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Créer plus de 10 000 emplois avec les 3 milliards du réacteur nucléaire EPR

lu sur auvergne-indymedia. : "Créer plus de 10 000 emplois avec les 3 milliards du réacteur nucléaire EPR,
c’est possible !Alors que l’enquête publique sur l’EPR se déroule jusqu’au 31 juillet (en
pleines vacances d’été !), le Réseau “Sortir du nucléaire” propose des
alternatives au réacteur nucléaire EPR avec des solutions concrêtes et
chiffrées.

Pour un investissement de 3 milliards d’euros, équivalent au coût d’un
réacteur EPR, il serait possible de créer au moins 10 000 emplois permanents
dans la maîtrise de l’énergie et les énergies renouvelables !

Pour faire connaître l’étude “Un courant alternatif pour le Grand Ouest”,
merci de publier ou de diffuser l’article ci-dessous : vous avez le choix
entre une version courte (2149 caractères) ou une version longue (8000
caractères).

Pour illustrer votre article, nous pouvons vous transmettre la couverture de
la brochure de cette étude.

Merci d’insérer cet article dans votre publication, sur votre site
internet...
(Version courte : 2149 caractères)

Les alternatives au réacteur nucléaire EPR :
2 fois plus d'électricité, 15 fois plus d'emplois.

Découvrez l’étude “Un courant alternatif pour le Grand Ouest”.

"Avec les 3 milliards d'euros prévus pour le prototype de réacteur
nucléaire EPR, que pourrait-on faire dans la région "Grand Ouest" de la
France, dans le domaine de la maîtrise de la demande d'énergie et des
énergies renouvelable, et pour l'emploi ?"

Alors qu'un sondage de la Commission Européenne de janvier 2006 révèle que
seuls 8 % des Français souhaitent voir développer l'utilisation de l'énergie
nucléaire, cette question devrait être au coeur des débats. Pourtant, la
décision de construire un réacteur EPR prépare la relance du nucléaire sans
qu'aucune alternative n'ait jamais été sérieusement envisagée.

Et si l'on se donnait les moyens de soutenir le développement d'autres
formes d'énergie ?

Le Réseau "Sortir du nucléaire" a chargé les experts du bureau d'étude "Les
7 Vents du Cotentin" de se pencher sur cette question.

Les résultats de leur étude montrent clairement qu'une alternative est
possible. Avec 3 milliards d'euros, au lieu de construire un EPR, on
pourrait pourvoir aux mêmes besoins énergétiques, développer des sources
d'énergie locales, respectueuses de l'environnement, et créer des emplois au
moins 15 fois plus nombreux et mieux répartis sur l'ensemble du territoire.

Cette alternative, par le biais de propositions concrètes, incite chaque
personne, chaque collectivité territoriale à devenir un acteur de la
politique énergétique, pour le respect des générations futures.

L'étude montre qu'avec la même somme (3 milliards d'euros) :
- on pourrait obtenir une capacité de réponse aux besoins électriques deux
fois supérieure à celle de l'EPR, en ajoutant la production d'électricité à
celle qui est évitée.
- le nombre d'emplois pérennes dépasserait les 10 000. Le projet EPR quant à
lui comptera jusqu'à 2300 personnes en phase de construction. Sur quinze
ans, la moyenne cumulée est de 600 emplois créés. L'effectif permanent sera
de 250 à 300 emplois.

Vous pouvez vous procurer le document complet de l'étude ou sa synthèse :
- En les téléchargeant sur notre site www.sortirdunucleaire.fr
- En les commandant auprès du Réseau "Sortir du nucléaire" 9, rue Dumenge
69317 Lyon Cedex 04 (chèque à l’ordre de Sortir du nucléaire).
Prix port compris :
- Brochure grand public (16 pages couleur) : 2,5 €. Par 5 : 6 euros. Par 10
: 10 euros.
- Etude complète : 12 €


Merci d’insérer cet article dans votre publication.
Version longue (8000 caractères)

Les alternatives au réacteur nucléaire EPR :
2 fois plus d'électricité, 15 fois plus d'emplois.

Découvrez l’étude “Un courant alternatif pour le Grand Ouest”.

L’année 2006 est une période importante de choix pour la France en matière
de politique énergétique. La construction d'un prototype de réacteur
nucléaire "EPR" à Flamanville, en Normandie a été décidée, et devrait
débuter en 2007.
La France, avec 58 réacteurs nucléaires en service, est largement
suréquipée. Le réacteur de type EPR, qui n’apporte aucune amélioration
notable quant au risque d’accident ou à la gestion des déchets nucléaires,
est pourtant pressenti pour le remplacement des centrales actuelles dans 1
ou 2 décennies.

