sont connues depuis longtemps. Alex. Tubelsky reçoit beaucoup de bobos-enseignants de tous pays... Comme Zoé Neill à Summerhill !

Y a-t-il seulement eu des échanges, des vrais, pas du tourisme, entre son école et l'un des 4 lycées français "expérimentaux" ? Par exemple, dix ou 20 élèves français passant 1 ou 2 ans à Moscou contre le même nombre de russes en France ?!
 Il fait froid là-bas. Alors x élèves du Lap ou de St-Naz. au Sénégal, et x jeunes Sénégalais ici ?!
Par exemple...
 Ce serait déjà un petit début !

Emile
Répondre à ce commentaire

  Anonyme
04-12-05
à 14:17

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Libres Enfants de Summerhill

Emile, soit assurré que si je parais obsédé par l'aspect financier des choses
c'est aussi pour éviter la boboification de tout projet.

Je peux  t'assurer aussi qu'il ne faut pas voir les délocalisations Nord->Sud sous un angle toujours négatif. Mais tu as bien raison de souligner que la délocalisation sordide est en marche, et que les perspectives en sont tellement effrayantes que je crois qu'elles seront gardées sous silence le plus longtemps possible.

Mais dans le non sordide, j'ai quand meme une petite idée de ce que pourrait etre une maison de retraite "libertaire", et je pense à quelques coins ou la chose ne serait pas forcèment des plus désagréables. Avant de crever je préférerais chanter encore une fois quelques chansonettes d'un repertoire qui me convient en bonne compagnie et dans un décor pas trop ignoble , plutot que de me farcir des vidéos de Michel Sardou ou de Mireille Mathieu sur fond de grisaille. Je reconnais volontiers que la priorité va à l'éducation des enfants, mais y a pas de raisons pour autant d'oublier les vieux enfants.

   
Répondre à ce commentaire

  Anonyme
04-12-05
à 15:03

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Libres Enfants de Summerhill

Dans un cas (vieux enfants) comme dans l'autre (jeunes enfants),

sauf à se contenter de propositions avec clés, garanties et chéquier en mains
venant de Kouchner, ou de la MAIF...

"yaka" continuer ou monter un sous-groupe de discussion, une liste ou un site
avec une/des ébauche/s de propositions : où, quand, à quel prix, à quelles conditions, comment, pour quand, à partir de quand = qui s'y intéresse ? pour combien de temps ? qui fait quoi ?
pour-de-vrai-sans-déc.

= peut-être, en gros, ce qui a été fait, voici plus de 10 ans, avant le démarrage de Bonaventure ?!
... et sans faire l'impasse sur comment ça s'est passé-pourquoi-ce que c'est devenu...

= sékanconvaou ?

Répondre à ce commentaire

  de passage
04-12-05
à 18:19

ah. en ce moment c'est vraiment ce genre de bouquin qui me donnent encore envie de me réveiller le matin, ya des espaces de solutions, continuons le combat....
j'suis en dernière année d'apprentissage (après deux tentatives, en tout j'en suis à 7 ans de formation prof) et là ça devient vraiment dur d'accepter l'humilation de l'école.
je ne reconnais plus la légitimité des évaluations (je les jamais vraiment accepter et ça fait longtemps que je la condamne, mais chaque fois quand me fout une interro devant la tronche, j'ai envie de cogner)
je ne veux plus de ces programmes formateur, ces ordres, cette rigidité, ces punitions et heures d'arrêts, ces murs, ces tables, tout. ça me donne enive de vomir.
mais quand je lis des bouquins sur des expériences "d'éducation" (faudrait trouver un autre mot, parce qu'il me donne aussi envie de vomir) autogestionnaires, ça me redonne un peu de souffle et de "courage" pour continuer, finir et surtout m'affranchir de ce lieu.
j'ai lu un bouquin qui était un recueil de textes sur les expérience d'éducation autogestionnaire (presque barbant intello par moment), les écoles anarchiste du brésil (acl) une brochure sur pelloutier (cnt)
vous en avez d'autres, de ces jolis livres à me conseiller?
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  Anonyme
04-12-05
à 19:34

Re:

 parmi les récents, sur une histoire ancienne, mais bien d'actualité quand même :
L’école mutuelle, une pédagogie trop efficace ?
Ce livre raconte l'histoire de l'école mutuelle dans la France de la Restauration.
Une histoire totalement oubliée, interdite, car elle met en doute le caractère progressiste de notre école républicaine.
De nombreux organisateurs du mouvement ouvrier, notamment Proudhon, en sont pourtant sortis.
Cette école a été supprimée par les pouvoirs publics parce qu'elle marchait trop bien !

