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auvergne agression raciste ignoble a espirat
--> des phrases de haine des sarkozy le pen megret de villiers et leurs sinistres résultats
lu sur marseille.indymedia : "Pas de Nègres à Espirat" LE MONDE | 12.10.06 | 18h48
clément aura 13 ans le 19 octobre et il n'a plus de maison. Clément vit dans un bungalow, à quelques kilomètres de Clermont-Ferrand, et il frissonne de peur, chaque matin, quand ses parents partent travailler. Dans la nuit du 25 au 26 septembre, son père, François Philippe, l'a découvert prostré, sur son lit, tandis que de hautes flammes dévastaient le pavillon familial d'une superficie totale de 439 mètres carrés. Aujourd'hui, il ne reste plus grand-chose de la bâtisse. Mais l'incendie a épargné les inscriptions qui se détachent, en grandes lettres noires, sur les façades avant et arrière : "SALE NÈGRE", "NEGRO TU VA CREUVE" et "BATAR". De temps à autre, des curieux s'aventurent à Espirat, petit village de 315 habitants, au coeur de la Limagne, et jettent un oeil avide sur la maison en ruine, dont l'entrée est barrée par un ruban jaune de la gendarmerie.

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ici
Ecrit par patrick83, à 13:16 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires :

  Anonyme
27-11-06
à 11:04

MEFIONS-NOUS DES APPARENCES

Voici les suites d'une affaire publiée sur votre site
 

REBONDISSEMENT

François Philippe, qui dénonçait des actes racistes, aurait incendié sa maison d'Espirat

La victime devient suspect numéro un

François Philippe a été mis en examen, hier soir, pour incendie volontaire, puis incarcéré. Il se serait adressé des lettres anonymes et aurait organisé un faux accident de la route.

Olivier CHAPPERON

Rebondissement incroyable dans ce que tout le monde appelait déjà l'affaire d'Espirat. Mercredi, en milieu d'après-midi, François Philippe, cet habitant d'Espirat dont la maison a été incendiée dans la nuit du 25 au 26 septembre, a été placé en garde-à-vue.

Trouvant étonnantes les circonstances d'un accident de la circulation avec délit de fuite survenu le lundi 13 novembre, vers entre Vertaizon et Plauzat, et dont il se disait victime, les gendarmes de la section de recherches ont souhaité l'entendre.

Selon des sources proches de l’enquête, ils l'ont notamment interrogé sur l'état de son auto, dont les traces étaient jugées ''suspectes'' et sur le fait que l'airbag de celle-ci ne se soit pas déclenché. Le véhicule a été confié à l'institut de recherches criminelles de la gendarmerie qui a démonté la thèse de l'agression. Simplement convoqué, François Philippe a finalement été placé en garde-à-vue. Après plusieurs longues heures d'audition, la victime est devenue suspect numéro un.

Et, après 24 heures de garde-à-vue, ce quadragénaire d'origine malgache a été déféré au parquet, puis devant le juge d'instruction qui l'a mis en examen pour incendie volontaire et dénonciation d'infractions imaginaires. Le juge des libertés a suivi les réquisitions dit parquet et placé François Philippe en détention provisoire.

Cette mise en examen indique clairement que François Philippe est suspecté d'avoir lui-même incendié sa maison, tagué une partie des inscriptions à caractère raciste qui la recouvraient, de s'être adressé des, lettres de menaces, d'avoir crevé les pneus de son auto et d’avoir organisé son accident de voiture. Hier soir, au terme de cette présentation devant les magistrats, son avocat, Me Gilles-Jean Portejoie est revenu sur cet incroyable scénario et la détresse de son client.

« Il y a derrière ce geste un appel au secours. Pour moi, la prison n'est pas la réponse. Mon client a besoin d'être soigné. Pour sa propre sécurité, il doit quitter le Puy-de-Dôme. J'évacue tout sentiment de trahison pour ne chercher désormais qu'à expliquer les gestes de désespérance et les appels au secours.

Selon Me Portejoie, François Philippe se serait enferré dans ce scénario totalement fou après les deux premiers tags dont il dit ne pas être l'auteur. Voyant que les recherches n'aboutissaient pas, il a voulu attirer l'attention en montant petit à petit dans l'échelle des événements. Je crois qu'il ne se sentait réellement pas en sécurité et que cette peur a grandi sans trouver d'issue. Il craignait de devoir partir et ne supportait pas l'idée de voir sa maison habitée par quelqu'un d'autre. Il faut perdre tout espoir pour mettre le feu à sa propre maison. Une maison qu'il a bâtie de ses propres mains

Séries policières

François Philippe a-t-il trouvé un peu de soulagement, en révélant son lourd secret aux enquêteurs ? « Il est lucide mais semble apaisé », a indiqué son avocat. On sait que François Philippe regardait avec assiduité les séries télévisées américaines mettant en scène des policiers et des techniques d'investigation criminelle.

