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L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





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Un Fleuve de récit
Présentation :
[...]
Contre l’amnésie qui sert la mise au pas, l’utopie d’un récit-fleuve,d’un fleuve de récits. Derrière ce projet, il y a la conviction que la réflexion théorique, si radicale soit-elle, ne peut pas prétendre, à elle seule, représenter l’effort d’expression des forces émancipatrices. La sensibilité est une dimension aussi essentielle que l’intelligence pour libérer les humains. Tous les mouvements sociaux qui se sont structurés, du mouvement ouvrier aux Indios d’Amérique, ont eu besoin de récits pour se fonder et se donner une force, un élan, bref une poésie qui fonde la conviction qu’un autre monde était possible. En Italie, la constitution d’un récit partagé sur les luttes des années 70, demeure un enjeu central pour les luttes à venir et leurs formes futures.
[...]



Récit sur le CPE :

Tristan, lycéen, raconte le mouvement anti-cpe

jeudi 12 octobre 2006, par Serge Quadruppani

Il s’agit d’un entretien avec un copain lycéen, animateur des grèves au Lycée Paul Valéry à Paris contre la loi Fillon puis contre le CPE

Je m’appelle Tristan, j’ai 17 ans et je suis lycéen en 1ere ES (économique et sociale) au lycée Paul Valéry, à Paris, une cité scolaire (lycée et collège) regroupant à peu près 1200 élèves. C’est un lycée qui recrute surtout dans les petites classes moyennes, pas trop sélectif et pas du tout politisé (aucun syndicats lycéens ni organisations politiques). Durant le mouvement contre la loi Fillon au printemps 2005, que nous appelons entre nous le "printemps lycéen", vu que lors de ce mouvement seuls les lycéens s’étaient mobilisés (très peu de soutien du coté des étudiants,enseignants et syndicats), j’ai été élu représentant de de mon lycée et de ma coordination, la Coordination Paris Est (une coordination regroupant 5 lycées et plusieurs milliers de lycéens) que nous avions mise sur pied au début du mouvement avec quelques amis.

 

Comment ça a commencé, le mouvement anti-CPE, dans ton lycée ? Au début nous n’étions même pas au courant de cette loi, ensuite des rumeurs nous sont parvenues d’universités bloquées en Bretagne, puis peu à peu dans toute la France. On regardait tous les soirs les infos et on se demandait tous quand les lycées allaient rejoindre le mouvement. Au retour des vacances scolaires de février, avec une dizaine de potes on a pris un mégaphone, on est passé dans les classes et on a fait un "débrayage", on a demander à tous le monde de descendre l’heure suivante dans le grand hall du lycée, certaines classes se joint à nous tout de suite, et à l’heure suivante nous étions plusieurs centaines, tout le monde se demandait se qui se passait.. Avec un ami, nous sommes alors monté sur l’estrade et avons parler du CPE, des étudiants qui étaient mobilisés depuis déjà deux semaines et qui avaient besoin de notre soutien pour renforcer l’opposition à la loi, que nous étions autant concernés qu’eux et que le moment de la revanche sonnait enfin. Puis est arrivé le moment du vote, et les propositions ont défilé : "Qui est pour la grève générale jusqu’à nouvel ordre ?","Qui est contre ?",etc.. Une forte majorité a tout de suite voté la grève et le blocage du lycée jusqu’à nouvel ordre, c’est ainsi que nous avons été l’un des premiers lycées à bloquer et le soir nous avons entendu avec exultation aux infos que d’autres lycées venaient d’être bloqués à Paris, que "les lycéens entraient dans la bataille contre le CPE". Les professeurs nous encourageaient sans pour autant se mobiliser vraiment (depuis la réforme des retraites, ils ne se bougent plus trop..). Mais certains, rares, on tenu à nous accompagner dès les premières manifs. Le proviseur, lui, toujours fidèle à lui même et particulierement traumatisé par le mouvement précédent (faut dire qu’on avait occupé le lycée jour et nuit avec des tentes pendant quasiment un mois et que le lycée a été bloqué pendant près de deux mois et demi), a d’abord essayé d’empêcher les blocages puis nous a menacé de faire appel aux forces de l’ordre ... qu’à celà ne tienne, nous y avons gagné encore plus de détermination...Il s’est finalement résigné à une simple présence à distance.

[...]

la suite ici

Ecrit par gyhelle, à 21:33 dans la rubrique "Pour comprendre".



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