http://ecolesdifferentes.free.fr/ensorcellementscolaire.htm
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  Anonyme
04-12-05
à 23:55

Re: Re:

04-12-05 à 15:03  tu as bien raison. Pendant que je revasse à ma maison de retraite sans séances obligatoires quotidiennnes de Michel Drucker, tu en profites pour rappeler un autre domaine dans lequel les anarchistes sous estiment l'utilité de l'Internet. Beaucoup de sites anarchistes ont des petites rubriques projets/propositions, mais personne n'a encore jamais pensé à faire un grand lieu "centralisé" de discussion autour
de projets concrets.

Sur l'en dehors il y a plein de choses concrètes qui passent, mais le suivi est impossible, il faut un site adapté pour ça.  Ca ferait d'ailleurs un excellent tandem avec l'en dehors.

   
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  Anonyme
05-12-05
à 01:34

Re: Re: Re:

Une liste, un site, techniquement, ça s'ouvre en 3 clics et 3'.
Il en existe des milliers², sur tous les sujets, mais vides, ou de pure 100% Tchatche&Fantasmes.

Suggestion :
- tu lances un nouveau fil de discussion sur "ton" idée de maison de retraite libertaire au soleil sans sardou-mireille-drucker-etc,
(à laquelle je m'associe bien sûr, à condition que je sois le chef et que les pensions me soient versées au Luxembourg)
Titre du projet/liste/site : encore heureux qu'on va vers l'hiver au soleil.

// à l'autre liste/fil/site : "encore heureux qu'on va vers la colline de l'été" ( summer-hill...)

...Ou alors un/e seul/e site/liste/fil : "encoreureukonyva" ?

- ce nouveau fil sur l'en dehors étant censé ameuter les X candidat-e-s (avant noël ?)
= on se compte.
Si ça peut sembler valoir le coup,
- ou l'en dehors propose un hébergement spécifique pour ce/s sujet/s
- ou l'un-e des candidat-e-s propose une solution technique (liste, site..."indépendant-e")
dont l'objet/sujet et l'adresse sont diffusés par chacun-e sur tous les sites et listes susceptibles d'atteindre des gens intéressés pour-de-vrai-sans-déc et capables de se positionner, sans tourner autour du pot des années, sur le "qui fait quoi ? pourquoi? pour quoi ? quand? ? où ? avec qui ? comment? à quelles conditions? combien de temps? jusqu'où ? etc

= bref : à quoi on joue ? ou kanséconvaou ?

(ce qui signifie, à mon avis - IMHO -
. le non-usage de pseudos et autres masques, et des archives, sinon tout s'envole... ?
. le + tôt possible -été 2006 ? - une rencontre live)

Je m'inscris à ce/s fil/s, liste/s, site/s, et suis prêt à prendre ma part de boulot.

Si Rien ni Personne, on met tout ça au cimetière des P.A. (gratuites !) de Libé des années 70 !

Emile (parce que zola...)
= R.A.
http://ecolesdifferentes.info
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  Anonyme
05-12-05
à 06:58

Re: Re: Re: Re:

Heu, oui, je ne sais pas.

1. L'en dehors n'est pas fait/adapté pour ça.

2. "Se compter"  Pour "se compter" encore faut-il avoir réussi a etre en contact avec pas mal de monde (et donc pas sur une obscure liste/site intimiste)

3. Il y a des degrés de complexité dans  les projets. Une maison de retraite (par exemple) ce n'est pas  tout à fait pareil qu'une librairie.  Je dis ça parce que t'as l'air de te placer dans l'urgence de la réalisation et que.... tu peux etre déçu..(mais t'as l'air de déjà bien le savoir..que tu peux etre décu).  Et puis maison de retraite justement c'est pas du gateau comme sujet car hélas on ne fait pas qu'y chanter dans les maisons de retraites.

4. Ne compte pas trop sur moi (tu vois je ne perds pas de temps pour me défiler)  pour monter au creneau sur le thème du "Sud".  Maison de retraite c'est une chose, mais dans le "Sud" c'en est une autre, et je suis déjà fatigué d'avance par toutes les réactions (que je devine déjà) que ça peut entrainer. Pour pas trop souffrir le mieux est de discuter d'abord sur le thème maison de retraite en Suisse ou en Norvège (disons tout pays blanc+riche pour simplifier) .  D'ailleurs ne compte pas trop sur moi en général car j'ai une tendance naturelle prononcée à ranger les choses au rayon PA du libé des années 70.    

