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L'En Dehors


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Témoignage des magouilles des flics-casseurs en fin de manif parisienne.
--> Manifestation des Lyonnais-es à Paris le 23 mars 2006
Lu sur Rebellyon : "Je suis allée à Paris hier. La manif s’est bien passée et il y avait du monde. Nous, gens de Lyon, de Grenoble, de Chambéry, avons formé un beau cortège "Lyon tient son Paris". Certains parisiens sont venus nous remercier d’être venus jusque là et nous étions fiers, même si le gros des lyonnais était à Lyon, sous les gaz des CRS.

Nous étions vraiment nombreux ! Puis, peu à peu, des vagues d’une centaine de "casseurs", appelés au son de cornes de brumes, dévalaient dans la foule, puis occupaient les lignes de bus ! Certains se sont fait voler ou frapper. À la fin de la manif, ils étaient des centaines... Environ 3 000 CRS et gendarmes mobiles bloquaient la place !

Les "casseurs" choisissaient une proie, fonçaient à 20, 30, 50, 100 sur lui (elle) et le (la) défonçaient et le dépouillaient ! Les forces de l’ordres s’en sont pris plein la gueule aussi mais les premiers visés étaient les manifestants. Les manifestants sortaient de la place tant bien que mal mais certains restaient à l’intérieur. Des voitures ont commencé à brûler, les vitrines à péter. Mon groupe a décidé de partir à la gare et je suis restée avec une amie car des potes à moi étaient à l’intérieur.

Les flics bloquaient l’accés à la place à tout le monde. Les passants nous ont accusés d’être les fauteurs de trouble, de faire repartir le bordel des banlieues ! On a dû leur expliquer qu’on était dans la rue car on n’en peut plus de vivre avec 300 euros par mois et d’être pris pour des cons ! Trois casseurs se sont précipités dans la rue, ils ont été interpellés puis sont passés... carte de Police à la main ! Là, on a halluciné, les mecs étaient vraiment chauds ! On s’est faufilé aprés eux car je voulais absolument rejoindre ma pote ! Un flic nous a avertis que si on repassait par là, il nous arrêterait. Il n’y avait plus rien ! Les pompiers éteignaient les voitures mais les casseurs étaient tous partis. Tout était calme...

J’ai rejoint les quais, il ne restait plus que des manifestants en état de choc. On a voulu sortir, mais les camions de flics nous prenaient en sandwich et nous empêchaient de sortir ! Je me suis avancée vers l’un d’entre eux pour lui expliquer qu’on n’était pas d’ici, qu’on hallucinait, qu’on voulait se barrer de cette ville de merde. Il nous a dit d’arrêter de sourire ou que ça risquait de mal tourner. Nous étions piégés ! Pourtant ils voyaient bien qu’il ne restait plus qu’une centaine de manifestants apeurés. Les flics ont commencé à nous filmer et étaient morts de rire face à notre incompréhension et à notre terreur. Ils ont commencé à charger sur ma droite et la foule s’est précipitée contre l’autre cordon de CRS. Une fille, paniquée, leur a demandé des informations, elle s’est fait gazée, puis le gendarme s’est excusé ! Mes genoux claquaient. Le cordon de flics s’est dissous, nous avons couru mais d’autres ont débarqué et ont fait barrage. En fait, ils nous déplaçaient contre le commissariat...

Les cordons se resserraient contre nous, ça hurlait dans tous les sens, deux filles voilées pleuraient. J’avais peur que l’un de nous tombe , que l’on meure étouffés ou piétinés... Les médias étaient parmi nous et nous canardaient de flashs, surtout dès qu’on hurlait. Les flics nous compressaient violemment pour qu’on se révolte et que les médias puissent prendre des photos ! Morts de trouille face aux assauts des forces de l’ordre, nous avons levé nos mains au ciel... Là, ils ont paru bien emmerdés ! Les flash fusaient toujours...

