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Les origines des gated communities, explique
Stéphane Degoutin dans sa « Petite histoire illustrée de la ville privée » (Urbanisme, 6-7/04), remontent au dix-neuvième siècle,
où des « enclaves réservées à l’élite » voient le
jour à Londres, Paris, New York. Ces communautés fermées prennent leur
essor dans les années 1960-70 aux États-Unis, écrit Renaud Le Goix dans
l’article « La dimension territoriale des Gated
Communities aux États-Unis » (Revue Cercles
vol. 13, 2005). Ce modèle urbain s’exporte aujourd’hui dans le monde
entier : Chine, Amérique du Sud, Russie, Afrique du Sud, Moyen-Orient,
Australie, Europe. Selon Stéphane Degoutin, les gated
communities d’outre-Atlantique correspondent, dans certaines
régions, à « la forme d’habitat la plus banale qui
soit », c’est-à-dire qu’elles ne seraient plus « réservées
aux riches » et il s’agirait désormais de la « norme ».
La Villa Montmorency, dans le XVIe arrondissement de Paris, présente, dès son origine en 1853, toutes les caractéristiques de la gated community moderne réservée aux nantis (portail imposant, contrôle d’accès, règlement de copropriété drastique). Le cahier des charges, adopté dans les années 1850, proscrit, entre autres, les activités commerciales et industrielles dans la zone. Le Monde 2 note que ce règlement est « toujours valable aujourd’hui ». Le Canard enchaîné (8/10) décrit la Villa Montmorency comme « la plus extraordinaire thébaïde hexagonale pour milliardaire, (...) un petit éden, bien clos, verdoyant, admirablement entretenu ».
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