Lu sur
Indymédia Paris : "A l'heure où ce communiqué est écrit nous voyons se dessiner de plus en plus la politique européenne de répression à l'encontre des mouvements de libération animale. Ce qui touchait au départ l'Angleterre qui, si l'on en croit les médias, est le berceau de « l'eco-terrorisme »,terme assez vaste qui au final fait de militants des terroristes, se généralise dans toute L'Europe.
Plus précisément en France quelques militants, une petite dizaine, ont été auditionné par la brigade criminelle section anti-terroriste du 36 quai des orfèvres. Il leur a été demandé de décrire minutieusement leur vie, compte en banque, le nom des opérateurs téléphoniques, internet, leurs voyages, orientation politique etc ... puis ils ont du répondre à de nombreuses questions, tout cela agrémenté de petites menaces. La plus légitime des interrogations : pourquoi ces militants sont ils ciblés ? Qu'ont ils en commun ? ils ont tous milité contre de grands groupes pharmaceutiques. A demi mot les policiers reconnaissent que ces grandes entreprises ont le pouvoir et que c'est pour cela que les militants sont réprimés. On peut se demander pourquoi la police française qui paraît-il doit être au service du citoyen, de la veuve et de l'orphelin, travaille comme la milice de Novartis ? Encore une fois, les intérêts financiers semblent gouverner, c'est ainsi que chaque militant est affublé du terme de « terroriste » et c'est ainsi que l'on croit que Novartis est bien gardé. Pour protéger ces entreprises ces militants sont écoutés, surveillés, leur courrier est ouvert. Les dossiers des renseignements généraux regorgent de photos, d'enquêtes, de recherches sur ces mouvements.
En ce moment même, en Autriche la situation est très grave, des militants tout à fait ordinaire n'ayant jamais commis d'actes illégaux, de simples militants sont actuellement en prison. Pourquoi ? Nous ne le savons pas, leur sort est d'une telle injustice que certains font une grève de la faim, et sont dans un état inquiétant. Nous sommes en train de vivre, comme nous l'avons vu en Angleterre, de graves erreurs judiciaires.
Nous ne pouvons oublier tous ces prisonniers à travers le monde, qui le sont pour s'être battu avec dignité pour la libération animale.
Jamais nous ne baisserons la tête face aux intimidations des états aux ordres de grandes multinationales. Puisqu'ils ont décidé de faire du profit sans se soucier des êtres humains et des animaux, nous avons décidé de riposter et de ne pas les laisser faire en silence.
Nous voulons la libération animale, et lorsqu'on enferme et terrorise ceux qui veulent libérer des êtres vivants, l'idéal démocratique part en fumée et nous revoyons les pires moments de l'histoire.
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