Cette décision a été prise par EDF et le gouvernement français sans
qu'aucune alternative n'ait jamais été sérieusement envisagée, et les débats
publics ont été organisés alors que la décision était déjà prise ! Pourtant,
un sondage publié le 25 janvier 2006 par la Commission européenne révèle
que, pour répondre à la crise énergétique, seuls 8 % des citoyens français
(et 12 % des européens) proposent de développer l'énergie nucléaire.

Avec le projet EPR, dont le coût prévu est de 3 milliards d'euros, le
nucléaire continue d'accaparer la quasi totalité des budgets publics de
l’énergie, et ce au détriment d’un vrai plan de sobriété énergétique et de
développement des énergies renouvelables.


C'est dans ce contexte que le Réseau "Sortir du nucléaire" a chargé le
cabinet "Les 7 Vents du Cotentin" de Basse-Normandie (Manche) de réaliser
une étude sur le thème : "Avec les 3 milliards d'euros prévus pour le
prototype de réacteur nucléaire EPR, que pourrait-on faire dans la région
"Grand Ouest" de la France, dans le domaine de la maîtrise de la demande
d'énergie et des énergies renouvelable, et pour l'emploi ?"
Cette étude a été rendue publique à l'occasion du grand rassemblement
organisé le 25 avril 2006 à Cherbourg, à l’appel de 275 organisations
nationales dans 47 pays, qui a réuni près de 30 000 personnes.

Présentation de l'étude
Un état des lieux énergétique des 4 régions concernées (Bretagne, Pays de la
Loire, Haute et Basse-Normandie) a permis de déterminer les potentiels
locaux. Les 3 milliards d'euros étant destinés à la seule production
électrique, c'est dans le domaine de l'électricité que les potentiels de
production renouvelable et d'économie ont été dégagés. Plusieurs actions
concrètes sont alors proposées, qui se répartissent selon les thèmes
suivants :

- La première proposition est de consacrer 10 % du budget à la création et
au fonctionnement de 50 Agences locales de l'énergies (ALE) réparties sur le
territoire du Grand Ouest, créant plus de 400 emplois. En effet, l'ensemble
des propositions implique de sortir du modèle français au profit d'une
décentralisation des compétences pour la gestion de l'énergie. Les ALE
constituent les acteurs de base indispensables à la mise en œuvre des
mesures proposées.

- 33 % du budget sont attribués à des mesures de maîtrise de l'énergie, pour
un objectif d'économie de 7 Twh électrique. Des programmes spécifiques sont
prévus, visant différents publics :
- des campagnes d'information sur l'éclairage et l'électroménager économe,
ainsi que la chasse aux veilles inutiles dans l'habitat et le tertiaire.
- la mise à disposition de crédits à prix bonifié pour encourager l'achat de
matériel économe.
- la promotion de l'habitat bioclimatique et la création d'une subvention de
2000 euros par construction bioclimatique, afin de couvrir une partie du
surcoût à l'investissement.
- des mesures de conseil et de "prime à la casse" pour le remplacement des
moteurs électriques les moins efficaces dans l'industrie
- la généralisation des actions au sein des collectivités locales telles que
diagnostic des consommations des bâtiments communaux, régulation du
chauffage et de l'éclairage, investissement dans des équipements économes,
construction de bâtiments "basse-énergie"…

- 22% du budget sont attribués à des mesures visant à remplacer les usages
thermiques de l'électricité par une production de chaleur d'origine
renouvelable (bois, solaire). L'objectif est de 4 Twh électriques économisés
et 4800 emplois créés. Les moyens :
- Campagne de remplacement du chauffage électrique par des poêles à bois à
granulés, appareils modernes qui offrent un grand confort d'utilisation. Un
programme d'achat groupé permettrait d'une part le développement de la
filière, d'autre part la mise en place d'un système d'abonnement pour
fournir à l'utilisateur l'appareil et le combustible, pour un coût inférieur
à la facture électrique.
- mise en place d'un crédit à taux zéro pour favoriser l'installation de
chauffe-eau solaire, renforcé par des campagnes d'achat groupé permettant
d'obtenir une baisse des coûts.

