Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





Crée le 18 mai 2002

Pour nous contacter : endehors(a)no-log.org



D'où venons-nous ?


Nos références
( archives par thèmes )


Vous pouvez nous soutenir en commandant nos brochures :

Les éditions de L'En Dehors



Index des rubriques

Les collaborateurs et collaboratrices de l'En Dehors

Liens

A noter

Recherche

Archive : tous les articles

Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?

Un ultimatum aux activistes d’Oaxaca aggrave la crise au Mexique
lu sur .hns-info.: " Le gouvernement fédéral a menacé de réprimer et a donné jusqu’au lundi à l’Assemblée Populaire des Peuples d’Oaxaca (APPO) pour qu’elle rende les édifices et aux maîtres pour qu’ils reprennent les classes dans 13.000 écoles, mais ceux-ci ont répondu qu’ils ne feront rien si le gouverneur Ruiz ne renonce pas.

Le Secrétariat de Gouvernement a lancé un ultimatum à l’APPO et aux maîtres de la section 22 du Syndicat National de Travailleurs de l’Education, qui ont été prévenus que lundi prochain, le 16 octobre, "expire le délai" pour accepter les propositions de l’administration fédérale, ou bien toutes les conditions de négociation auront changé : il n’y aura pas de rezonification pour le magistère et l’usage de la force publique se justifierait pour rétablir l’ordre dans la capitale de l’Etat.

Le sous-secrétaire du Gouvernement fédéral, Arturo Chávez, a déclaré hier que les 70 mille travailleurs de l’éducation dans l’État doivent revenir en classes ce lundi, après la grève de 13 mille écoles en demande d’une rezonification du magistère, qui impliquerait une augmentation salariale pour les homologuer aux zones de vie chère dans le pays.
L’offre fédérale est de destiner 280 millions de pesos par an dans les six prochaines années du mandat présidentiel, mais si la proposition n’est pas acceptée "il faudrait revoir le thème des prestations". Cependant, les maîtres ont déclaré qu’ils ne donneront une réponse que lorsque le Sénat de la République aura décidé du sort du gouverneur Ulises Ruiz, ce qui n’aura pas lieu avant le mardi 17.

Et en ce qui concerne l’APPO, Chavez a prévenu que si n’était pas acceptée la prise en charge de la police locale par un commandement civil fédéral, serait renforcée l’option de récupérer le centre de la ville et les édifices publics et privés occupés par les manifestants au moyen de l’usage de la force publique, une possibilité qui n’a été abandonnée à aucun moment par la Secrétariat de Gouvernement.

Ce durcissement du discours gouvernemental complique le travail de la sous-commission sénatoriale qui durant plus de 20 heures a eu une entrevue à Oaxaca avec les trois pouvoirs de l’Etat, avec les dirigeants de l’APPO et du magistère, et avec d’autres membres de la société civile, auprès desquels elle a récolté des informations pour évaluer la crise de gouvernabilité dans l’Etat.

Chacune des parties a offert des preuves pour renforcer leurs positions.

Le gouverneur Ulises Ruiz, les magistrats du Tribunal Supérieur de Justice et les députés du Congrès local ont essayé de démontrer que les pouvoirs locaux travaillent normalement.

Les activistes ont exhibé les conditions dans lesquelles ils ont vécu les quatre derniers mois, entre barricades, et ils ont réclamé une évaluation politique du conflit.

Les groupes de la société civile, organisés par le peintre Francisco Toledo, ont offert durant quatre heures des preuves documentaires, matérielles et filmées de la répression par laquelle le gouvernement de l’Etat a répondu aux demandes sociales, qui ont inclus les incidents de la dernière semaine, quand des policiers ont ouvert le feu sur les manifestants.

Le document que ces derniers ont remis aux trois sénateurs de la sous-commission affirme que "à Oaxaca on ne peut pas parler, comme le prétendent le gouvernement fédéral et de l’Etat, de restaurer l’État de Droit, parce que un tel État n’a jamais existé : ce que nous avons vécu pendant des décennies dans cet Etat et dans ce pays c’est la séquestration de l’intérêt public".

La sous-commission sénatoriale qui s’est rendue à Oaxaca travaillera ce week-end à l’élaboration d’un rapport qu’elle remettra lundi au Sénat de la République et il est prévu que la réunion plénière le discute et se prononce mardi prochain, un jour après l’expiration de l’ultimatum du Secrétariat de Gouvernement.

Dans une première appréciation, deux des trois sénateurs de la sous-commission sont d’accord pour dire que le départ du gouverneur Ulises Ruiz, par la sollicitude d’une licence de son poste, est le scénario le moins coûteux, comparé à une éventuelle déclaration de disparition des pouvoirs à Oaxaca ou à l’usage de la force publique pour réprimer l’APPO et les maîtres en grève depuis 145 jours.

Les sénateurs Alejandro Gonzalez Alcocer (PAN) et Tomas Torres (PRD) souhaite que le Sénat prenne la décision la "moins grave", et celle-ci pourrait être le départ du gouverneur, sans qu’il y ait besoin de rompre totalement la vie institutionnelle de Oaxaca, quelque chose qui n’est pas beaucoup du goût du troisième membre de la sous-commission, le sénateur Ramiro Hernandez, militant du même parti (PRI) que Ulises Ruiz.

Dans tous les cas, selon Gonzalez Alcocer, "Oaxaca ne supporte plus beaucoup".

Mexico, D. F., Gerardo Albarrán de Alba, Pagina/12 (Argentine), 14 octobre 2006. Traduction : Fab, santelmo@no-log.org




Mis en ligne le dimanche 15 octobre 2006, par fab
Ecrit par patrick83, à 12:24 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires :

  Anonyme
16-10-06
à 01:42

Les compagnons de l Alliance Magoniste Zapatiste http://espora.org/amz/ font partie de l'APPO et meritent d etre soutenus.

Répondre à ce commentaire



Modèle de mise en page par Milouse - Version  XML   atom