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Le stand de foire de Jacques Chirac
--> Tempête médiatique 17 du 5 au 11 août 2006

Le cirque à François…

"L'élection présidentielle ce n'est pas un grand bazar, un grand barnum où chacun vient débattre"… a martialement déclaré François Hollande samedi 5 août à Marseille, alors qu’il pressait fermement les maires socialistes de n’accorder leur parrainages présidentiels qu’au candidat du parti.

On aura compris –Christiane Taubira la première- que le vote « utile » se révélera d’autant plus facile que les candidats « inutiles » n’auront aucune chance de se présenter aux suffrages de leurs concitoyens.

Ce qu’on comprend moins bien, c’est cette dénonciation vertueuse du « barnum » où ne saurait sombrer une affaire aussi sérieuse que l’élection du roi des Français : en effet, dans quel parti politique, depuis maintenant plus d’un an, les candidats virtuels, possibles, probables ou qui « étudient la question » se comptent-ils à la pelle ?
Toutes les vedettes du PS, de Lang à Kouchner en passant par DSK, Ségo et même Lionel, sans oublier le scrogneugneu monsieur Hollande, ont à un moment ou à un autre annoncé leur candidature à la candidature.
C’est-y pas du bazar, ça, le Françoué ? le chapiteau du cirque, l’est-y pas de couleur rose, des fois ?

 … et le stand de foire de Jacques-a-dit (y faudrait, y a qu’à)

En exigeant un cessez-le-feu immédiat au Liban, en laissant entendre que la France accepterait de prendre la tête d’une force internationale d’interposition pourvu qu’il n’y ait plus de combats à interrompre, en cherchant avec l’ami amérikain une improbable résolution commune de toute façon destinée à demeurer lettre morte comme toutes les précédentes concernant l’Etat hébreu, en dénonçant l’usage inconsidéré de la violence et, à demi-mots, la brutalité d’Israël, Jacques Chirac s’offre à peu de frais une stature d’homme politique d’envergure mondiale vêtu de la probité du juste et coiffé de la lucidité du sage.

Ce genre de posture est apparemment payant dans les sondages, puisque les poulets rôtissant sur les plages apprécient que leur coq de président parle de paix monté sur ses petits ergots, mais totalement inefficace sur le terrain, où les combattants continuent de se bombarder gaillardement sans se préoccuper le moins du monde de déclarations martiales non suivies du moindre effet autre que théâtral.

La réalité est que la France est totalement impuissante pour agir au Proche-Orient et que cela lui convient très bien comme ça. Le tout est de tancer un peu les Juifs quoi qu’on les aime beaucoup, allez, et de dire aux Libanais qu’on comprend leur douleur, histoire que les copains cinglés du Hezbollah n’aillent pas nous faire péter des bombes dans les trains de congés payés.

Le message, sans doute inaudible au fond de la Méditerranée, est parfaitement reçu de ce côté-ci de ses berges où le peuple pas rancunier approuve son monarque rhabillé de neuf pour pas un rond grâce aux Abel et aux Caïn qui s’étripent là-bas depuis longtemps et pour longtemps.

Mathias Delfe

Ecrit par MathiasDelfe, à 10:15 dans la rubrique "Actualité".



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