Il parait que les violences au sein de la famille sont toujours le fait des hommes, pour prouver cette affirmation les féministes n'hésitent pas à citer une enquête biaisée où seules les femmes ont été interrogées. Evidemment le résultat ne fait pas de doute : la violence conjugale est le fait des hommes seuls et quand il y a violence des femmes, elle ne peut être qu'une réaction contre une violence préexistante des hommes.
Bien sur il ne me viendrait pas à l'idée de dire, comme le prétendent certains sites masculinistes, que la violence des femmes est égale à celle des hommes, car deux éléments essentiels viennent interférer dans les violences : la force physique et l'alcool. En effet, et sans vouloir faire oeuvre essentialiste, la majorité des hommes a une force physique supérieure à celles de la majorité des femmes et les relations violentes se terminent mal, le plus souvent en défaveur des femmes. Quand à l'alcool, on pourra observer qu'il est souvent présent dans les affaires de violence ( l'affaire Cantat-Trintignant l'a illustré ) et la prise d'alcool est plus souvent masculine, avec un effet inhibiteur.
Il est clair également que les violences subies par les hommes sont minimisées du fait du faible taux de déclaration par les hommes ( socialement un homme battu n'est pas un homme ). Il faut donc ce genre d'affaire dramatique pour que les violences des femmes soient révélées :
Eure-et-Loir. Octogénaire séquestré : l'épouse incarcérée