Un flic avec un fort accent de banlieue nous a dit de ne pas paniquer (très drôle), qu’on allait juste vérifier nos identités, que l’ordre de se disperser avait été donné plus d’une demi-heure auparavant et qu’il ne fallait pas nous étonner. Puis vint l’heure de la mise en scène médiatique ! 5 ou 6 flics rentraient en trombe parmi nous, se jetaient sur un mec, le plaquaient violemment au sol. Là, ils attendaient trente secondes, le temps des photos, puis viraient le mec. Ca a duré plus de deux heures. Je tiens à préciser que les arrestations se sont placées dans un ordre bien précis : ils ont commencé par les noirs, puis par les arabes, suivis des mecs qui avaient des dreads ou les cheveux longs, la violence était également graduée. Un gars s’est fait piétiné sous nos hurlements. C’était vraiment très violent..

Nous étions toujours filmés par les flics morts de rire. Ils évitaient tout de même de nous regarder dans les yeux. Par dessus la masse de casques de flics, le drapeau français flottait ; une drôle d’impression m’a serré le bide.... Une bande de 6 "racailles" est sortie escortée de la cour du commissariat. Ils se sont retrouvés avec nous, on a traité les flics de racistes, les gars scandaient artificiellement qu’ils n’étaient pas dans la manif. Ils se sont glissés dans un coin, 5 CRS les ont fait sortir discrètement (nous sommes 3 ou 4 a avoir vu la scène), une fille s’est accrochée à eux pour sortir, les flics sont allés la chercher et l’ont remise dans le cercle, les gars sont partis sous l’oeil complice des flics. Je hurlais sur un photographe, le traitait de collabo, de traitre. Il m’expliqua qu’il prenait juste des photos, qu’il n’écrivait pas les textes dessous, que parfois c’était utile, comme pour le syndicaliste dans la coma par exemple. Je me calmais, je voulais qu’il m’explique. Il m’a confirmé qu’il leur fallait des photos, que Sarkozy sait ce qu’il fait quand il ordonne de ne s’en prendre qu’au manifestants, que tout le monde sait que les RG sont avec les casseurs, sont dans toutes les manifs, dans toutes les AG. Je lui répondais que non, que moi, je ne savais pas, en tout cas pas à ce point !

Nous commencions à comprendre tous ce business, certains flics sont des "casseurs", des RG infiltrés pour embraser la foule, certains "casseurs" doivent avoir des arrangement avec eux pour nous taper sur la gueule dans les manifs (ça passe toujours mieux au JT plutôt que ce soit les CRS ou GM qui nous fracassent) et puis il y a les moutons, ceux qui suivent juste pour se divertir... Ils ont fini par me prendre par le bras pour m’interpeller, enfin ! Le flic était surpris que je vienne de Bron, je gardais le silence face à sa voix toute douce, il m’a souhaité un « passez une bonne soirée mademoiselle », sourire charmeur à l’appui, comme si tout cela était tout à fait normal, comme s’il avait l’habitude ! Il était 20 heures, l’heure des infos. Mes deux amies sont sorties juste après moi, mais nos deux potes, eux, n’étaient pas dans la rue...

On les a appelés, ils étaient dans un fourgon et allait être dispatchés dans des commissariats, ils ne savaient ni quand ni pourquoi, mais on les laissait répondre au téléphone. On a donc loupé notre train qui partait à 20h, on les a attendus jusquà 22h puis on a pris le dernier TGV pour Lyon. Un des deux a été relâché vers minuit, aprés avoir été transporté dans plein de cellules ; on lui a demandé s’il reconnaissait avoir perturbé l’ordre public puis on l’a relâché. Il n’avait toujours pas de nouvelles du dernier. Ils étaient de retour aujourd’hui.

Émilie Mourgues, étudiante en Anthropologie à Lyon II

Post publié suite à cet article sur le site rebellyon :

Nous sommes un collectif d’élèves avocats de Bobigny (93) formé depuis peu pour fournir conseils et assistances juridiques en cas d’interpellations en marge des manifestations contre le cpe. Notre initiative est autonome et indépendante de tout mouvement politique ou syndical.

