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L'En Dehors


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Tout va bien... vraiment ?
 

lu sur altermonde-levillage : "Oui, tout va bien...Les Français, enfin, ceux qui en ont encore les moyens, sont en vacances ! Ils rêvent... Pendant que trop d’enfants sont écrasés sous les bombes israélo-américaines au Liban, en Palestine, en Irak, sans doute bientôt en Syrie et en Iran...

Mais tout va bien, puisque c’est pour installer « la démocratie selon Bush », vous savez, le cinquième évangile... Selon lui, il s’agit d’aimer nos ennemis... en les massacrant...
Mais, tout va bien puisque Madame Rice joue du piano...

Assurément, tout va bien ! La vie est belle sur les plages et dans les boîtes de nuit ! Le monde s’entretue ? Et alors, nous ne sommes pas concernés ! C’est là-bas, au loin, dans des contrées nécessairement sauvages !
Et puis, tout va bien, puisque l’armée tellement civilisée de la seule démocratie moyen-orientale veille ! Bien sûr, il y a des morts ; mais fait-on des omelettes sans casser des œufs ? Comment ? Que dites-vous ? Il y a beaucoup d’enfants qui meurent sous les bombes démocratiquement civilisées ? Ah ?... Qu’en pouvons-nous ? Ça nous dépasse... Ils n’ont qu’à régler leurs affaires entre eux... Et puis, il faut bien lutter contre le terrorisme et les terroristes !
Mais oui, tout va bien...

Oui, tout va bien, puisque ça bronze sur les plages ! Ça brûle, c’est bon ! Elles sont belles, ils sont beaux, même si... les peaux affreusement et prématurément ridées, avec en prime le cancer, sont invités... mais, c’est pour plus tard, c’est si loin...
Oui, tout va bien, puisque seul le chant des sirènes publicitaires est écouté, entendu et implacablement appliqué...
Tout va bien puisque de toute façon, le PIB sortira toujours gagnant, aussi bien des plages que des cercueils...

Non, franchement, tout va bien, ça danse le soir dans les boîtes branchées ! Elles et eux s’étourdissent au son des musiques endiablées ou lascives... Oui, la vie est belle... pendant qu’ailleurs, la chasse aux enfants, à leurs parents et à tout ce qui est « bronzé » s’organise frénétiquement !
Mais, tout va bien, puisque personne n’est responsable ! Du préfet au policier, au magistrat, en passant par le citoyen « collabo », tous obéissent aux ordres, juste aux ordres, les pauvres innocents... Le vacancier, lui, se contente d’oublier, de fermer les yeux, de se boucher les oreilles... Ne travaille-t-il pas pour la nation en dépensant ses fortunes ?
Allons, tout va bien !

Si, si, tout va bien ! Les terrasses des restos sont pleines à craquer, à midi comme le soir ! Les ventres se remplissent obéissant aux injonctions ministérielles de la croissance infinie !
Tout va bien donc... même si une foule de gamins ou de jeunes adultes se fait exploiter à mort par les gargotiers sans conscience pour mieux assurer le confort des vacanciers !
Tout va bien car ils n’avaient qu’à faire des études ! Ils n’avaient qu’à accepter le CPE, ce contrat si généreux...
Tout va bien puisqu’ils sont seuls responsables de leur sort...

Et puis, comment ne pas comprendre que tout va bien puisque le bouquin de Sarkozy est devenu le best-seller de l’été !

Oui, tout va bien ! Le troupeau marche les yeux fermés, droit à l’abattoir, sans sourciller, heureux de grappiller, ici ou là, quelques herbes hallucinogènes l’autorisant à ne pas être attentif à la mort qui vient en courant...

