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Après la guerre du pétrole,la guerre des protéines

Lu sur Décroissance info : "Tout le monde se souvient de la façon dont a été décidée la deuxième offensive américaine contre l’Irak, selon un mécanisme archi simple mais terriblement efficace. Suite aux attentats du 11 septembre et le choc qu’ils ont provoqué aux USA, le gouvernement Bush profitant de la crainte du terrorisme propose une réponse radicale : la guerre... non pas contre les terroristes eux-mêmes, puisque la famille Ben Laden fut la seule autorisée le 12 septembre à quitter les USA, mais contre l’entité surnommée l’axe du mal, c’est-à-dire Saddam Hussein, l’Irak et ses réserves considérables de pétrole. Tout citoyen américain ne soutenant pas cette initiative étant pratiquement considéré comme un traître à la patrie en danger ! Il fallait à tout prix, quitte à recourir aux mensonges (armes de destruction massive), voire au dénigrement par des fuites savamment organisées contre des opposants, que personne ne puisse contester l’efficacité du remède de cheval gouvernemental. On connaît la suite et on est bien loin d’en connaître la fin...

Or il se trouve, la recette ayant été fort juteuse pour l’industrie du pétrole et de l’armement, qu’on est en train de remettre le couvert et cela en utilisant la menace de la grippe aviaire ! Devant une risque de pandémie fort réelle et la crainte judicieusement entretenue par les médias, citoyens dormez tranquilles, on saura vous protéger et trouver les réponses qui s’imposent : la guerre aux petits élevages de plein air sous prétexte qu’ils transmettraient via les oiseaux sauvages la forme hautement pathogène du virus H5N1. Malheureusement, rien n’est moins vrai et de nombreuses études prouvent même le contraire. Le fameux virus de l’influenza aviaire ne semblerait pouvoir développer sa forme la plus dangereuse pour l’homme que dans les élevages concentrationnaires regroupant des dizaines de milliers de volaille nourries avec les sous-produits de l’industrie agro-alimentaire. Citons par ex. Juan Lubroth, expert à la FAO : « Il est très facile de blâmer les oiseaux sauvages et les migrations des oiseaux parce que personne n’est responsable. Il est possible que les oiseaux sauvages puissent présenter le virus, mais c’est par les activités humaines de commerce et d’échange que la maladie se propage. »

En réalité, l’entretien de la crainte et les soi-disant mesures pour y remédier ont un objectif facile à déchiffrer, la mainmise par les géants de l’industrie agro-alimentaire et pharmaceutique sur la production d’une des principales sources de protéines que sont les volailles et ses produits dérivés dont les œufs. Rappelons au passage que les protéines sont des molécules organiques indispensables aux être vivants et donc à l’homme.

La délocalisation, tout le monde connaît, à tel point même qu’il devient impossible ou presque de s’équiper ou de s’habiller « made in Europa ».Eh bien, le même processus est largement enclenché en ce qui concerne l’élevage industriel. Comment un financier digne de ce nom résisterait-il à l’idée de construire des usines d’engraissement dans des pays sans règlements contraignants concernant les rejets, sans associations écologiques empêcheuses de polluer impunément, et surtout disposant d’une main-d’œuvre non syndiquée et sous payée ? Heureusement, les dindons ou le poulets sont malgré tout des êtres vivants qui n’y comprennent rien à l’économie de marché et à force qu’on les confonde avec des machines à sous en les gavant avec n’importe quelle bouffe, ils attrapent la grippe, se mettent à crever en masse et contaminent même une poignée de bipèdes... Affolement dans les organismes internationaux, panique à bord puis recherche du bouc émissaire : les oiseaux migrateurs ! Deuxième partie du plan : élimination de l’élevage traditionnel de plein air, source bon marché de protéines de tous les petits agriculteurs du globe, puis confinement systématique et donc obligation de nourrir la volaille avec des aliments dits complets, fournis par l’industrie agro-alimentaire. Ajoutons à cela les vaccinations obligatoires et fort rentables ainsi que l’explosion des ventes du Tamiflu, une licence de Gilead Science, dont comme par hasard, d’après l’ONG espagnole GRAIN, Donald Rumsfeld serait l’un des principaux actionnaires. La boucle est bouclée, du pétrole aux protéines, en attendant la suite !

Bon appétit quand même !

par

Michel Jossen  le mercredi 24 mai 2006

Lire aussi le dossier grippe aviaire de l'En Dehors

Ecrit par libertad, à 17:59 dans la rubrique "Actualité".



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