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Lu sur Indymédia Athènes : "Le soir du samedi 6 décembre 2008, dans le quartier d'Exarchia, au centre d'Athènes, un flic a tiré et tué un jeune homme de 16 ans, Alexandros Grigoropoulos. Alexandros a reçu une balle au plein cœur et a décédé avant même d'arriver à l'hôpital.
Exarchia est un endroit considéré alternatif, fréquenté par beaucoup de jeunes, y compris gauchistes, anarchistes et anti-autoritaires, mais il est à noter que, lors du meurtre, il n'y avait pas la moindre manif ou autre incident, que ce soit de nature politique ou pénale. Les flics ont été arrêtés et ils soutiennent quʼils ont tiré « au sol » et « dans l'air », mais personne ne les croit, parce qu'il y a les donnés balistiques –mais aussi de témoins directs- qui les contredisent.
Le ministre d'ordre public et le chef de la police ont soumis leurs démissions au premier ministre Karamanlis, mais celui-ci ne les a pas acceptées.
Pendant la nuit, des émeutes, des occupations de facultés universitaires et des protestations spontanées ont eu lieu à Athènes mais aussi dans presque toutes les villes de Grèce. Aujourd'hui dimanche, des manifestations ont été programmés à Athènes et à Thessalonique par toutes les organisations de gauche contre la répression policière qui devient de plus en plus dure récemment.
Commentaires :
revolte |
La Grece bruleCi joint d'autres infos de ces derniers jours extrait de: http://juralibertaire.over-blog.com/ Grèce : la situation dégénère à nouveau Après quelques heures d’accalmie, la tension est remontée d’un cran en Grèce, après la mort samedi soir d’Andréas Grigoropoulos, 15 ans, lors d’une altercation avec la police. De nouveaux incidents ont de nouveau éclaté en fin de matinée à Salonique (nord), où environ 300 étudiants et lycéens ont détruit des voitures et des vitrines de magasins, pour protester contre la mort de cet adolescent.
Le Parisien, 8 décembre 2008. Grèce : les violences du week-end, «une vague anti-policière» inédite Les multiples affrontements qui se sont produits dans plusieurs villes grecques depuis la mort samedi d’un adolescent tué par un policier à Athènes constituent «la plus grande vague anti-policière jamais vue» dans le pays, a affirmé lundi à l’AFP une source policière. Les violences urbaines ont provoqué des dégâts à Athènes dans 24 banques, 35 magasins, 24 voitures et 12 habitations et un bureau du parti conservateur au pouvoir, Nouvelle Démocratie (ND), selon un bilan des sapeurs-pompiers de la capitale. Six voitures de police ont également été incendiées, a précisé le service des pompiers. Des bureaux de la ND ont en outre été attaqués à Salonique et à Kavala dans le nord du pays. Des jeunes s’en sont pris à la direction de la police de Kavala, tandis que la préfecture de La Canée en Crète (sud) a été la cible de jets de pierres. Des attaques aux cocktails molotov ont été également signalés dans les villes de Drama (nord) et à Komotini en Thrace (nord-est), des régions considérées comme favorables au pouvoir où les manifestations sont très rares. 7sur7, 8 décembre 2008. Grèce : incidents à Trikala (centre), trois policiers légèrement blessés Trois policiers ont été légèrement blessés lundi à Trikala, dans le centre de la Grèce, lors d’incidents en marge d’une manifestation d’un millier de lycéens contre la mort d’un adolescent tué samedi par la police à Athènes, a rapporté un journaliste de l’AFP. Un groupe d’une cinquantaine de jeunes s’est détaché de la manifestation, sur la place centrale de la ville, pour s’en prendre à des voitures et vitrines de magasins et de banques. Ils se sont ensuite dirigés vers le commissariat central, qu’ils ont caillassé, infligeant des dégâts à plusieurs voitures de patrouille tandis que trois policiers étaient touchés par des projectiles. Le gros de la manifestation s’est dispersé dans le calme, dans l’attente d’un nouveau rassemblement prévu en début de soirée. Dans le village proche de Despotiko, un petit groupe de jeunes a aussi attaqué le siège de la police municipale, brisant des vitres et endommageant deux véhicules. De nombreuses villes grecques sont le théâtre de violences depuis samedi soir, après la mort à Athènes d’Andréas Grigoropoulos, 15 ans, tué par les balles d’un policier. AFP, 8 décembre 2008 (13h24). Grèce : les lycéens défilent à Athènes Aux cris d’«assassins, assassins», «à bas le gouvernement des assassins», un demi-millier de lycéens a manifesté aujourd’hui