Devant la multiplication des témoignages attestant d’une "collusion" innadmissible entre police et "casseurs" (déjà vue lors du mouvement contre le CIP en 1994), qui attesterait d’une véritable stratégie politique du pourrissement par la violence, nous cherchons à récolter un maximum de témoignages ou d’éléments de preuves (photos, vidéos...)

Merci donc, si vous le pouvez, de témoigner sur notre adresse mail des évènements dont vous avez été les témoins lors de la manifestation parisienne aux invalides :

assistancejuridiquecpe(a)hotmail.fr

Lire également un article de Libération qui montre que les flics sont parfaitement au courant concernant les bandes de "careillas" :  La manif, cible des «jeunes violents»


Ecrit par libertad, à 14:58 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires :

  anonyme
27-03-06
à 12:29

Un professeur voudrait répercuter le témoignage d'Emilie Mourgues à ses élèves. Il ne peut le faire qu'à la condition de vérifier l'information, pour s'éviter les représailles de l'administration. Quelqu'un peut-il me mettre en rapport avec le témoin ou avec une organisation auprès de laquelle elle s'est confiée?

Merci d'avance

Répondre à ce commentaire

  libertad
27-03-06
à 13:11

Re:

Le mieux serait de s'adresser au site Rebellyon qui  a publié ce témoignage
Répondre à ce commentaire

  anonyme
27-03-06
à 14:18

Re: Re:

C'est déjà fait. J'attends leur réponse. Je multiplie juste les demandes.

Merci à toi

Répondre à ce commentaire

  anonyme
27-03-06
à 14:24

Re: Re: Re:

Juste une question Libertad si tu permets? Ce matin j'ai taché de vérifier l'information qui me venait d'ailleurs,  sur "L'en dehors". A la page principale et à la rubrique actualité, pas le moindre article. A la rubrique archives, en cliquant sur le lien de tel ou tel article, il y avait un message d'erreur...
J'étais inquiet, me demandant s'il s'agissait d'un problème technique dont vous sauriez venir à bout ou si vous subissiez "autre chose", une attaque quelconque ou de ces interdictions, de ces poursuites qui en ont frappé plusieurs avant vous...

Répondre à ce commentaire

  libertad
27-03-06
à 16:15

Re: Re: Re: Re:

Non il s'agissait d'une question purement technique, résolue par le responsable du serveur.
Répondre à ce commentaire

  sebiseb
28-03-06
à 21:36

Re: Re: Re: Re:

J'avoue que je ne sais pas quoi penser de ce genre de témoignage ? Y-en-a-t-il d'autres ? Sont-ils nombreux ? Est-ce de la paranoïa ? Est-ce de la manipulation ? Est-ce une nième histoire de complot ?
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  Lucilie Imperatore
28-03-06
à 22:19

Re: Re: Re: Re: Re:

Je crois vraiment au témoignage d'Emilie. Je n'étais pas aux invalides ce jour là, mais on m'a raconté. Je vois aussi ce qu'il se passe à chaque manif.... aujourd'hui par exemple, à peine sommes nous arrivés à république qu'un comité d'acceuil nous attendait et qu'il fallait se dispersé. ca m"'a frustré et posé plein de question. Ce comité d'acceuil est trop bien organisé pour que ce ne soit que des simples casseurs. Je pense vraiment à une milice... une stratégie à la sarko. Déjà lors des émeutes d'octobre, m'a grand mère m'avait interpellé en me disant que pour elle ça devait être un moyen que sarko utilisait, afin de se faire plus de voix et d'arriver en sauveur. " en gros"... c'est de la manipulation....  Et oui, je suis convaincue que c'est une stragtégie de pourrissement par la violence. Nous sommes des moutons qu'on manipule, par tous. Et les médias nous manipule au lieu de chercher à montrer la réalitédes choses.. Aujourd'hui j'ai parlé avec un journaliste, lui disant que ce qu'il faisait de notre mouvement était vraiment décevant et que pour moi il n'avait pas sa place dans un cortège... en gros il a conclu en me disant que l'objectivité ça n'existait pas.... alors si l'objectivité n'existe pas....  ceux qui photographie les casseurs servent la cause du gouvernement comme ceux qui filment les manif. Certe je le savais déjà; mais c'est toujours révolatant quand on entend sacnder à tue-tête "la liberté de la presse". Et en fin de manif, bien que les cortèges arrivaient sur la place, pacifiques, les médias ne se concentraient plus que sur ce qu'il se passait sur la place. J'aurai voulu me rapprocher, mes mes amies avaient peur. Du coup je n'ai eu qu'une vision lointaine. Mais j'ai vraiment eu l'impression de voir un scénario. Des flics à des emplacement, des casseurs trés vaguement, et des flics qui poussaient nous cortèges comme pour nous gaire croire qu'ils nous protégeaient de centaines de révoltés. Alors que je ne voyais rien derrière eux.... je suis sceptique.... je comprends qu'il y ait des gens qui choississsent des modes d'actions différents que ceux pacifiques.... mais je ne comprends pas quand j'ai l'impression d'être dans un film où chaque geste me semble calculé, répété, dessiné, choisi. Alors le message d'Emilie m'a interpellé, comme une réponse.... à cette imcomprhéension. Comme l'analyse critique d'un film.
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  anonyme
28-03-06
à 22:26

Re: Re: Re: Re: Re: Re:

A Montpellier ( il y a une dizaine de jours) une canette a été lancée dans une vitrine. Les vigiles se sont précipités dans la foule, bagarre. les flics ont chargé, tonfa, lacrymo. Un carnage.

Quel intérêt des vigiles auraient-ils eu à charger une foule pour une simple vitrine brisée. A charger hors le magasin, ce qui leur est interdit. La police a réagi très vite également.

Mon hypothèse est qu'il est envisageable de penser que la personne qui a jeté la canette était diligentée par l'Etat. Que les vigiles de ce magasin en étaient prévenus et qu'ils avaient ordre de charger. La police aura fait le reste.

N'oubliez pas qu'il s'agit de Frèche, qui déjà s'était fait remarqué en bastonnant sévérement les intermittents pacifiquement couché à l'opéra de Montpellier et en arrosant de lacrymogènes et de matraques la foule où se trouvait de nombreux gamins. C'était en 2003.

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  anonyme
28-03-06
à 22:28

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Ce qui est arrivé au syndicaliste dans le coma et à Eunice Barber, ces jours-ci devraient nous incliner à ne pas douter du témoignage d'Emilie
Répondre à ce commentaire

  Anonyme
29-03-06
à 12:33

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

http://www.liberation.fr/page.php?Article=370725

titre : Syndicats et policiers font ordre commun

extrait :

"Et soudain, la CGT fond sur les «z'y-va». Poings, pieds et matraques en avant. Les «lascars» morflent sévèrement. Le service d'ordre de la CGT du Livre finit le boulot en allant livrer les fauteurs de trouble aux gendarmes mobiles, stationnés dans les artères qui donnent sur la place de la République"
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  sebiseb
29-03-06
à 20:14

???

Le témoignage de montpellier, ce ne sont que des suppositions (les vigiles dans les magasins, ne sont pas toujours fins !). Quand aux journalistes, s'ils ne nous informeraient pas, on leur reprocherait de censurer l'information.

Je ne doute pas que le témoignage soit sincère. Et je ne me fais pas d'illusions sur les intentions de sarko, et du gouvernement à vouloir pourrir le mouvement. Mais entre une situation qui arrange beaucoup de monde contre les manifestants anti-cpe, et une véritable manipulation d'état.. il y a une marge. Et une telle opération, n'est pas sans risque de fuites de la part "des pseudo-casseurs" !?