Alors, tout va bien ?... Vraiment ?...

samedi 5 août 2006, Jean Dornac

Ecrit par patrick83, à 09:15 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires :

  lecathare
05-08-06
à 15:16

le pire c'est que les gens sont comme indifférents à ce qui arrive à leurs frères du moyen orient (et le pire est justement l'indifférence), complétements abrutis et lobotomisés qu'ils sont par la société de consommation et les médias officiels qui leurs bourrent le crâne d'informations tronqués et manipulés... mais ce que les gens oublient c'est qu'en ne réagissant pas à l'injustice que subissent les individus palestiniens et libanais, il ne faudra qu'ils s'attendent à obtenir de l'aide si dans quelques années nous sommes nous aussi dans le colimateur du rouleau compresseur militaire impérialiste... car le ou les pays qui refuseront de suivre les chemins qui mènent à la nouvelle "rome" seront considérés comme des "hérétiques" et l'inquisition capitaliste américaine n'hésitera pas à nous massacrer comme elle le fait contre les individus innocents palestiniens, israeliens, et libanais...
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  lecathare
05-08-06
à 15:26

Re:

précision : quand je parle des individus israëliens, je parle bien sur de ceux qui sont contre la guerre, ainsi que de tout les courants libertaires israëliens qui suite à des manifs anti guerre en israel ont faillis récemment se faire lyncher en pleine rue par des intégristes et des nationalistes avec l'approbation du pouvoir politique.. 
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  satya
05-08-06
à 19:18

Re:

il ne faudra qu'ils s'attendent à obtenir de l'aide si dans quelques années nous sommes nous aussi dans le colimateur du rouleau compresseur militaire impérialiste...

vous semblez ne pas le savoir mais la france est en tête de peloton dans la vente d'armes!

alors, les états d'âmes du gourou d'altermonde, ça fait franchement rire, c'est d'une hypocrisie au 1er degré à moins que ce ne soit d'une parfaite ignorance et bêtise.
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  rackhamlenoir
05-08-06
à 22:13

Rien à Foutre !!!

La majorité silencieuse ,pour reprendre une expression qui n est plus à la mode , n ' en n"a rien à foutre !!!
Vous n allez quand meme pas demander aux moutons de se préoccuper du sort de gens qui sont "au diable vovert" ( excuser l orthograffe) et en plus ...des arabes...Pensez donc ...Les moutons ont accepté la guerre socilale qui amène des gens à survivre ds la rue tous prés de chez eux et à y crever....Nous appartenons à une minorité en voie de disparition  qui reve d égalité sociale et de Paix !
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  Anonyme
06-08-06
à 20:12

Re: Rien à Foutre !!!

La guerre c'est la guerre , n'allez surtout pas croire que la majorité silencieuse s'en fou ! La guerre , les gens aiment ça , surtout quand elle est loin. Je suis en train de lire La Guerre de Edmond De Amicis et en 1904 pendant la guerre Russo-Japonaise (première guerre impérialiste) , il s'étonnait déjà à l'époque de constater que les "gens" aimaient la guerre alors qu'il n'y a pas pire calamité pour l'humanité.Aujourd'hui rien de nouveau sous le soleil .
Ca alimente les conversations , et puis voire les missiles pêtre en direct ça  c'est  du spectaculo!!!
Notre espèce manque encore de maturité , le jour ou se tairont les canons n'est pas pour demain !

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  Contre-addicteur
08-08-06
à 13:30

Révolution = guerre

La Révolution est aussi une forme de guerre. Beaucoup d'entre nous, ici, aiment pourtant ça, non?
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  Anar Clauswitzoïde
09-08-06
à 17:54

Re: Révolution = guerre

IL y a deux types d'homme sur cette terre , ceux qui aiment combattre (peu importe leurs orientations politiques) et ceux qui ont peurs,... Les seconds se cachent derrière le pacifisme et les phylosophies nons violentes , mais ce ne sont en vérité que des trouillards. La révolucion ne pourra se gagner qu'au combat , ceux qui prétendent le contraire sont des doux rêveurs. C'est dur à admettre , mais c'est ainsi depuis la nuit des temps.
Jamais une lutte de classe ne s'est gagnée en palabrant.
Hasta la victoria siempre
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  satya
09-08-06
à 20:41

Re: Re: Révolution = guerre

vraiment simpliste, si tu as combattu: tu saurais que la peur fait partie de la lutte, accuser les pacifistes de peureux est vraiment limité.

tout ne se résoud pas par la violence et il faut un sacré courage et une grande force pour se tenir désarmé debout devant des personnes armées ou un char.

c'est vrai qu'il y a des pacifistes de salon du dimanche, mais ceux qui se sont vraiment engagés ont souvent payé cher leurs actions.

les actions pacifistes sont encore "jeunes" dans l'histoire et cela va encore évoluer amha.
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  Yvan
09-08-06
à 22:37

