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La propriété de son corps et la prostitution : sexe en location
--> par Marcela Iacub
Lu sur Le Monde : "On aurait pu croire qu'avec la révolution sexuelle, tous les stigmates frappant la sexualité multiple ou hors mariage des femmes disparaissant, la prostituée connaîtrait la même promotion sociale que la fille-mère. De femme salie par une activité réprouvée, elle deviendrait une travailleuse ni plus ni moins honorable que les postières ou les écrivaines.

La révolution sexuelle n'a-t-elle pas imposé le principe selon lequel le caractère licite d'un rapport sexuel ne dépend que du respect du consentement des partenaires ? Et la prostitution n'est-elle pas une activité sexuelle où le consentement s'exerce à son état le plus pur ? A tel point qu'on négocie les tarifs, on choisit ses clients, on fixe d'avance ce qu'on fera ensemble, toutes choses que les gens éperdus de passion ne sauraient faire. Et pourtant, les détracteurs de cette activité s'acharnent désormais à nous montrer que les prostituées ne sont pas vraiment consentantes. Car quel autre type d'argument serait-il légitime d'avancer qui soit compatible avec une morale du consentement ?

Lire la suite ici
Ecrit par libertad, à 21:51 dans la rubrique "Le privé est politique".

Commentaires :

  Jackson Year
23-12-06
à 23:18

Evolution mais pas révolution

Pas mauvais, cet article de Marcela Iacub.

Sauf le tout début: il n'y a pas eu de véritable "révolution sexuelle", mais simplement un processus de libéralisation marchande pornocratique. Comme disait Godard, on est entré dans la "civilisation du cul". On nous sert du cul misérable (en images et sans odeur!) à toutes les sauces pour nous vendre n'importe quoi: un yaourt, une série-TV, un JT, un régime, et même pour nous vendre Le Pen! (cf. la dernière affiche du FN avec une aguichante jeune fille) A ce train-là, bientôt, même De Villiers fera sa campagne en string avec un clône de Pamela Anderson à ses côtés. Bref, cette révolution sexuelle est une escroquerie. Les pratiques sexuelles n'ont guère changé.Les femmes comme les hommes n'étaient pas, par le passé, aussi caricaturaux et puritains que ce que les dernières générations ont laissé croire. La violence sexuelle est toujours très présente. Les âges moyens des premiers rapports sexuels n'ont pas changé.

La seule chose qui a vraiment changé, c'est la légalisation de l'avortement, mais même les statistiques sur le nombre avortement ne diffèrent pas, semble-t-il. La contraception est plus efficace et abordable et on assiste à moins de mariages arrangés qu'avant. Mais pour le reste...

En dehors de tout ça, ça fait quand même un article pas stupide dans Le Monde, et c'est pas tous les jours!

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