Personnellement, je reste sceptique.. D'autant que après la réussite de la manifestation de mardi, ni les journalistes, ni les politiques ne font d'amalgames entre casseurs et manifestants anti-cpe !!! De villepin est au plus mal, sarko le lâche et effectivement se place en défenseur des gentils étudiants anti-cpe, chirac attend que le conseil constitutionnel le sorte de l'impasse..
Certes sarko a un intérêt à cette manipulation. Mais prendrait-il le risque politique de ce genre d'affaire, alors que face de villepin s'est enfoncé tout seul ?

En fait, ce n'est pas croire l'état (et sarko) incapable de monter ce genre d'opération qui me laisse sceptique, mais plutôt l'intérêt politique de le faire !?
Répondre à ce commentaire

  Alfred h.
31-03-06
à 02:52

Re: ???

MHm... Je pense personnelement que tout n'est pas si consciemenet organisé.

Bien sûr que les vigiles doivent rester dans un magazin... mais en quand quelqu'un vole quelque chose, porte préudice au bien qu'il se doit de protéger, il l'interpelle, même si il a déjà les deux pieds hors du magazin... Ils ont du sentir que ce n'était pas pur suicide de sortir pour venger la vitrine et repousser les casseurs potentiels, qui une fois la brèche ouverte vont surement, peut être, (pour un vigile EVIDEMENT) entrer dans le magazin pour le foutre a sac un peu plus. Enfin bref dans l'esprit du vigile ca me parait logique de sortir, enfin bref. Tout ca pour dire que ça doit être pareil pour la police, il faut que ca pète un peu, ils pourraient effectivement lancer le premier caillou pour que ça démarre,  mais si il y a dans la foule un homme ou une femme, sur le nombre yen aura forcement un ou une, prêt à le faire pour une quelquonc raisons (dont on se fout ) pourquoi ne pas attendre un peu.
Enfin je pense que les choses marchent évidement en partie comme vous le denoncez, mais c'est moins manichéen il me semble. L'etat des choses fait qu'il y a une series de raisons, et de causes de part et d'autre, qui font que les choses roules comme cela, sans pour autant que tout soit absolument entendu d'avance. Mais la colusion entre police privée et publique est troublante.

-Je viens d'entendre un message de l'emssion de Mermet, du jeudi d'hier (www.la-bas.org), ou le mec dit que des casseurs se sont fait interpeller et qu'ils avaient des cartes de flics, enfin-écouté la ya des trucs biens.

A genève, les flics sont aussi grimés en casseurs. ils mettent d'un coup un brassard et hop charge l'endroit (l'usine, un centre bar-concert alternatif, en l'ocurrence).

Me fait du bien cette emission un peu...Je me dis que ce combat contre le CPE, j'y participerais si j'étais en france ou si j'etais suisse. J'y participerais, mais beaucoup pour le plaisir de la manif'. Le CPE me parait tellement un sujet triste de revendication. Quand ils l'auront retirer, virer villepin... yaura une grande fête "OUUUUUUUUUUUAIS on a plus le CPE... C'est enfin comme AVAAAAAAAAAAAAANT"
enfin j'aimerais qu'il y ait un peu d'autre chose derrière... Le description des AG dans le charlie sont assez drôle de ce point de vue, "on ne parle que du CPE, si on se divise on est niqué)...
Pain béni, au pire on retire cette loi bidon qui de toute facon rempli le Prud'hom, on kick le poête empiriste, le peuple est content, ou du moins on en montre une partie pendant 20 min au 20h, la plus bête et la plus propre, totut le monde est content, ou alors on fait comme tel, même si la majorité ressent une rancoeur, il fait bien retourner travaillez, comme on a oublier de demander en passant de demander de le retirer en même temps.





 

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  antoine
31-03-06
à 16:58

Re: Re: ???

Mardi un pote a fini en GAV. Motif: avoir deplacer une barrieres. Il passe au tribunal d'ici peux.

Mardi sa a monter d'un cran par rapport aux incidents de samdi d'y a deux semaines....Mardi on y retourne.

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