Lu sur
Le Monde libertaire : «
Nous avons fait mieux que les travailleurs de la Commune de
Paris. Ils ont résisté pendant 70 jours et nous, nous tenons depuis un
an et demi. » Omar Aziz, anarchiste
« Toutes les révolutions, les insurrections socialistes du XXe siècle se sont voulues filles de l’insurrection parisienne de 1871. » Jacques Rougerie, historien.
Durant le mois de mars, de nombreux articles ont paru déplorant les
victimes de la répression meurtrière que le pouvoir syrien impose au
peuple du même nom. Les chiffres se succèdent plus horribles les uns que
les autres. Parfois, un mot surgit pour dater le début de ces crimes.
Parfois le même mot se glisse entre deux mentions des islamistes ou de
l’État islamique, celui de révolution. Mais personne n’en parle
réellement. Un exemple entre autres. Un article de Médiapart, organe considéré à gauche gauche, intitulé « En Syrie, la mémoire est la vie
» mentionne 10 fois ce mot. À aucun moment il ne dit ce que fut cette
révolution, parce que cela en fut une ! Comme elle ne s’est pas faite à
la pointe des kalachnikovs, comme on n’a pas vu une seule femme munie
fièrement d’une mitraillette, les vrais révolutionnaires, comme les
autres, n’ont eu d’yeux que pour le combat suivant, celui de Kobané.