Pour brouiller les pistes et laisser le minimum d'indices, il aurait suivi à la lettre quelques-uns de leurs préceptes. Jusqu'où aurait-il pu aller ? « Difficile à dire. On peut imaginer le pire », indique Me Portejoie.

Mythomanie ou réelle maladie psychique, toujours est-il que la population d'Espirat, sous le choc après l'incendie criminel, sera peut-être rassurée d'apprendre que « le racisme n'est pas le moteur essentiel de cette douloureuse affaire ». Mais le jaillissement de la vérité risque de la replonger dans l'émoi...

La Montagne, vendredi 17 novembre 2006

 

ESPIRAT

François Philippe devrait subir une expertise psychiatrique

Tout un village soulagé mais surpris

Surprise et soulagement se mêlent dans les mots des habitants d'Espirat, qui ont appris, vendredi matin, l'incarcération de François Philippe. Ce quadragénaire d'origine malgache, qui se disait victime d'actes racistes et qui est aujourd'hui mis en examen pour « incendie volontaire et dénonciation d'infractions imaginaires ».

« Nous sommes soulagés, c'est vrai », explique Valéry en prenant son café au comptoir du bar L'imprévu, en plein coeur d'Espirat. « Mais c'est dommage d'avoir incriminé les habitants de la commune. Tout cela a créé une mauvaise ambiance... »

« On ne pensait pas que cela pouvait être quelqu'un d'ici », ajoute Stéphane, le tout jeune patron du seul bar de la commune. On pensait que cela pouvait être lié à son passé. Que quelqu'un lui en voulait pour on ne sait quoi... On préférait se dire que c'était quelqu'un qui habitait loin d'Espirat ».

Aujourd'hui, comme le craint Valéry, « cela va décevoir tellement de gens qui ont apporté leur soutien ou offert un peu d'argent ». Evidemment, chacun a également à l'esprit l'image du village qui « en a pris un coup », comme l'explique Valéry. « Personne n'a été épargné. Tout le monde en a pris pour son grade : le maire, les gendarmes, les habitants... ».

Daniel Rousselot, le maire justement, a « encaissé » comme on dit. « J’ai reçu des menaces de mort par écrit, au téléphone sur mon répondeur. On m'a reproché de ne pas en faire assez pour les protéger, pire même d'avoir laissé faire. La tension était un peu retombée après trois semaines, mais les premiers jours c'était invivable. Aujourd'hui, c'est un énorme soulagement, le village va retrouver sa quiétude. Il fallait que la vérité éclate. Cela ne pouvait pas durer comme cela. Comme je l'ai toujours dit depuis le début, il n'y a pas de racisme à Espirat ! »

Reste maintenant l'avenir de cette famille meurtrie. « Son épouse se demandait encore, voilà quelques jours lorsque je l'ai rencontrée, pourquoi ces événements se passaient toujours quand elle n'était pas là, raconte le maire. C'est aussi à son fils que l'on pense. Pour lui, ça va être dur... »

« Le village va retrouver sa quiétude »

Du côté de la justice, le procureur de la République, Michel Valet, a indiqué, hier après-midi, « qu'une expertise psychiatrique allait être ordonnée ». Et le procureur de féliciter « l'énorme travail des gendarmes, sans regarder au coût, qui a permis d'arriver à cette conclusion ». L’enquête va se poursuivre, notamment par des constats matériels sur les lieux des infractions.

A Espirat, les plaies mettront certainement du temps à cicatriser

 

La Montagne, samedi 18 novembre 2006

ESPIRAT

 

Élus et Espirat Solidarité réagissent

Quelques jours après la mise en examen de François Philippe pour incendie volontaire et dénonciations d'infractions imaginaires, les élus de la commune se sont réunis. Dans un court communiqué, ils ont tenu à rappeler « que suite aux brimades et aux accusations infondées proférées publiquement à leur encontre et envers la gendarmerie, ils ont apprécié les témoignages de soutien que leur ont apporté des administrés ainsi que des personnes plus éloignées ».

 

Les membres de l'association Espirat Solidarité, qui a été créée après l'incendie se sont également réunis. « Le rebondissement dans cette affaire ne remet pas en cause le rôle de l'association. Elle continue à oeuvrer par des actions de solidarité et d'entraide citoyenne qui se mettront en place prochainement (aide aux courses, aux devoirs, etc.) ». L'association a bloqué tous les dons sur un compte bancaire en attendant qu'une réflexion soit engagée avec les donateurs.

 

La Montagne, vendredi 24 novembre 2006

 

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