dans le centre d’Athènes, pour protester contre la mort samedi d’un adolescent tué par un policier, a rapporté un journaliste de l’AFP. Les lycéens se sont réunis en fin de matinée devant l’Université d’Athènes, en plein centre de la capitale avant de défiler derrière une grande banderole réclamant «de l’argent pour les écoles et non pour l’achat de F-16 ou l’aide aux banques». Ils se sont rendus jusqu’au Parlement où ils ont été bloqués par un cordon policier qui barrait la voie vers le siège du gouvernement. Les manifestants se sont arrêtés à un mètre des forces de l’ordre en criant des slogans et en invectivant les policiers casqués et portant des boucliers. AFP, 8 décembre 2008 (13h51). Grèce : incidents à Rhodes entre lycéens et policiers Des incidents entre forces de l’ordre et lycéens qui protestaient contre la mort d’un adolescent tué samedi par la police à Athènes se sont produits lundi à Rhodes, capitale de l’île du même nom, dans l’est de la Grèce, a rapporté un correspondant de l’AFP à Rhodes. Un millier de manifestants se sont rendus en début d’après-midi devant la direction de la police locale en lançant des slogans contre le gouvernement, selon ce correspondant. Un groupe de manifestants s’en est ensuite pris à un poste de police proche, lançant divers projectiles contre les policiers qui ont répondu par des gaz lacrymogènes. AFP, 8 décembre 2008 (15h). Trois voitures en feu dans le centre d’Athènes Trois voitures de luxe ont brûlé lundi après-midi dans le centre d’Athènes, a constaté une journaliste de l’AFP, après avoir été incendiées par un groupe d’une dizaine de jeunes, selon des témoins. Les pompiers et les habitants du quartier se sont immédiatement attachés à éteindre les incendies des trois véhicules. Une quatrième voiture a également eu ses vitres brisées. Le groupe a ensuite attaqué, une centaine de mètres plus loin, un bureau abritant l’Académie diplomatique du ministère des Affaires étrangères. Des vitres ont été brisées et un incendie a été rapidement maîtrisé par les pompiers. Une vingtaine d’étudiants présents dans le bâtiment ont été évacués par les pompiers qui ont fait usage de leurs échelles. De nombreuses villes grecques sont le théâtre de violences depuis samedi soir, après la mort à Athènes d’un adolescent de 15 ans abattu par un policier. AFP, 8 décembre 2008 (15h13). Grèce : les forces anti-émeutes chargent des manifestants à Athènes Les forces anti-émeutes ont chargé et tiré des gaz lacrymogènes sur environ trois cents jeunes manifestants réunis ce soir sur la place centrale d’Athènes pour une nouvelle manifestation contre la mort samedi d’un adolescent tué par la police. Les jeunes, dont beaucoup étaient cagoulés ou casqués, s’étaient massés devant le parlement et les hôtels de luxe entourant la place Syntagma, d’où ils insultaient les forces de l’ordre, leur lançant divers projectiles, a constaté un journaliste de l’AFP. Les manifestants avaient allumé quelques feux de poubelle, tandis que d’autres cassaient avec des barres de fer le revêtement en marbre des trottoirs pour se fabriquer des projectiles. De nombreux membres des forces anti-émeutes étaient déployés face à eux, empêchant l’approche du parlement. Les incidents ont éclaté alors que plusieurs centaines de personnes commençaient à affluer dans le calme quelques centaines de mètres plus loin devant les bâtiments de l’Université d’Athènes, répondant à un appel à manifester du petit parti parlementaire de la gauche radicale, Syriza. AFP, 8 décembre 2008 (17h48). Grèce : un policier blessé à Salonique dans l’attaque d’un poste de police Un policier a été blessé lundi en début de soirée à Salonique, dans le nord de la Grèce, lors de l’attaque d’un poste de police par une vingtaine de jeunes qui y ont lancé des coktails Molotov, a annoncé une source policière locale. Le policier a été touché à la main, mais sa vie n’est pas en danger, selon la même source. L’incident s’est produit dans le quartier de Sykies, peu avant le départ d’une manifestation prévue au centre-ville à l’appel des partis de gauche contre la bavure policière qui a coûté la vie samedi à Athènes à un adolescent de 15 ans. AFP, 8 décembre 2008 (18h12). Grèce : les jeunes lapident policiers et commissariats «Flics ! Porcs ! Assassins !» Des bandes de jeunes lapidaient lundi le ministère de l’Intérieur et divers commissariats à Athènes et ailleurs en Grèce, après la mort d’un adolescent, abattu par un policier. Des échauffourées