Quotidien anarchiste individualiste
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Week-end Mondial pour l'Abolition de la Viande des 17 & 18 avril 2010
L'élevage, la chasse et la pêche provoquent la souffrance et la mort de milliards d'animaux, alors que les humains peuvent s'organiser pour vivre sans y recourir. Le mouvement pour l'abolition de la viande se donne pour objectif de persuader nos concitoyens que ces pratiques doivent être remises en cause, et d'obtenir à terme leur interdiction. Les 17 et 18 avril derniers, une série d'événements a été mise en place afin de favoriser le débat public autour de cette revendication.
Suite au succès de la seconde édition de la Journée Mondiale pour l'Abolition de la Viande du 30 janvier 2010, qui a connu une vaste participationdans de nombreux pays, les militants italiens ont décidé de se mobiliser pour un Week-end pour l'Abolition de la Viande ces 17 et 18 avril.
Avec une mobilisation massive en Italie, l'initiative a été relayée par des villes situées dans d'autres pays, en particulier en France et en Allemagne, mais aussi en Irlande et aux Etats-Unis (en Pennsylvanie et dans l'Indiana).
A Paris, samedi et dimanche, et à Montpellier,
des expositions de photographies et de textes sur les conditions
d'élevage, de transport et d'abattage montraient la réalité crue de la
vie des animaux tandis qu'était réaffirmé que manger de la viande n'est
en aucune façon une nécessité. Dans ces conditions, l'élevage, la
souffrance et la mort de milliards d'animaux résultent finalement, de
notre part, de rien de plus qu'un caprice gustatif.
A Dijon,
une personne ensanglantée (avec du faux sang) était exposée dans une
barquette sous cellophane, telle un morceau de chair emballé sur un
étal de boucherie. (Une action du même type aura lieu prochainement à Nantes.)
A Lille,
les clients d’un supermarché se voyaient proposer des mains et des
pieds humains factices conditionnés à la façon des pièces de boucherie.
S'il n'est pas acceptable de découper des humains en morceaux pour les
manger, comment est-il envisageable de dévorer les autres animaux, qui
eux aussi éprouvent leur vie dans leur chair ? Proposer « un peu de
viande humaine ? » est un moyen de rappeler que les animaux que nous
consommons éprouvent eux aussi la joie et la peine et qu’ils tiennent à
la vie : un moyen d’engager le débat sur la légitimité de ce que nous
leur faisons subir pour satisfaire nos goûts et habitudes alimentaires.
Dans la Drôme, à Crest, une conférence sur l'abolition de la viande expliquait les motivations et
les conséquences d'une telle revendication, non seulement pour les
premiers concernés, les animaux qui finissent leur vie misérable dans
nos assiettes, mais aussi pour divers protagonistes : éleveurs,
travailleurs de l'agro-alimentaire, etc.
A chaque action, de la documentation était accessible pour expliquer les tenants et aboutissants de cette revendication dont voici la résolution :
Parce que la production de viande implique de tuer les animaux que l'on mange,
parce que nombre d'entre eux souffrent de leurs conditions de vie et de mise à mort,
parce que la consommation de viande n'est pas une nécessité,
parce que les êtres sensibles ne doivent pas être maltraités ou tués sans nécessité,
l'élevage, la pêche et la chasse des animaux, doivent être abolis.
