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lu sur www.monde-solidaire.org : " Actions de protestation à Gießen contre les OGM ( land de Hessen, Allemagne) „Sécurité biologique“ A Gießen, les recherches ne visent pas directement les denrées alimentaires, mais la dite „sécurité biologique“. Les mitlitants pensent que c’est un prétexte de Bayer et Monsanto pour assurer et imposer le développement des OGM. Le professeur Heinz Kogel, directeur de l’institut de phytopathologie a affirmé à ce propose devant les caméras de la chaîne régionale de Hessen le 2 juin 06 : „ les OGM sont lancés. Ils ont des inconvénients et des avantages. C’est pourquoi il ne faut pas dire „en aucun cas“. Ce n’est de toute façon plus réaliste. Alors la question est de mieux connaître les risques potentiels en faisant de la recherche.“ Donc Monsieur Kogel nous dis que les OGM sont ou pourraient être dangereux pour la vie, pour l’humain, mais. Mais les faits sont là, la technologie OGM existe alors il s’agit d’en contrôler ou limiter les conséquences néfastes. Mais cette rhétorique est connue depuis bien longtemps Le lobby nucléaire nous bombarde tous les jours avec ce genre de propagande : Plans particuliers d’intervention, distribution de pastilles d’iode ... On nous conditionne au risque et le banalise. La meilleur protection contre la radioactivité serait pourtant l’arrêt immédiat de toutes les installations nucléaires !
La recherche pour le profit, pas pour les Hommes
Les raisons qui nous poussent à protester contre les OGM sont suffisamment nombreuses (1) : la contamination par croisement, les pesticides dans l’environnement, les intérêts économiques priment sur l’humain, le problème des brevets, les effets nocifs pour la santé, l’absence de processus de décision démocratique alors que plus de 60% des gens sont contre les OGM.
Résistance
Pour la pentecôte, un stand avait été annoncé non loi du champ OGM pour informer les passantEs. De plus, quelques militantEs avaient annoncé quelques semaines auparavant qu’elles avaient l’intention de « libérer » le champ. Vendredi en début d’après midi ils sont passé à l’action. Ils on découpé le grillage, déchiré les filet qui entouraient la partie OGM et commencé à détruire les plats OGM. Autour du champ, d’autres militantEs ont accroché dans banderoles aux lampadaires et aux arbres. De nombreux journalistes ont observé la scène. Les policiers qui s’étaient cachés dans un bâtiment situé sur le terrain sont rapidement intervenus pour sauver les OGM.
Après un rapide jeu du chats et la souris sous un filet haut de seulement 1,20mètre, les militantEs ont été arrêtés par un important dispositif policier arrivé en renfort. Un journaliste qui a observé la scène à été retenu quelques minutes.
Les militantEs remercient la police de Hessen qui, par son action maladroite et violente, a aidé à la destruction de la parcelle.
Six personnes ont été conduites en garde à vue. Les deux premières ont été libérées le lendemain (elle n’était pas sur le partie du champ avec les OGM). Les autres ont été présentées au juge des libertés, la police leur avait préparé une interdiction de pénétrer la zone jusqu’à la fin août. La police a fait pression et deux militants sont resté en garde à vue tous le week-end jusqu’au mardi. Ils ont été amené à la maison d’arrêt de Francfort.
Pendant ce temps là, d’autres personnes on manifesté devant le palais de justice et au centre-ville. Ils ont informé les passants avec des tracts intitulés « Gefangene freilassen, statt Gen-Gerste freisetzen » (libérer les prisonniers au lieu de libérer des l’orge OGM), après que la police toujours aussi répressive aie essayé en vain d’interdire cette manifestation spontanée.
Le soir même de l’action, le stand à proximité à été interdit par les autorités bien que la situation soit restée paisible après les arrestations. Déjà avant le début du rassemblement la police avait essayé d’interdire le stand en faisant pression sur la responsable de celui-ci.
Bien sur, pendant le week-end de pentecôte il était impossible de joindre le tribunal administratif pour faire lever l’interdiction. Les actions ont cependant continué. Un tour autour du champ a été proposé aux voisinEs et passantEs. Du café bio et des gâteaux ont été offerts. Les passantEs ont ainsi pu prendre des informations.
La police est systématiquement intervenue lors de promenades autour du champ. Elle a ordonné aux gens de quitter les lieux. Elle a prétendu que des dessins à la craie par terre seraient une dégradation, raison suffisante pour les confisquer !