5. Pour un fil en dehors on peut peut-etre trouver un article quelque part sur le thème. Ca évite d'avoir à en écrire un juste pour lancer un fil. Je vais jeter un oeil. Si t'en connais déjà, n'hésite pas. Y avait un truc de Creagh sur l'age qu'était bien que j'ai lu quelque part , rien à voir avec les maisons de retraite, mais ça peut servir de pretexte. En plus le texte était drole, et pour parler de choses graves il faut de l'humour sinon on tombe vite dans la déprime générale (ou dans le professionalisme glaçé).   

6. Ne te fait donc pas tant de bile pour pseudos etc.   Sur le net il faut avoir de la souplesse. Et puis tout le monde n'a pas toujours envie de décliner son CV sur 5 pages avant de commencer à discuter de quelque chose.  T'as pas idée du nombre de gens qui ne vont pas à certaines réunions depuis que la mode y a installé les tours de table obligatoire. C'est si vrai que je connais des gens qui n'y sont jamais allé rien qu'à cause de ça (la timidité et les complexes ça fait des ravages)  

Tiens : pour donner une atmosphère détendue, je propose de discuter des maisons de retraites comme si on avait déjà tous 95 ans.  
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  Anonyme
05-12-05
à 18:19

Re: Re: Re: Re: Re:

<<3. Il y a des degrés de complexité dans  les projets. Une maison de retraite (par exemple) ce n'est pas  tout à fait pareil qu'une librairie.  Je dis ça parce que t'as l'air de te placer dans l'urgence de la réalisation et que.... tu peux etre déçu..(mais t'as l'air de déjà bien le savoir..que tu peux etre décu).  Et puis maison de retraite justement c'est pas du gateau comme sujet car hélas on ne fait pas qu'y chanter dans les maisons de retraites.>>

Ouvrir pour-de-vrai-sans-déc. une école de type summerhill,
ou une maison de retraite sans sardou ni bonne soeurs même laïques...

ça ressemble quand même pas mal à l'ouverture d'une librairie... ou d'une laverie, ou de toute autre "entreprise", qu'il faut à un certain moment "entreprendre" = passer aux actes = aux risques !
= cocher la case o OUI ou o NON
Les o J'SAIS PAS ont déjà opté consciemment ou pas, pour de multiples solutions clés en mains : le service public, le service privé, ou les deux + leur plan épargne retraite et la maison de campagne/retraite qu'ils bichonnent depuis 10,20,30 ans.

<l'urgence> : c'est tout simplement parce que,
 pour réellement ouvrir quelque chose, quoi que ce soit,
il faut plusieurs années de travail :
- se mettre d'accord à 3, 10 ou 100 sur un "projet", progressivement écrit noir sur blanc : "un contrat".
- et ... au Jour  J : être en mesure de  p a y e r   le terrain, la baraque, les travaux, le personnel, le chauffage, la bouffe, etc ...

Je ne me situe pas dans l'urgence absolue, mais pas non plus dans l'intemporailté.

Si X personnes, après avoir été informées (?) que x autres commencent à réfléchir/travailler  (?)
pour-de-vrai-sans-déc. sur l'ouverture d'un "lieu" (?),
sont intéressées, pour-de-vrai-sans-déc., il faut qu'elles le disent = qu'elles puissent le dire, et proposer aussi.
d'où l'intérêt d'un media (liste, site) pour ces échanges.

- Pour la "maison de retraite" "auogérée", "libertaire", "ailleurs", autrement",
pour l'instant, à ma connaissance, y a pas encore  vraiment de fil de discussion (liste, site) clairement identifiable.
Mais c'est faisable en quelques clics
... si on est + de deux à à avoir vaguement envie d'en causer !

- Pour une "école", un "lieu" de type Summerhill : nous sommes dans la case.
Ce fil de discussion a été ouvert le Mardi 3 Décembre 2002. = 27 msg en 3 ans.
Et pas l'ombre du moindre début de quoi que ce soit en matière d'ouverture d'un lieu + ou - similaire en France.
Mais depuis 25 ans, j'ai vu défiler, ici - et beaucoup ailleurs ! - des centaines/milliers de gens disant
 "Qu'est-ce que ça serait bien si qu'on en faisait une pareille en France..."

C'est pourquoi je pose tout de suite les questions basiques ; Qui veut quoi ? propose quoi ? Où ? Quand ? Comment ? Avec qui ? Jusqu'où ?

Et : on commence comment ? Quand ? Avec qui ?

En ajoutant toujours : pour-de-vrai-sans-déc. ?!


