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Depuis 9h00 du matin, le groupe Climate Alarm ! perturbe la conférence annuelle de Business Europe, hébergée gratuitement dans le bâtiment Charlemagne de la Commission Européenne. Alors que la conférence envisage les pourparlers de Copenhague et leurs conséquences possibles sur le monde des affaires, le message de Climate Alarm ! cible l’influence exagérée du lobbying sur le monde politique : “les lobbyistes de l’industrie n’ont pas à décider de la manière nous devons résoudre la crise climatique”.
“Les entreprises représentées par Business Europe telles que Shell, Arcelor Mittal et Daimler exercent toutes d’intenses pressions pour empêcher toute action d’envergure contre le changement climatique [1]. En même temps, elles génèrent des bénéfices exceptionnels grâce à un marché du carbone totalement inefficace, tout en tirant profit de solutions illusoires et destructrices comme l’énergie nucléaire et les agrocarburants. En accueillant cette conférence de Business Europe, la Commission Européenne soutient les entreprises qui nous ont amenés au bord du désastre climatique”.
L’action Climate Alarm ! essaie de faire entendre ce message haut et fort : des banderolles affichent “Our Climate : not your business” et “Climate Justice Now !”, des sirènes d’alarme retentissent, des flyers sont distribués aux passants et aux participants de la conférence tandis que l’entrée du bâtiment est bloquée. L’action a démarré à 9 heures du matin.
Climate Alarm ! signale que pour le moment, les propositions mises sur la table à Copenhague (plus de Marché du Carbone et de compensations) n’offrent pas de solutions réelles pour sortir de la crise climatique [2],pas plus qu’elles ne prennent en compte l’énorme dette due par ces industries aux pays du Sud.
Plus d’info sur cette action :
http://www.cemab.be/news/2009/10/7781.php
[1] Daimler, par exemple, s’est vigoureusement opposé à de nouvelles normes d’émission de CO2 pour les voitures dans l’UE. Arcelor Mittal a reçu des droits d’émission de CO2 gratuits, d’une valeur de 1.3 millards d’euros sur les marchés. L’industrie chimique européenne (y compris BASF) a récemment mis la Commission Européenne sous pression pour obtenir également des droits d’émission gratuits, menaçant de délocaliser leurs usines hors de l’UE.
[2] Parmi les fausses solutions promues par l’industrie, on trouve l’énergie nucléaire (AREVA), la séquestration géologique du CO2 (Shell) et les agrocarburants (Daimler).