Les militantEs une fois libéréEs ont raconté leurs expériences différentes en garde à vue. La police à utilisé une fois de plus la violence. Elle a étranglé une personne jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus respirer pour lui couper les ongles de force, alors qu’elle savait que les militantEs portaient des gants lors de l’action. En revanche, un policier à rendu visite aux détenus à Francfort pour discuter sur les OGM, les tracts anti-OGM se trouvaient à disposition à l’entrée de la maison d’arrêt.
Procès politiques et travail au près du public en perspective
Entre temps, l’université a fait savoir que 20% de la parcelle OGM ont été détruits. Les expériences continuent, même si une partie des résultats ne sera pas au rendez-vous. Les dômages causés sont estimés à 300 000 Euro. Hormuth, le président de l’université à porté plainte pour « destruction de biens et violation de propriété privée « , pour « préserver les droits de l’université ». La désobéissance civique contre la mafia OGM peut coûter cher. Les militantEs veulent cependant profiter de l’occasion pour porter leur révolte contre les OGM devant les tribunaux et ainsi en public. Les détenteurs du pouvoir essaient de discréditer les « libérateurs de champs » en parlant de casseurs. Le député du parti social démocrate Thorsten Schäfer-Gümbel alui aussi essayé de discréditer les militantEs. Le résonance dans les médias était sûrement trop grosse pour lui. Le fauchage a eu lieu à visage découvert devant les caméras. En raison de ces évènements, un collectif contre les OGM est en formation à Gießen.
Les libérateurs de champ ont agit par état de nécessité ? Ils ont essayé de préserver les gens des conséquences irréversibles que peuvent avoir les OGM et cette recherche inutile. Lorsque le politique ne réagit pas, la résistance et la désobéissance civique sont un devoir. Il n’est pas trop tard !
[...] (2)
Solidarité et action
Depuis des années, les tribunaux allemands sont confronté à la thématique du nucléaire lors des centaines de procès qui ont lieu tous les ans en raison de nombreuses actions de désobéissance. Le débat autour des OGM doit lui aussi être porté devant les tribunaux. La résistance dans les champs et devant les tribunaux va continuer. Un participation active et un soutien financier sont nécessaires !
Plus d’informations (en allemand) avec des images : www.gendreck-giessen.de.vu
Contact pour envoyer vos soutiens : nocastor (at) altern.org
Auteurs : Faucheuse volontaire + DageGEN
Article traduit de l’allemand par une participante
Notes :
(1) note de la traductrice : le sujet ayant déjà fait l’objet de nombreuses analyses et critiques en France, je n’ai pas traduit les différents paragraphes là-dessus . L’article est déjà assez long !
(2) dans l’article en allemand, il y a un passage sur les faucheurs volontaires français à cet endroit. Je préfère renvoyer au site de construire un monde solidaire : www.monde-solidaire.org
Gießen, juin 2006 : des militantEs ont parciellement fauché un champ d’orge trangénique. On les nomme libérateurs de champs "Feldbefreier", un peu l’équivalent des faucheurs d’OGM. L’action de Gießen n’est pas la première dans le genre, mais le mouvement n’a pas la même ampleur qu’en France. Voici un récit traduit de l’allemand.
Du 2 au 5 juin 2006 ont eu lieu, à l’université de Gießen, des journées d’actions, les banderoles entre les arbres ou sur les lampadaires indiquaient « Gen-dreck weg » (mot à mot « saleté génétique dehors ! ») ou bien « das Genfels ist gengen alle da » « le Champ d’OGM est là contre tous ». La première expérimentation nationale avec de l’orge génétiquement modifiée y est en effet réalisée sur une surface de 10m2. L’expérience est très controversée. Les militants anti-OGM ont misé sur la désobéissance civile pour attirer l’attention sur les dangers des OGM. Ils ont mis un sérieux coup dans la facture des chercheurs de l’université.
Le contexte
L’institut de phytopathologie de l’université de Gießen mène depuis début mai 2006 la première expérience en plein champ en république fédérale d’Allemagne sur de l’orge transgénique. Le but de l’essai, est de savoir si les ces OGM ont des effets néfastes sur les champignons qui se trouvent dans le sol (d’après le journal Gießener Anzeiger). Une autre expérience porte sur la résistance aux herbicides de la Firme BAYER, une troisième sur les qualités de la plante pour en faire de la bière. Enfin, on veut nourrir les poulets avec ces OGM, les poulets ne digère en effet pas bien l’orge classique.