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L'En Dehors


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UTOPIA MON AMOUR

lu sur cnt-ait. : " A la suite de plusieurs contact de salariés ou ex-salariés d’Utopia, la CNT-AIT a levé le voile sur des pratiques de cette entreprise qui crie « Haro sur le boulot », fait son fond de commerce de la dénonciation de l’exploitation capitaliste, mais peut éventuellement se conduire comme le dernier des patrons. Tout d’abords, pourquoi les salariés d’Utopia, dénonçant leurs incroyables conditions de travail, se sont-ils adressés à la CNT-AIT ? pas parce qu’ils étaient anarchosyndicalistes ! Simplement parce que, « ailleurs », on leur avait conseillé de la fermer : « Pas touche à Utopia » semble bien être le mot d’ordre de la plupart des organisations de gauche et d’extrême-gauche, qui ne veulent pas perdre les avantages substantiels que leur boutique y trouve.

« UTOPIA SALAUD ! LE PEUPLE AURA TA PEAU »

" Sous ce titre ravageur dont nous lui laissons l’entière responsabilité, la « Gazette d’Utopia » (février 2005) tentait, sur deux grandes pages, de répondre à nos critiques. Nous n’étions que des lurons «  pas sympathiques  » et «  pleins de haine  », accusés de propager des «  on-dits pénibles  », d’avoir «  des comportements inadmissibles  », d’être «  bourrés de méchancetés  »... Bref affreux, sales et méchants, nous n’avions rien compris. Depuis, même un verdict du Conseil des Prud’hommes, qui n’est pas une instance réputée pour ses positions anti-patronales, est venu, le 13 septembre 2006, apporter un démenti cinglant aux affirmations du patron d’Utopia en le condamnant tout d’abord à 11000 euros de dommages et intérêts envers une ex-salariée. Bien que trois « Gazettes » soient parues depuis cette date, on n’y trouve pas l’information que l’importance de ce fait appelait. Pourquoi un discrétion si inhabituelle chez un champion du devoir d’information et de transparence ? Il est vrai que sa condamnation pour licenciement abusif (comme un vulgaire gros patron de droite) est éclairante.

Tout d’abord, les Prud’hommes pulvérisent les trois motifs d’Utopia : le premier « ne concerne en rien la salariée  », le deuxième «  n’est pas plus réel que sérieux  », quant au troisième, il repose sur «  une position tout à fait inversée de la part de la gérante  ». Bien plus, «  la genèse de l’histoire démontre que les problèmes...ont...entre autre, comme point de départ...le fait que le salarié ait pris contact avec un inspecteur du travail  »... ce qui constitue pourtant un droit élémentaire !

Ensuite, le florilège continue : les Prud’hommes relèvent un courrier «  menaçant  » de la direction ainsi que des propos «  pour le moins surprenant(s)  » quand ils ne sont pas «  particulièrement condescendants  » d’un «  actionnaire non-salarié  » d’Utopia. Les Prud’hommes valident «  qu’un collectif d’anciens salariés d’Utopia a été formé  » et que «  assurément plusieurs anciens salariés témoignent  » dans leur tract «  Sauve qui peut Utopia  » (dont nous ne pouvons que conseiller la lecture très instructive).

Pour ce qui est des accusations d’Utopia concernant la CNT-AIT, les Prud’hommes constatent que le patron les profèrent «  sans apporter le moindre commencement de preuve de ses affirmations  ». Ajoutons pour finir qu’Utopia s’est bien gardé de faire appel.

Au delà du constat que les faits diffusés par la CNT-AIT sont parfaitement fondés, ce qui est posé à tous ceux qui ne se reconnaissent pas dans le système actuel (et qui donc apprécient les films critiques qui passent à Utopia), c’est la question éthique. En cette période électorale où les candidats ne craignent pas d’avancer les propositions les plus contradictoires et les plus scabreuses pour grignoter quelques points dans les sondages, parler d’éthiques n’est certainement pas à la mode. Mais pour nous, les actes doivent être en accord avec les paroles ; c’est un préalable à toute lutte, que l’oppresseur soit « de droite », « de gauche » ou « du milieu ».

