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L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





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Ils ne veulent pas partager leurs richesses : faisons leur partager nos misères.
 

lu sur altermonde-levillage : "La misère, un acte de guerre des riches envers les pauvres ! L’état de droit ne s’applique qu’aux riches et aux puissants.  La loi ne défend que ceux qui y ont accès par de bons conseils, des capacités financières, des pouvoirs... elle sacrifie ceux qui sont isolés, sans défense : il n’y a pas de bons avocats pour les Rmistes !... enfin, je n’en connais pas... pas ici.

La Nièvre n’est pas rose

Je suis venu là par amour de la nature et rejet de la surpopulation parisienne.

J’ai été rassuré par une mise en scène locale d’une certaine efficacité de la part d’un homme politique qui m’a donné envie de m’associer au développement d’une région.

J’y était surtout venu chercher un supplément de bonheur dans la deuxième partie de ma vie. Un rêve de bien être en partie réalisé dans mon passé.

Je me suis rendu compte trop tard des réalités locales et du carrièrisme politique qui conduit à utiliser les gens en les abandonnant quand d’autres opportunités se présentent.

Sur 8 années, j’ai vu mon travail, mes finances, ma santé physique et intellectuelle détruits par l’abandon soudain qui ont fait basculer le village dans un renfermement individuel que je n’imaginais pas.

Je me suis retrouvé piègé, sans soutien, livré à une sauvagerie économique et sociale qui m’a détruit.

Malgré mon amour pour l’environnement, je crie vive la ville pour les liens sociaux. C’est la conclusion de mon vécu... bien que des solidarités puissent exister ailleurs quand les gens le désirent.

Je suis tellement écoeuré de ce système matérialiste que je rejette tout en bloc puisque je n’ai plus d’espoir ni projet... on ne "refait" pas sa vie à 58 ans... et les fautifs ne seront pas inquiétés.

Je ne sais pas si la société entière est devenue une jungle qui sacrifie les plus faîbles... ou si c’est juste dans la Nièvre... qui produit une mentalité fermée sur son égoïsme.

J’ai le respect du travail, de la vie, des gens... ils m’ont imposés leur inhumanité... Ce monde là n’est pas fait pour ceux qui ont un coeur... l’être n’y existe que parce qu’il s’enrichit de la destruction de ceux qui sont en situation de vulnérabilité.

Que me reste-t-il à espérer après 50 ans d’une vie remplie et heureuse lorsque je me retrouve brutalement prisonnier d’une misère d’où je ne pourrais plus sortir, sans amis, sans argent, ni voiture pour fuir. Ma vie s’est arrêtée ici.

On ne sent pas toujours le piège se refermer sur nous.

jp

Sans argent, les pauvres ne peuvent plus construire que des projets gratuits. A chacun de juger des seules portes de sorties honorables selon son attachement à la vie.

Ecrit par patrick83, à 08:43 dans la rubrique "Social".



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