opposaient protestataires et forces de l’ordre juste devant le Parlement. D’après les autorités, 37 policiers ont été blessés par des projectiles à Athènes durant le week-end. Près d’une trentaine de civils ont été soignés pour des blessures légères dans divers hôpitaux du pays. Ces émeutes, les pires qu’ait connues la Grèce depuis des années, ont éclaté samedi soir après le décès d’Alexandros Grigoropoulos, 15 ans, dans le quartier athénien d’Exarchia. Deux policiers disent avoir été pris pour cibles par une trentaine de jeunes et avoir alors tiré une grenade assourdissante et trois coups de semonce. Cependant, des témoins contredisent leur version, affirmant que l’un d’eux a sciemment visé les protestataires. Les deux agents ont été arrêtés et inculpés, l’un de meurtre et l’autre de complicité. La dernière fois qu’un jeune avait été abattu par la police, lors d’une manifestation en 1985, les émeutes avaient duré des semaines. Depuis samedi soir, des vitrines de magasins été brisées, des voitures et des banques incendiées, et ce par dizaines. À Athènes lundi, avant les manifestations prévues, des lycéens ont bloqué des rues en érigeant des barricades. Des dizaines de jeunes occupaient deux universités, la loi grecque interdisant à la police d’entrer dans les campus. Des bandes de jeunes ont attaqué commissariats de police et même le ministère de l’Intérieur à coups de jets de pierres. Les protestataires se sont frottés aux unités anti-émeutes devant le Parlement. «Flics ! Porcs ! Assassins !» scandaient-ils. À Thessalonique, la deuxième ville du pays, des jeunes ont aussi brisé des vitrines de magasins et lapidé un commissariat. À une soixantaine de kilomètres de là, à Veria, quelque 400 lycéens affrontaient à coups de pierres la police anti-émeute. À Chania, la principale ville de Crète, leurs camarades ajoutaient aux pierres des chaises cassées et autres bouts de bois. Chaque fois, la police répliquait à coups de gaz lacrymogènes. Des violences étaient également signalées à Trikala, dans le centre de la Grèce, où un officier aurait été blessé. Le Premier ministre Costas Karamanlis a lancé lundi un appel au calme. «Tous les événements dangereux et inacceptables commis sous le coup de l’émotion qui a suivi cet incident tragique ne peuvent pas être tolérés et ils ne le seront pas», a-t-il déclaré lors d’une intervention télévisée en direct. «L’État protégera la société.» Éclaboussé par des scandales financiers, le gouvernement conservateur du Premier ministre Costas Karamanlis est de plus en plus impopulaire. Ses réformes économiques ont été accueillies par des manifestations, parfois violentes. Son parti, la Nouvelle Démocratie, ne dispose actuellement que de 151 députés sur les 300 sièges que compte le Parlement. De 152 après les législatives anticipées de septembre 2007, sa majorité s’est récemment réduite, M. Karamanlis ayant congédié un député qui avait ouvertement critiqué son gouvernement. Désormais et pour la première fois depuis huit ans, les socialistes sont constamment en tête dans les sondages. Le président grec Karolos Papoulias a envoyé un télégramme de condoléances aux parents d’Alexandros Grigoropoulos. «Cette mort a porté un coup à tout le pays», écrit-il. «Je suis certain que les responsables devront rendre des comptes.» À Athènes et au Pirée, les écoles sont restées fermées lundi en signe de deuil, tandis que la protestation gagnait d’autres capitales européennes. À Berlin, une quinzaine de jeunes ont occupé le consulat grec. À Londres, des protestataires ont retiré le drapeau bleu et blanc de l’ambassade de Grèce pour hisser la bannière rouge et noire des anarchistes. Une manifestation a également eu lieu devant la représentation diplomatique grecque de Nicosie, à Chypre. Le Nouvel Observateur, 8 décembre 2008. Violences en Grèce : la mouvance anarchiste a montré sa capacité de nuisance Les violences urbaines commises dimanche en Grèce après la mort d’un adolescent tué par la police illustrent la combativité et la capacité d’organisation de la mouvance anarchiste active dans les principales villes du pays. Dès la bavure connue, samedi soir, de petits groupes de jeunes, casqués et cagoulés se sont répandus dans les centres des grandes villes du pays, s’en prenant aux devantures de banques, vitrines de magasins et voitures en stationnement tout en bombardant les forces de l’ordre de projectiles en tous genres. Comptant selon les estimations de 2000 à 3000 personnes, la