R.A.
disponible aux conditions ci-dessus !



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  Anonyme
05-12-05
à 18:56

Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Maison de retraite comme une librairie ?  Y a quelques problèmes un peu plus délicats à résoudre que pour une librairie.

Encore que tout dépend ce qu'on entend par maison de retraite.... si on raisonne très petit et qu'on pense bande de potes qui montent leur communauté (hors-production) entre vieux mais valides et à petit pécule  pour la dernière ligne droite  tout en se déchargeant à 100% sur les infrastructures médicales environnantes en cas de besoin .... alors ça peut etre presque très simple. Si simple qu'il n'y a meme plus vraiment besoin d'en causer, il suffit de créer un lieu de rencontre , de PA justement, ou les gens se branchent par affinités et par dates de départ et lieu de destination.

Je préférerais en causer dans une perspective un peu pus ambitieuse.  

Enfin ce que j'en dis, de toutes façons je ne connais pas grand chose aux problèmes de l'éducation des enfants (donc pas grand chose à dire sur les écoles) , et pour les vieux enfants je ne suis pas encore à l'age de la retraite... donc...mais enfin ça m'intérésserait qd meme d'en causer

on peut tjrs créer un fil ici pour voir.  Moi je débite ma salade avec ce qui me passe par la tete (sur la maison de retraite je peux etre bavard)  , toi la tienne, et puis on verra bien si ca dechaine les enthousiasmes (le grand age ç'est pas un sujet qui plait bcp d'après mon expêrience, mais enfin on verra bien)

je vais regarder s'y a pas déjà un article oublié qu'on pourrait faire remonter.  Si je trouve qque chose tu m'aideras a le maintenir un peu visible.
 
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  Anonyme
05-12-05
à 19:24

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Voilà j'ai trouvé un truc, je l'ai proposé, si libertad le passe on pourra poursuivre
la bas pour les vieux enfants (pour les petits ça reste ici :-))

J'ai vu qu'il y avait aussi le collectif "nous autres" mais j'ai pas trouvé de textes juste une annonce sur le bulletin CIRA. Quelqu'un connait ?  
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  Anonyme
05-12-05
à 22:28

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Ah ben ça alors, je le crois pas !
le hasard fait bien les choses :
Une maison de retraite autogérée !
 il en est justement question, tu me croiras pas !
 sur ce fil :
"La Maison des Babayagas...Comment monter sa maison de retraite autogérée"
http://endehors.org/news/9067.shtml

Du coup, les deux clampins qui squattaient ce fil réservé à Summerhill - Leiston - G.B.
à défaut de Summerhill-France,
pourront, dès ce soir, discuter du sujet avec les centaines d'autres vieux cons-cernés par l'âge.

Babayagas, la suite depuis la canicule ? Tout là-bas :
http://www.google.fr/search?q=maison+babayagas&start=0&ie=utf-8&oe=utf-8&client=firefox-a&rls=org.mozilla:fr:official

Et sur : http://endehors.org/news/9067.shtml
  nos-vos idées, projets pour ... la même chose, ailleurs, en mieux
... et réservé aux mecs ? (à Montreuil c'est que pour les meufs !).

Drôle d'époque : la mixité, c'est que pour les gamin-e-s de Summerhill.
et en fin de carrière : chacun dans son coin.
Agisme + sexisme = le meilleur des mondes ?

Ca, ça peut encore se discuter sur ce fil...

Emile
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  alfred
31-05-06
à 01:59

INSOUMISSION à l'école obligatoire

Le bouquin étant désespérément "indisponible" même sur les sites d'occase
(sauf 1 ex. au Canada, avec frais de port dissuasifs),
le texte intégral est disponible provisoirement ici :

http://ecolesdifferentes.info/CBINSCHAP4.htm

cliquer sur la couverture du bouquin :
il s'ouvre en pdf
(288 pages réduites à 114 en A4)

Faites chauffer les imprimantes.
... et les photocopieuses des lycées autogérés
(si elles ne sont pas en panne, pas dépannées pour cause de suicide du dépanneur...).

A lire, et diffuser : c'est d'une pertinence, et d'une actualité !

Je m'emballe, mais je trouve ça presque + intéressant que le programme "éducatif" du PS
et autres blairo-socialistes.
Presque.
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  Anonyme
31-05-06
à 02:53

Anarchie=liberté

J'ai lu ce livre et il vraiment gégnial.

Par contre dans son livre A.S neil fait l'amalgame que anarchie = désordre !!

D'ailleur il a écrir un autre boucain qui s'apelle "la liberté, pas l'anarchie"

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