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L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





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Poète... vos papiers ! Léo Ferré disparait le 14 juillet 1993
lu sur rebellyon : " Né le 24 août 1916, à Monaco, Léo Ferré, poète et musicien, qui a mêlé lyrisme et argot, amour et anarchie, est sans doute une des références absolues dans le monde de la chanson française. Malade, il meurt en Toscane le 14 juillet 1993.

Il naît dans une famille aisée et très jeune se passionne pour la musique. A 9 ans, ses parents le placent en pension dans un collège religieux à Bodighera en Italie ; il y passera 8 ans (lire "Benoît Misère") et découvrira à 14 ans le mot "anarchie" dans les pages d’un dictionnaire. En 1935, il arrive à Paris pour y étudier le droit. Lorsque la guerre éclate, il est mobilisé jusqu’en août 40.

De retour à Monaco, il commence à composer. En février 1941, il se produit pour la première fois en public. En 1946, il retourne à Paris, où commence véritablement sa vie d’artiste. Il se produit dans des cabarets, il y rencontre Jean-Roger Caussimon, rencontre fertile en amitiés et en créations. Mais le succès tarde à venir et sa compagne le quitte "La Vie d’artiste". Edith Piaf lui vient en aide en interprètant une de ses chansons "Les Amants de Paris". En juin 1950, il enregistre son premier disque (78t). En 1952, Catherine Sauvage enregistre sa chanson "Paris-Canaille" qui devient rapidement un succès national. Léo est véritablement lancé. En mars 1955, il est en vedette à l’Olympia. Dès lors tout va très vite, il adapte les textes des poètes, Rimbaud, Verlaine, Aragon, Baudelaire. Le succès est au rendez-vous et l’argent aussi.

Mais en 1961, il est victime de la censure, un de ses albums est pilonné : "Mon général", "Regardez-les", etc. Dès lors ses chansons se font plus engagées : en 1964, c’est "Franco la muerte", mais aussi "Ni Dieu ni Maître". Début 1968, il collabore au "Monde libertaire" (qu’il aidera ensuite par des galas de soutien comme le 10 mai 68) et à la revue "La Rue". En 1969, il enregistre son spectacle à Bobino, puis part s’installer en Toscane (Italie). Sa carrière et son succès se poursuivront au delà des frontières, mais il continuera de soutenir "Le Monde libertaire", "Radio Libertaire" et le "Théâtre Libertaire de Paris".

“Cette parole d’Evangile
Qui fait plier les imbéciles
Et qui met dans l’horreur civile
De la noblesse et puis du style
Ce cri qui n’a pas la rosette
Cette parole de prophète
Je la revendique et vous souhaite
NI DIEU NI MAITRE”

Léo Ferré : « Je n’ai pas de souvenirs précis quand j’ai commencé à chanter pour les anarchistes, sinon que l’on me contactait et que je venais chanter deux ou trois chansons. Je suppose que la première rencontre s’est faite en 1948. On m’avait demandé de chanter pour des exilés espagnols et, forcement, il y avait parmi eux beaucoup d’anarchistes. C’est à cette occasion que j’ai écrit, dans un autobus, le Flamenco de Paris, c’est à cette occasion que les premiers liens ont dû se tisser... Mais l’enchaînement ? Ensuite, en alternance avec Brassens, tantôt au Moulin de la Galette, tantôt à la Mutualité, j’ai fait en moyenne un gala par an pour le Monde libertaire et la Fédération Anarchiste, entre 1953 et 1971. Je me rappelle même avoir été convoqué, avec Maurice Joyeux, Quai des Orfèvres, pour des affiches collées en-dehors des panneaux autorisés. J’ai laissé parlé le type... Une machine à écrire cliquetait... Au bout d’un certain temps, je lui ai dit : " Excusez-moi de vous interrompre, mais avez-vous trouvé quelqu’un en train de poser une de ces affiches ? " Il m’a répondu " Non ", alors, je lui ai fait remarquer que la loi exigeait le constat du délit, et je suis parti. »

Le site de Léo Ferré
L’éphéméride anarchiste
Sur le wikipedia
82 textes de chansons de Léo Ferré

Ecrit par patrick83, à 17:14 dans la rubrique "Culture".

Commentaires :

  les marques du plaisir
16-07-06
à 19:08

Moi, je suis un bâtard.
Nous sommes tous des bâtards.
Ce qui nous sépare, aujourd'hui, c'est que votre bâtardise à vous est sanctionnée par le code civil
Sur lequel, avec votre permission, je me plais à cracher, avant de prendre congé.
Soyez tranquilles, Vous ne risquez Rien

Il n'y a plus rien

Et ce rien, on vous le laisse!
Foutez-vous en jusque-là, si vous pouvez,
Nous, on peut pas.
Un jour, dans dix mille ans,
Quand vous ne serez plus là,
Nous aurons TOUT
Rien de vous
Tout de nous
Nous aurons eu le temps d'inventer la Vie, la Beauté, la Jeunesse,
Les Larmes qui brilleront comme des émeraudes dans les yeux des filles,
Le sourire des bêtes enfin détraquées,
La priorité à Gauche, permettez!

Nous ne mourrons plus de rien
Nous vivrons de tout

Et les microbes de la connerie que nous n'aurez pas manqué de nous léguer, montant
De vos fumures
De vos livres engrangés dans vos silothèques
De vos documents publics
De vos règlements d'administration pénitentiaire
De vos décrets
De vos prières, même,
Tous ces microbes...
Soyez tranquilles,
Nous aurons déjà des machines pour les révoquer

NOUS AURONS TOUT

Dans dix mille ans.

Ciao camarade ....

l'intégrale des textes de léo ( à ce qui me semble ) est dispo ici

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