- 25 % du budget sont prévus pour favoriser la production d'électricité,
majoritairement renouvelable. L'objectif est de 11 TWh électriques produits
et 5500 emplois créés. Les moyens :

- Promouvoir la production de biogaz (gaz produit à partir de la matière
organique). Les ressources du Grand Ouest en biomasse agricole, et notamment
en lisiers animaux, sont énormes et actuellement très peu valorisées.
- Utilisation du biogaz comme combustible dans des installations de
cogénération, qui permettent de produire à la fois de l'électricité et de la
chaleur, avec un très bon rendement. L'étude propose de financer 30 % des
investissements pour la mise en place des filières de biogaz et de
cogénération.
- Favoriser la micro-cogénération : le remplacement des chaudières
"classiques" à gaz (ou même au fiul) chez les particuliers par des "cycles
Stirling" permettrait de produire efficacement de l'électricité et de la
chaleur en cogénération.

- Financer des études sur le capital éolien. Malgré son fort potentiel,
l'éolien se développe peu en France. La réalisation d'études de potentiel
sur l'ensemble du territoire concerné permettrait de fixer dans la
concertation quels sont les lieux d'implantation acceptables, et de
déterminer la faisabilité technique et financière. La mesure proposée est de
prendre en charge 80 % du coût des études nécessaires, en partenariat avec
le communautés de communes. Ce soutien financier vise à créer une dynamique
qui relance la filière éolienne et favorise l'implication des acteurs
locaux.

Enfin, 10 % du budget sont consacrés à la recherche et le développement
d'autres sources d'énergies prometteuses:
- centrales photovoltaïques de démonstration, encore trop coûteux pour une
production à large échelle
- recherche sur les énergies des mers, les piles à combustible, filières
prometteuses mais pas encore mûres technologiquement
- éoliens offshore, dont le potentiel est énorme dans la région

Résultat et conclusion
L'étude montre qu'avec la même somme (3 milliards d'euros) :
- on pourrait obtenir une capacité de réponse aux besoins électriques deux
fois supérieure à celle de l'EPR, en ajoutant la production d'électricité à
celle qui est évitée.
- le nombre d'emplois pérennes dépasserait les 10 000. Le projet EPR quant à
lui comptera jusqu'à 2300 personnes en phase de construction. Sur quinze
ans, la moyenne cumulée est de 600 emplois créés. L'effectif permanent sera
de 250 à 300 emplois.

Ces actions, si elles se concrétisent, engageront le Grand Ouest sur la voie
de la productivité énergétique. Plus compétitives, à la pointe de
l’innovation, les régions feraient un pas décisif en matière de performances
économiques et d’amélioration des conditions sociales et de respect de
l’environnement. Véritable tournant en France, amorce vers une politique de
décroissance, les évolutions en matière de consommation et de production
électriques rendront obsolètes les projets d'EPR et de ligne THT. A la place
d’une seule dépense de 3 milliards d’euros - un chantier de quelques années
qui ne changera pas la situation énergétique de la France d’un iota (la
surcapacité nucléaire sera toujours là) - on pourrait… changer d’avenir.

Cette alternative, par le biais de propositions concrètes, incite chaque
personne, chaque collectivité territoriale à devenir un acteur de la
politique énergétique, pour le respect des générations futures.

L'étude "un courant alternatif pour le Grand Ouest" est disponible sous 2
formes :
- Document de l'étude complète (114 pages) : 12 euros (port compris)
- Brochure de synthèse grand public (16 pages couleur) : 2,5 euros
l'exemplaire, 6 euros les 5, 10 euros les 10 (Port compris).
Commandes auprès du Réseau "Sortir du nucléaire" 9, rue Dumenge 69317 Lyon
Cedex 04 (chèque à l’ordre de Sortir du nucléaire), ou téléchargement
gratuit sur : http://www.sortirdunucleaire.fr

Le Réseau "Sortir du nucléaire" est une fédération de 720 association. Son
objectif est d'obtenir l'abandon du nucléaire en France grâce à une autre
politique énergétique, en favorisant notamment la maîtrise de l'énergie, et
le développement d'autres moyens de production électrique.
Réseau "Sortir du nucléaire", 9 rue Dumenge, 69317 Lyon Cedex 04. Tel : 04
78 28 29 22. Fax : 04 72 07 70 04. www.sortirdunucleaire.fr

"Les 7 Vents du Cotentin" est une Société Coopérative d’Intérêt Collectif
basée dans la Manche. A la fois bureau d’études et Espace Info Energie, elle
exerce son expertise dans les domaines du développement de la maîtrise de
l’énergie et des énergies renouvelables.
Les 7 vents du Cotentin, 3 rue Gambetta, 50 200 COUTANCES. Tel 02 33 19 00
10



Ecrit par CNT63, à 21:07 dans la rubrique "Actualité".



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