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Le FMI meurt à petit feu : bon débarras

lu sur hns-info : " Paris, le 20 septembre 2006 - A l’occasion de la dernière journée des Assemblées Générales du Fonds Monétaire International (FMI) aujourd’hui à Singapour, les Amis de la Terre dénoncent le manque total d’ambition de la « réforme » du FMI, qui ne modifie en rien les déséquilibres profonds de cette institution à bout de souffle. Critiqué de toutes parts, le FMI traverse une triple crise, la plus grave de son histoire : crise de légitimité, crise sur son rôle et crise budgétaire. Avec le remboursement anticipé de ses plus grands pays débiteurs, le FMI devra s’appliquer ses propres recettes d’austérité. Ce n’est que justice.

Le FMI ne s’est jamais remis de la crise asiatique de 1997, qu’il n’avait pas prévue. Conséquence, Chine, Inde, Thaïlande et Philippines minimisent leurs emprunts au FMI. En 1999, c’est l’Argentine, pays modèle du FMI pendant des années, qui s’effrondre. Conséquence, Brésil et Argentine décident de rembourser par anticipation la totalité de leurs emprunts. Suit l’Indonésie, le 2ème plus grand débiteur du Fonds, qui s’est engagée à tout payer d’ici 2007. Des Etats plus petits comme le Ghana ou la Serbie ont fait des annonces identiques. Les prêts octroyés par le FMI sont passés de 103 milliards $ en 2003 à ... 20 milliards $ en 2006, dont 60% pour la Turquie ... qui parle à son tour de remboursement anticipé. C’est un boycott de fait. Les paiements en charges et intérêts reçus par le FMI sont passés de 3,19 milliards $ en 2005 à 1,39 en 2006, et sont estimés à 635 millions en 2009, soit une division par cinq en cinq ans.

Forcé de reconnaître cette crise sans précédent, le FMI accepte finalement une « réforme ». Element principal : 4 pays émergents (Chine, Mexique, Corée, Turquie) obtiennent une augmentation de leurs droits de vote. Mais cela ne représente qu’1,8 % des droits de vote ! Selon Gordon Brown, ministre de l’économie britannique, « c’est la plus grande réforme du FMI en 61 ans ». L’administrateur français voit lui aussi dans la réforme des « changements importants ». Mais l’Inde, le Brésil ou l’Argentine ont voté contre. Le FMI est devenu plus que jamais un jouet de pays riches refusant de remettre en cause l’équilibre interne des pouvoirs vieux de plus d’un demi-siècle, et totalement inadapté au monde d’aujourd’hui. Il y a quelques mois, le gouverneur de la Banque d’Angleterre, Mervyn King, demandait : « A-t-on besoin d’un FMI ? ».

Sébastien Godinot des Amis de la Terre explique : « Un très grand nombre d’ONG avaient fait des propositions de réforme significative du FMI. Les résultats étant insignifiants, nous demanderons désormais aux pays riches de ne plus financer le Fonds, et aux pays pauvres de ne plus y emprunter. 62 ans de modèle unique libéral brutal, sans considération du contexte social, politique et culturel local, cela suffit. »

Il ajoute : « La crise du FMI va s’aggraver. Le Fonds est célèbre pour son orthodoxie ultralibérale intransigeante, que les pays riches continuent à imposer aux pays pauvres alors qu’ils sont les premiers à ne pas la respecter (double déficit abyssal américain, dette publique française). Ces paradoxes sont aujourd’hui trop flagrants pour que les pays du Sud continuent de les accepter. Nous demandons que le contrôle des flux financiers internationaux s’inscrive dans le cadre des Nations Unies, de manière transparente et démocratique, dans le respect des droits humains, de la justice sociale et de l’environnement, ce que le FMI a toujours refusé. »

Contact presse :
Sébastien Godinot, Les Amis de la Terre
01 48 51 18 92 / 06 68 98 83 41

Sébastien Godinot
Campagne acteurs financiers
finance@amisdelaterre.org | 06.68.98.83.41

LES AMIS DE LA TERRE
2 B rue Jules Ferry 93100 Montreuil France
Tél direct : +33 (0)1 48 51 18 92 | Fax : +33 (0)1 48 51 33 23



Source/auteur : www.amisdelaterre.org
Mis en ligne le jeudi 21 septembre 2006, par Ludo 
Ecrit par patrick83, à 18:44 dans la rubrique "Actualité".



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