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L'En Dehors


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Procès Adn-ogm 25 Août à 8h30 devant le tribunal d'alès (30)
Lu sur lille.indymedia: La répression ne prend pas de vacance ! L'Union Régionale CNT Languedoc-Roussillon communique...

Bonjour à tout(e)s,

la preparation du proces pour refus de prelevement ADN continue.

Le lundi 14 aout, une reunion publique dervait se tenir à Montpellier, puis une autre au Vigan le 18.

Nous appelons toutes les organisations et autonomes à venir soutenir :

le VENDREDI 25 AOUT a 8h30 devant le tribunal d'Alès (30) (possibilité de tenir un stand, contact : 06 86 27 70 57)

à participer à l'Apéro-débat-bouffe-concert le JEUDI 24 AOUT à la Bourse du travail d'Alès à partir de 19h30 (possibilité d'hébergement le jeudi soir, contact 06 86 27 70 57)

à diffuser l'appel ci dessous

à commander de la bière ou du vin de soutien pour couvrir les frais du proces (contact : 06 33 09 01 39)

A LUTTER CONTRE TOUTES LES LOIS LIBERTICIDES ET TOTALITAIRES qu'ils veulent nous imposer

Nb : nous travaillons désormais avec d'autres personnes qui ont également refusées le prélèvement, deux proces sont prevus en novembre à LILLE ET GRENOBLE.

Pourquoi je n'irai pas donner mon ADN

Par Benjamin Deceuninck

En septembre 2001, à l'occasion des premiers essais OGM, nous avons fauché un champ dans le cadre d'un collectif informel (regroupant la CNT, la confédération paysanne…).

Quatre ans après, formé en collectif appelé les « onze d'Avelin » nous étions poursuivis pour dégradation de bien privé aggravé en réunion soit 5 ans ferme et 75 000 € d'amendes sur le papier. La société Advanta, propriétaire de l'essai, réclamait elle 250 000 € de dommages et intérêts.

En octobre 2005, les condamnations tombent : entre un et deux mois sursis et 5000 € d'amende collective. Les sanctions sont bien en dessous de ce qu'espérait le procureur.

Advanta ne souhaitant pas se faire de mauvaise pub ne fait pas appel.

Enfin après deux années d'instruction nous pensions être tranquille…

Sauf que M Sarkosy grâce à la loi Perben se lance dans un grand délire de fichage de tous ceux qu'il considère « déviants », c'est à dire contre sa politique.

Beaucoup de jeunes arrêtés au cours du mouvement du CPE se sont soumis à ce prélèvement ADN. La peur de l'uniforme, à chaque fois le même discours : « tu est obligé sinon c'est 15 000 € d'amende et un an de prison ! ». Beaucoup se sont laissés abuser.

Mes camarades de procès d'hier se sont laissés ficher génétiquement, pour ma part, il n'en sera pas de même !

Accepter aujourd'hui le fichage génétique de tous les militants politiques et syndicaux (et même de la petite délinquance) nous ferait revenir à des heures sombres de l'histoire.

Ce gouvernement qui perd pied, qui arrive seul à embraser un pays que l'on croyait éteint n'a pas trouvé mieux pour se refaire une santé que sortir les thèses eugénistes d'autres temps : le fichage des enfants de 3 ans et le fichage ADN étant proposés comme les mesures phares pour revenir à une société pacifiée et heureuse.

Se soumettre au fichage ADN reviendrait aujourd'hui à fermer les yeux sur un passé qui étudiait la forme du crane, du cerveau… pour y trouvait aujourd'hui les gênes de la déviance.

Nous, syndicalistes, politiques, autonomes refusons de nous plier à cette règle.

Cette fausse mesure de prévention n'est qu'un moyen d'accroître la pression contre tous ceux qui refusent les politiques autoritaires qui renforcent chaque jour la misère et la concurrence entre les individus.

Ce fichage constitue une double peine puisque son refus revient à prendre une nouvelle condamnation et comme un sursis + un sursis = prison, Nicolas S peut dormir tranquille.

