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Lu sur Indymédia Paris : "Wendbecken, une communauté de personnes qui vivent au coeur de la ville au nord de Hambourg de façon autogérée dans des roulottes. Depuis mercredi matin tôt des centaines de policiers ont envahis les lieux. Des gens se sont enchainés dans le béton à l'entrés, d'autres se sont réfugiés sur des tripodes pendant que des militants les soutiennent de l'extérieur pas des blocages de rues. Petit à petit la police arrête les militants…
En Allemagne, les mouvement des Bauwagen est à la fois célèbre et populaire. De Francfort à Berlin en passant pas Augsburg ou Hambourg… Il s'agit de groupes de personnes qui ont choisi de vivre ensemble dans des roulottes de façon autogéré. Ils dorment dans une roulotte, ont des roulottes communes pour tout ce qui se fait ensemble : manger, discuter… Bien souvent l'énergie vient de panneaux solaire fixés sur le toit… Ce sont de projets de vie concrets alternatifs et écologiques où il fait bon vivre. Ils s'installent en ville où à sa périphérie et s'intègrent la plupart du temps à la vie du quartier. Ils ne sont pas nomades car ils ne changent pas souvent de lieu, sauf lorsqu'ils se font expulser. Les roulottes sont pour eux un réel choix de vie alternatif.
Malheureusement les autorités ne tolèrent pas ce mouvement, bien au contraire elle le répriment. On le sait… des gens qui pensent et agissent différemment, qui veulent vivre autrement et prouvent que c'est possible sont dangereux pour l'Etat qui veux tout contrôler… (Mets ton bulletin dans l'urne, sois sage et ferme ta gueule).
Les Bauwagen se font sans arrêt expulser et toujours ils se réinstallent ailleurs, ils n'abandonnent pas leur combat.
les roulottes, avant l'expulsion
Aujourd'hui, c'est le Bauwagen de Wendebecken qui se fait expulser. Depuis tôt ce matin (environ 7h) des centaines de policiers sont sur place. Le village de vingt roulottes fondé par le groupe Dosengarten s'est installé dans le nord de Hambourg à l'automne 1999 après s'être fait chasser du précédent lieu. Le contrat signé à l'époque avec le propriétaire des lieux a pris fin au 31 août 2004. Malgré les demandes au près des autorités, une prolongation du contrat a été catégoriquement refusée et aucun lieu alternatif n'a été proposé.
arrivée des vehicules de police, on emploie les grands moyens
Les habitants ont promis qu'ils ne quitteraient pas les lieux de façon volontaire. Et ils le prouvent aujourd'hui. Depuis quelques jours des bruits à propos de l'expulsion courraient. Mr Putin président de Russie est en visite vendredi, le sénat de Hambourg voulait voir ce lieu de résistance expulsé avant cette date…
l'assaut
Depuis tôt ce matin les policiers sont à l'œuvre. Des colonnes de véhicules de police sont arrivées avec entre autre des blindés, on se croirait en pleine guerre ! ! ! Tout le quartier est bouclé, interdit même au simple passant. Des manifestations de soutien spontanées ont lieu à droite à gauche mais sont bien vite dissoutes par la police qui emmène des militants au poste.
A l'intérieure la situation est extrêmement tendue. La police déloge les habitants qui se sont enchaînés à de différents endroits :
à l'entrée, embétonnés aux grilles
Plusieurs personnes se sont bétonnées à l'aide de lock on à l'entrée du terrain, la police les a délogées au bout d'une heure et demi à l'aide de marteaux piqueurs et autres engins, puis les a embarquées pour la garde à vue. Même sort pour d'autres personnes qui s'étaient enchaînées à leur roulotte ou à des arbres un peut partout.(des grues servent à déloger des arbres 11h12). Avocat et autres représentants ne peuvent accéder au lieu.
embetonnés avec des bidons devant le roulotte
3 personnes enchainées en haut de la tour
Les militants (20 personnes) qui ont essayé de bloquer l'entée avec leurs vélos se sont aussi fait arrêter. (7h44 - 7h53)
Des barricades (containers papier en feu) sont construites à droite à gauche (8h35)
Les deux personnes perchées sur des tripodes à huit mètres de hauteur ont eu très peur lorsque la police a scié les pieds en fer des tripodes, les mettant fortement en danger. Les deux militantEs sont à présent en garde à vue elles aussi. La police à empêché la presse de voir et filmer la scène. (9h49)
tripodes
11h30 petite manifestation de soutien spontanée à l'extérieur, 50aine de personnes présente (12h38, fin)
11h58 : bilan intermédiaire 28 garde à vue et 3 arrestations - 1 personne blessée sortie de l'hôpital à 12h20 (elle s'était enchaînée à un bidon rempli de béton et la police lui a tordu le bras)
12h38 : les roulottes sont enlevées des lieux par la police, une manif est prévue encore à 13h, une autre à 20h…
le béton cède
Toutes ces informations proviennent de Indymedia Allemagne : www.de.indymedia.org