4 janvier 2007

Ecrit par patrick83, à 20:25 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires :

  Anonyme
09-01-07
à 10:39

Salut
Désolé si j'ai  l'air de débarquer mais UTOPIA c'est quoi ?  Bon j'ai compris que c'etait un ciné mais on dirait qu e l'article fait suite à un précédent ....Merci de mettre les coordonnées du dit article s'il existe


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  provisoire
09-01-07
à 13:05

Re:

Utopia, ce sont des (deux ?) salles de cinema d'art et essai à Avignon, qui existent depuis une vingtaine d'années. Je ne sais pas s'il y a un article précédent.
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  Anonyme
09-01-07
à 17:43

Re:

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  OgRuR
09-01-07
à 18:40

Re: Re:

 Si le terme de "bobo" a jamais eu un sens c'est qu'il faut encore devenir combien sont réductrices ces expressions sociologiques qui masquent malaisement le reniement et les trahisons d'anciens soixant'huitards aujourd'hui aux affaires. Ces gens tiennent justement les UTOPIA, volontiers ils se revendiquent de l'héritage de 68'. Voilà pour la galerie et la programmation. En coulisse il va autrement. Ce sont des entrepreneurs et des plus féroces: passe-droit, hiérarchie et mépris souverain pour les droits élémentaires du Code du travail. Ils sont devenus des anarchistes de droite, c'est-à-dire la pratique de l'anarchie selon ses intérêts personnels et par et pour l'argent.
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  libertad
09-01-07
à 18:46

Re: Re:

Comme les liens ci-dessus ne fonctionnent pas voilà les articles :
http://endehors.org/news/8632.shtml
http://endehors.org/news/7673.shtml

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  CNT AIT
09-01-07
à 20:33

SITE D'ORIGINE

Sinon tous les articles sur le sujet sont ici :

http://cnt-ait.info/rubrique.php3?id_rubrique=124

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  CNT AIT
09-01-07
à 20:35

Re: SITE D'ORIGINE

Ah oui et aussi il y a des UTOPIA aussi à Bordeaux et à Pontoise.

les spectateurs soldiaires peuvent tout à fait imprimer le texte ci dessus et le laisser négligement trainer du côté des cinémas en question ...

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  Caspar
09-01-07
à 21:46

Re: Re: SITE D'ORIGINE

anarchistes de droite, fascistes de gauche,
les oxymores pullulent,

je dirais qu'ils ont toujours été liberaux,
avant sociaux, maintenant bourgeois.
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  Les Révoltés du Bounty
09-01-07
à 21:55

le silence des associations qui collaborent avec les cinémas d'art et d'essai


À Toulouse, à Orléans, comme ailleurs, c’est au même exercice que s’adonnent les organisations de gôche et alterpatronphiles, celui de l’art de la neutralité bien ordonnée : on demande l’intervention des pouvoirs publics pour aider une entreprise - avec la “nécessité d’agir rapidement” - tout en restant muet face aux pratiques patronales internes ... pour la culture et la résistance au libéralisme bien sûr. Reprenons le tract diffusé par des spectateurs orléanais solidaires des salariés du cinéma : “Nous regrettons aussi l’indifférence de certains membres d’associations sociales et culturelles ayant organisé des débats au cinéma Les Carmes, plus préoccupés de délivrer leur message, et soigner leur image que de s’interroger sur le fonctionnement interne de cette entreprise cinématographique que ces associatifs ont tacitement accepté.”

http://endehors.org/news/11854.shtml
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  Les Révoltés du Bounty
09-01-07
à 21:57

lien direct

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  Anonyme
10-01-07
à 13:51

Re: lien direct

utopia  les bobos exploiteurs.
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