L'En Dehors

Dire à leurs familles "vous êtes régularisés", c’est "républicain mais irresponsable", a-t-il déclaré lors de la séance de questions d’actualité.

Cette solution "est irresponsable pour une raison simple : l’inscription dans nos écoles est un droit. Si, en plus de l’inscription dans nos écoles, il y a le droit à la régularisation, vous créez alors une nouvelle filière d’immigration légale que plus personne ne pourra contrôler et maîtriser. A l’arrivée, vous aurez l’augmentation du racisme et de la xénophobie".

Le président de l’UMP a également écarté la solution prônée selon lui par l’extrême droite, consistant à "expulser tout le monde, régulariser personne".

Il existe une "troisième solution qui consiste à traiter tous ces cas avec fermeté mais avec humanité", a-t-il fait valoir. ( !!!!!!=

"J’ai donc demandé qu’on étudie chaque cas un par un, que ceux qui sont en France depuis longtemps puissent être acceptés et régularisés. Les préfets ont tous les pouvoirs pour examiner chaque cas (...) Ferme et humain, voilà la seule façon d’agir", a insisté Nicolas Sarkozy.

La mobilisation entourant les élèves sans papiers va grandissant à trois jours de la fin de l’école. A l’initiative du Réseau éducation sans frontières (RESF), les parrainages républicains se multiplient.

Le ministre de l’Intérieur a annoncé début juin son intention de régulariser les élèves les plus intégrés. Les préfets ont, depuis, reçu une circulaire leur demandant, sous certaines conditions, de "réexaminer" la situation des familles en situation irrégulière.

RESF dénonce le manque de moyens humains et matériels déployés pour traiter ces dossiers, en forte augmentation. Pour l’une de ses militantes, "c’est un Nil en crue".

Nicolas Sarkozy répondait à une question du député communiste Patrick Braouzec. "C’est au nom d’une certaine idée de la République française (...) que je tiens à vous demander de régulariser leur situation et celle de leurs familles afin de respecter l’esprit et la lettre de l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme et de répondre au principe fondamental d’éducation"

MERCI PATRICK !