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L'En Dehors


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Le chômage ne baisse plus, la précarité explose !

lu sur infoblog.samizdat. : " En un an et demi, le nombre de chômeurs recensés à diminué d’à peine 334 OOO personnes. 334 000 sur 2 129 000, pour les seuls inscrits à l’ANPE et travaillant moins de 78 heures par mois. Pour obtenir ce résultat, finalement peu significatif, ce gouvernement a radié à tour de bras et continue allègrement. Depuis quelques mois, on désinscrit et on refuse l’accès aux services de l’emploi à tous ceux qui ont travaillé plus de 78 heures par mois : c’est à dire non seulement une bonne part des travailleurs à temps partiel mais aussi tous ceux qui sont en CDD ou en intérim (31 pour cent des offres de l’ANPE) et qui souhaiteraient continuer à avoir un soutien de l’ANPE pour un trouver un emploi plus stable ou plus conforme à leur formation et à leurs souhaits.

Jean Louis Borloo le dit lui même « La stabilisation du chômage s’appuie sur la bonne tenue sectorielle des services à la personne et de la construction, sur la montée en charge prévue des contrats du plan de cohésion sociale et sur le maintien de la mobilisation du service public de l’emploi. »

La bonne tenue des services à la personne et de la construction ?

Effectivement, avec des conditions de travail exécrables, des aides publiques de plus en plus nombreuses pour les employeurs et la contrainte sur les chômeurs pour les forcer à accepter des sous emplois dans ces secteurs en tension, du côté patronat, on pourrait difficilement se porter mieux.

La montée en charge des contrats du plan de cohésion sociale ?

Effectivement le tiers des embauches se sont faites en contrat aidé ces derniers mois, des contrats à temps partiels, d’une durée moyenne de neuf mois et qui ne seront pas reconduits quand les subventions aux employeurs (jusqu’à 90 pour cent du salaire) s’arrêteront. Des contrats en grande partie utilisées par le secteur public, des collectivités territoriales aux écoles, pour satisfaire des besoins existants en main d’œuvre à très bon marché.

La mobilisation du service public de l’emploi ?

Hormis dans les secteurs en tension, les formations ne sont plus financées, les aides à la mobilité sont réduites, l’indemnisation réduite un peu plus à chaque convention Unedic. La « mobilisation » se résume à des pressions sans cesse accrues sur les précaires, qui se traduit d’une part par la montée des radiations d’autre part par des contraintes pour accepter n’importe quel emploi, ou pire du travail gratuit (EMT et autres stages non rémunérés en entreprise).

Cette année les précaires ont payé très cher la préparation de la campagne électorale des ministres qui se sont offerts des milliers de pages de publicité avec cette prétendue baisse du chômage, et ce n’est pas la misérable reconduction d’une prime de Noëll non revalorisée pour quelques-uns d’entre nous qui va compenser tous les droits perdus.

Le 4 décembre, AC ! sera reçu par le cabinet Borloo et lui fera remonter un peu de la rage des précaires qui par dizaines nous ont transmis en quelques jours leurs coups de colère à lui destinés.

Ni chômage de masse, ni plein emploi précaire, nous voulons vivre !

Source : http://www.ac.eu.org/spip.php?article1466

Ecrit par patrick83, à 17:41 dans la rubrique "Social".



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