Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





Crée le 18 mai 2002

Pour nous contacter : endehors(a)no-log.org



D'où venons-nous ?


Nos références
( archives par thèmes )


Vous pouvez nous soutenir en commandant nos brochures :

Les éditions de L'En Dehors



Index des rubriques

Les collaborateurs et collaboratrices de l'En Dehors

Liens

A noter

Recherche

Archive : tous les articles

Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?

Volutes inspirées...
Lu sur Dessous de Coronis-Libido : "La maisonnée, à minuit baigne dans un mutisme qui s’égosille à se taire.L’éther se charge de fragrances, adopte les teintes indolentes, cernées. Ineffable accompli que vient briser, par la fente murale, un clapotis de lune…La nuit a jeté son habit de frissons, sur mes membres nus qui se cabrent en cadence. Le tissu d’Eve crisse. Je suis fibre moelleuse.Je ne veux pas dormir. Je campe obstinée, dans le noir de mes transes. Celles que je te dédie. J’en caresse l’étoffe soyeuse et enfouie mon visage dans ses plis abondants.Trop d’images en friches se bousculent au seuil d’un sommeil éconduit. Mes fantasmes en maraude imposent à cette blanche nuit un rythme secoué.


Laisse-moi me couler au creux de tes bras d’ombre.
Je viens à ta rencontre, par mes chakras ouverts, esquissant mille liens suaves et colorés, idolâtre fervente du désir haut perché…
Je ferme les yeux pour dessiner le lent parcours de tes doigts sur mes hanches callipyges.
Laisse glisser tes rêves sous mes songes coulissants.
Je n’attends qu’une chose : l’ombre ourlée de ta bouche sur ma peau sinueuse… la pluie fécondante de ton ventre.
Je suis prêtresse lunaire lorsque je m’enflamme ainsi et ta pensée irrigue mon corps en ses recoins multiples.
Je veux tes reins fougueux qui battent la chamade, tes mains égarées dans la steppe mouillée.
Tu as soif, je t’abreuverai et tu feras de même. Ma sève en cascade noiera ton sceptre incandescent. Je m’égarerai tout aussi éblouie…
Je t’offre maintenant la liqueur mordorée du fantasme incarné. Chevauche mes secousses, joue de mes pigments, pose ton accent grave sur la fente-vertige…Tu auras plus encore…

Ecrit par libertad, à 23:15 dans la rubrique "Le privé est politique".



Modèle de mise en page par Milouse - Version  XML   atom