Pas si fist que ça

J'ajouterais que la quasi-totalité des gens qui tiennent ces discours belliqueux aujourd'hui, qui y vont volontiers de leur couplet sur le courage et le combat, sont autant mentalement que physiquement des incapables à la guerre. Et quand on n'en est capable que dans le discours, on y va pas avec le dos de la cuiller car c'est bien tout ce qui nous reste. Les grands gueulards sur la dite saine violence -ce saint sacrifice qui lavera tous les péchés autoritaro-capitalistes, cette Apocalypse où seuls les Justes resteront, ce bain de sang purificateur, tous ces délires bibliques recyclés en pensées révolutionnaires prêtes à consommer-, ces grands et courageux théoriciens de la haine libératrice, de la guerre sainte (pour leur Sainte Liberté), ces névrotiques du grand soir, sont plus souvent de foutus gringalets maladifs que de grands sages affûtés à la maîtrise de leur corps et de leur force, comme les cultures asiatiques en ont font naître ici ou là.

Combien de "révolutionnaires courageux" s'essoufflent après 2000m, voire 200, en courant et sont malades rien qu'à la vue du moindre cadavre (pour les rares qui ont vu autre chose que des poulets ou des lapins préemballés avant de devenir végétaliens)? Je me marre! J'en ai connu un, bien sympathique au demeurant, mais qui bassine son monde depuis 15 ans avec des "pendons-les haut et courts" ou des "flinguons les bourgeois", mais qui a fondu en larmes 15 minutes après avoir frappé un type pour se dégager d'une tentative d'agression. Emotivité très compréhensible et toute à son honneur, mais incompatible avec les propos rabachés. L'anecdote illustre bien cette schizophrénie généralisée. Et c'est encore plus facile sur le net, où l'on peut se prétendre tout et n'importe quoi pour se la jouer révolutionnaire couillu, vrai de vrai, digne héritiers des grands "généraux" du glorieux passé. Pas une fiote d'intello pacifiste post-punk... Ce discours, -en moins caricatural, certes- je l'ai moi-même tenu. Comme j'ai connu de nombreux exemples relevant du portrait cinglant que je fais aujourd'hui. Et j'ai le sentiment que ce discours reste non seulement majoritaire, mais même adoubé au titre d'anarcho-politiquement correct, c'est devenu une sort de Commandement du Dogme Anarchiste. Alors on laisse vivre les pacifistes, les non-violents, mais on préfère les faire passer rapidement pour de naïfs imbéciles, c'est beaucoup plus facile, voire des complices du système pour nos "camarades" les plus staliniens de tempérament.

Mais la réalité s'impose (j'en appelle aussi au réalisme et au matérialisme sur cette question): on ne sort jamais indemne de la violence. Et on ne construit pas le bonheur du monde sur une montagne de cadavres. La violence, on est contraint de faire avec quand on nous l'impose. Mais c'est par définition quelque chose qu'on impose. La violence est comme la radioactivité: elle continue à détruire insidieusement des décennies après avoir frappé les corps et les têtes. 

Notre but est d'en finir un jour avec les rapports de domination. Mais la violence c'est la quintessence de la domination. Comment sortir de la domination en la pratiquant, en la poussant à son apogée? La théorie de la der des der, du "dernier petit verre pour la route", on l'a vu, et on le reverra, finit plus souvent au fossé (dans la fosse tristement commune) que par nous mener sainement là où l'on veut aller. Ceux qui défendent les stratégies violentes -avec le même rhétorique "réaliste" que celle avancée par les capitalistes libéraux-, sont souvent, suivant les cas: des intégristes bloqués à un XIXème siècle très idéalisé ou à mai 68 quand ils ont un peu de culture, des victimes rêvant de devenir bourreau (blessures traumatiques dont l'une des séquelles est l'incapacité à prendre du recul sur les logiques de violence), ou même au contraire des gens qui n'ont que très peu connu des actes de violence autant comme agresseur que comme violenté et qui de ce fait sont alors de piètres esthètes. Bref, ils sont plus dans une posture ou une blessure que dans une réflexion. Plus dans une idéalisation que dans le réalisme matérialiste, ils nous ressassent pragmatisme: un pragmatisme sans lucidité car manichéen et autodestructeur. Quel réalisme? Une réalité que, de fait, ils renoncent à transformer puisqu'ils rêvent de la reproduire dans ses pires travers sous l'angle de leurs propres fantasmes dogmatiques, de leur propre Idéal, leur Paradis plus chrétien que post-chrétien, leur propre Justice absolue.