Je refuse d'être mis au répertoire génétique pour avoir arraché quelques betteraves qui avaient été plantées contre l'avis de la population.

Je refuse, nous refusons, car nous sommes quelques uns dans ce cas et seront bientôt de plus en plus, de nous soumettre à des pressions politiques dignes du fascisme, à accepter que notre société soit fondée sur la peur, la répression

et l'élimination à termes des contestataires.

Une société qui enferme ses syndicalistes est une société au bord du gouffre,

Le fascisme ne passera pas par nous,

REFUSONS TOUTES ET TOUS LE FLICAGE GENETIQUE !

TOUTES ET TOUS AU TRIBUNAL d'ALES LE 25 AOUT rdv 8h30 devant le tribunal

Pour soutenir : Comité de soutien, bal CNT, Bourse du travail, 7 pl G. Dupuy 30100 ALES, 06 33 09 01 39, cnt.ales@voila.fr
Ecrit par rokakpuos, à 09:41 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires :

  OgRuR
09-08-06
à 13:55

Les criminalistes étudiaient la forme des cranes. Il s'est trouvé nombre d'intellectuels au XIX ème pour prétendre que les femmes étaient inférieures aux hommes sur la foi de pareilles conclusions dites scientifiques... Malheureusement Proudhon était un de ces grands sexiste...
A lire "La femme et les moeurs" de la remarquable Andrée Leo (Editions du Lérot)
Répondre à ce commentaire

  C.G.Anarchistes
10-08-06
à 23:32

Communiqué de soutien de la C.G.A. à Benjamin Deceuninck

Condamné à un mois de sursis en 2005 pour le fauchage d'un champ de betteraves transgéniques, Benjamin Deceuninck, militant à la CNT, a été convoqué par la police, en juin 2006 pour un prélèvement A.D.N. Conscient du danger que constitue le fichier des empreintes génétiques créé par la loi Perben en 2004, il a refusé d'être fiché et risque un an de prison ferme et 15 000 euros d'amende.

Le fichage se généralise. Déjà 24 millions de personnes sont enregistrées dans le fichier S.T.I.C Le projet de loi de prévention de la délinquance qui sera voté en septembre 2006, prévoit la création d'un fichier municipal du versement des prestations familiales, d'un fichier concernant les personnes hospitalisées d'office, d'un fichier d'élèves rencontrant des difficultés scolaires consultable par le maire. Un fichier pour détecter les troubles précoces chez les enfants de moins de trois ans devrait également voir le jour. Il s'agit de surveiller nos comportements.

Cette multiplication d'outils répressifs et de mesures sécuritaires correspond au nouveau mode de gestion par les gouvernements, des inégalités et des violences sociales qu'elles entraînent. L'État réprime pour assurer un semblant d'ordre dans le désordre capitaliste.
Certains résistent comme Benjamin, et subissent la répression. Cette dernière peut s'abattre sur n'importe qui, et en particulier sur ceux qui montrent leur désaccord et cherchent à s'organiser.

Face à la répression, nous opposons notre solidarité en tant que militants anarchistes mais aussi en tant qu'individus libres de penser et de dénoncer l'atteinte aux libertés que le pouvoir nous impose. Des poches de résistance et d'alternatives émancipatrices existent et continueront de vivre malgré ces procédures. Néanmoins, il faut s' opposer dès maintenant au cadre sécuritaire qui se construit et aux futures lois en passe d'être votées. Car nous l'avons vu lors du C.P.E ; nombreux, nous avons la possibilité de les faire reculer.

La Coordination des Groupes Anarchistes appelle à s'opposer au fichage des militants en soutenant Benjamin lors de son procès à Alès le 25 août.

Salutations libertaires,

Relations Extérieures
de la Coordination des Groupes Anarchistes
c/o Cercle d’Etudes Sociales
B.P. 233 66002 PERPIGNAN-CEDEX
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