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L'En Dehors


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WASHINGTON DEAD CATS
--> « El diablo is back »
Les WDC représentent pour une partie d'entre nous une certaine époque, une sorte d'âge d'or qu'on a qualifié de période du rock alternatif. Pourtant, si ils sont assimilés à ce courant, les WDC ont toujours été un cas à part. Alors que la plupart se jetaient dans du rock sauce punk, les WDC débarquaient avec un surf punk sauvage teinté de cuivres, et chanté en anglais: ambiances liées à l'univers des filins noirs et séries Z, histoires des monstres marins et autres joyeusetés, mêlées à un jeu de scène apocalyptique. Pas grand-chose de commun finalement avec le rock alternatif et son discours politique de l'époque, si ce n'est l'énergie scénique, et un antifasciste toutefois clairement revendiqué, qui permit au groupe de tenir à l'écart de leurs concerts ceux qui sont chauves à l'intérieur de la tête.


Un groupe hors du commun, donc, qui explique peut-être que son aspect décalé et intemporel lui ait permis de poursuivre sa route à travers les années pour revenir aujourd'hui avec un nouvel opus. Cette fois encore, les chats morts, sortent un album au graphisme superbe (le soin apporté à ce dernier est une constante dans le groupe, en partie grâce à la présence à la guitare et aux crayons, du dessinateur de BD, Fred Beltran) et aux 13 titres qui raviront les amateurs du genre : un son nickel, une pêche terrible, même si fondamentalement, le style du groupe empêche de réelles surprises. Mais un tel groupe est-il là pour réellement innover? Les WDC font ce qu'on attend d'eux, et ce qu'ils maîtrisent le mieux, ce qui semble toujours autant les éclater: le chaînon manquant entre le rock'n'roll et le punk (comme le titre Burn Baby Burn, dont le chant rappelle les Dead Kennedys), qui plaira autant aux amateurs des voix de crooners (ne pas louper le titre I love to hate you) qu'aux fans de sections cuivres réglées au quart de tour. Ne boudons donc pas notre plaisir, notamment à l'écoute d'une nouvelle version de Crazy Voodo Woman ou encore de Treat me bad. Les WDC n'innovent donc pas; en effet, mais ils ont su maintenir intacte la flamme des origines, ce qui n'est pas une mince affaire. Pas si morts que ça, les chats de Washington...

www.washingtondeadcats.fr 
daredare@noos.fr

Ici l'ombre. Chroniques alternatives

Le Monde libertaire #1438 du 11 au 17 mars 2006

Ecrit par libertad, à 21:45 dans la rubrique "Culture".



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