D'où leur attachement inconscient au terme "révolution", qui, étymologiquement, désigne un tour complet, où finalement l'ordre des choses revient à l'identique après un grand chamboulement. Bref, on n'a pas fini d'en rater, des "révolutions"...

Louis Lecoin se disait "non-violent à 80%" car ça laisse quand même "une marge". Tant mieux si l'on les 20% restant sont le moins possible sollicités. Contrairement à l'idée reçu, la violence nous fait perdre du temps, et c'est bien pour ça que les plus forts nous y acculent régulièrement. C'est aussi la raison pour laquelle les "révolutions" violentes se font toujours au cours des grandes crises et des famines. Jamais lorsque les gens ont l'estomac et le cerveau plus libres.

La fin ne justifie pas les moyens, mais les moyens conditionnent la fin.

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  Adhérent à la sexta
10-08-06
à 05:49

la guerre est un prolongement de la politique

La lutte armée ce n'est pas une fin en soi, ce que je ne dis pas ,par contre , c'est qu'on puisse la ranger définitivement dans un placard. Aujourd'hui en France , bien que un grand nombre de nos frères soient en péril (socio-économiquement) , la lutte armée serait complètement inapropriée pour apporter la justice. En d'autre temps , d'autre lieux , d'autre continents, je dirais qu'elle s'impose parfois. Bien que la paix est de loin préférable à la guerre . J'ai traverser une guerre en Afrique et je peux vous dire que jamais plus je ne voudrais revivre cette expérience. Il y a des situations ou le combat est la seule solution.

http://www.ezln.org.mx/
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  satya
10-08-06
à 11:25

Re: Pas si fist que ça

merci yvan pour cette expression que je partage :)
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  satya
10-08-06
à 11:50

Re: la guerre est un prolongement de la politique

la résistance est importante et peu prendre de nombreuses formes, il est vrai qu'à partir d'un certain moment la lutte armée en fait partie, mais il est aussi évident que choisir de se défendre par les armes entraine des conséquences que chaque combattant doit assumer pleinement.

rien à voir avec des énervés du canapé qui existent aussi bien chez les non-violents que chez les violents et que l'on retrouve derrière leurs écrans ;)
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  Anar Clauswitzoïde
10-08-06
à 18:54

Re: Re: la guerre est un prolongement de la politique

Le passé , ses luttes , ses reussites , ses échecs doivent nous inspirer.
Depuis l'antiquité , de façon récurante , des peuples et des individus se sont battus pour obtenir des droits et plus de justice. Régulièrement des heurts sanglants ont opposé les possédants aux opprimés. Ces luttes furent violentes et beaucoup d'innocent y ont laissé leurs vies. Il y a des tas d'exemples au cours de l'histoire...
Nous avons une dette envers ces courageux camarades , si nous sommes arrivés si haut dans le bien être social du peuple , c'est à eux qu'on le doit. Nul ne peut le nier.

Notre espèce est composée de 3 classes principales , parfois divisées en sous classes. Dans tous les systèmes sociaux vous retrouvez cet état des choses.

                            ---> les alpha : DOMINANTS , officiers , cardes sup , directeurs , politiks....

                            --> la classe moyenne : les sous officiers , les employés , les secrétaires , contre maitres....

                            --> la base : soldats , ouvriers peu qualifiés , commis , chômeurs , sdf , ....

Les révolutionnaires sont des gens issus de la classe moyenne , frustrés d'être des sous fifres qui s'évertuent a renverser la classe alpha pour usurper leurs pouvoir.

Il faut en finir avec ces classes , l'égalité de tous est ce à quoi nous aspirons.
Je me demande à quel point ces hierarchies de classe sont ancrées dans nos conscience profonde et si il n'est pas utopique de vouloir abolir ces tendances naturelles de l'homme.
Cela dit , j'y crois , je suis réaliste mais l'impossible me tente !

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  Hellios
16-08-06
à 14:51

Re: Pas si fist que ça

Voir aussi :
L’anarchisme est-il synonyme de violence ?
--> Alexandre Berkman :
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