mouvance anarchiste est coutumière en Grèce de ce genre d’actions, qui émaillent régulièrement les manifestations étudiantes ou les grands rassemblements syndicaux, souligne le criminologue Ioannis Panoussis. «Il y a un mécanisme bien rodé en place», dont la rapidité de réaction a beaucoup gagné avec Internet et les téléphones portables, estime-t-il, mais «cette fois, c’est parce qu’il y a eu rencontre avec une colère spontanée de la jeunesse que les incidents ont pris une telle ampleur». L’activisme anarchique a été «le détonateur d’une sorte d’explosion sociale due à l’insécurité économique affectant beaucoup de jeunes, chômeurs ou mal payés», juge pour sa part l’avocat Dimitris Beladis, expert en guérilla urbaine. Lundi, l’ensemble des médias estimait que les autorités avaient fait le mauvais choix, en choisissant dans un premier temps de ne pas faire intervenir les forces de l’ordre, laissant le champ libre aux casseurs. Pour M. Panoussis, cette option «reflète la tolérance dont l’activisme anarchiste ou d’extrême-gauche semble souvent jouir en Grèce, alors qu’il est tenu pour responsable depuis des années de fréquents petits attentats incendiaires contre des cibles publiques, diplomatiques et économiques». «Les autorités entendent prévenir ainsi plus de radicalisation», dans un pays où la jeunesse reste très politisée, et où la méfiance envers les représentants de l’ordre reste forte, héritée d’une histoire qui a vu se succéder les régimes autoritaires jusqu’à la dictature des Colonels (1967-74), estime M. Panoussis. En dépit du démantèlement en 2002 et 2003 des deux groupes historiques, actifs depuis le retour de la démocratie, le terrorisme d’extrême-gauche reste d’actualité dans le pays. Le groupe Lutte révolutionnaire, considéré comme le plus dangereux, a été inscrit sur la liste des organisations terroristes par l’Union européenne après huit attentats à Athènes depuis 2003, dont l’un à la roquette contre l’ambassade des États-Unis en janvier 2007. Face à cette menace, comme à la violence de rue, les experts grecs et étrangers mettent souvent en cause un manque d’efficacité policière, fruit d’une formation insuffisante, d’une mauvaise planification des opérations et du carcan législatif qui entoure le maintien de l’ordre. Les forces de l’ordre se sont ainsi vu refuser le droit d’utiliser quelque 300 caméras de surveillance mises en place pour les Jeux olympiques d’Athènes en 2004, mais dédiées depuis au seul contrôle de la circulation automobile. Par ailleurs, le droit d’asile universitaire qui ne permet aux forces de l’ordre de franchir l’entrée d’une faculté qu’à l’issue d’une procédure exceptionnelle, offre aussi des sanctuaires aux fauteurs de troubles, à Athènes et Salonique, en plein centre-ville. AFP, 8 décembre 2008. Répondre à ce commentaire
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satya 09-12-08
à 13:04 |
Re: La Grece brulele droit d’asile universitaire
au moins ils ont ça eux, ici même le très ancien droit d'asile de l'église n'existe plus depuis belle lurette !!! Répondre à ce commentaire
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TOLKIEN 09-12-08
à 13:52 |
Re: La Grece bruleoui ici nous sommes tous prisonniers de l'état franc, qui depuis le haut moyen âge jusqu'à aujourd'hui fut l'un des plus machiaveliques et inquisitoriale au monde et finalement l'un des plus fliqué en superficie territoriale et par tête d'habitant ! (armée, gendarmerie, police nationale, police municipale, cellule interpol, police anti résistance, paf, dénonciation traditionnelle, gign, gipn, rg, dst, médias, presse, anpe, assistants sociaux, syndicats, partis politiques..) ont comprend pourquoi l'état franc fut si souvent une référence historique pour de nombreuses dictatatures de par son système de fonctionnement administratif de flicage des populations, de désinformation, de renseignement et de répression.. donc pour la convergence des luttes, ici ont est vraiment pas verni ! alors pour la convergence avec nos amis grecs, je ne voudrais pas être pessimiste mais ç pas demain la veille à moins de quitter cette foutu république inquisitoriale, colonialiste et bananière qu'est la (f)-rance ... Répondre à ce commentaire
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satya 09-12-08
à 13:58 |
Re: La Grece brulece que je me demandais aussi par rapport à ce droit d'asile universitaire c'est comment cela est possible alors que les universités sont privatisées là-bas (d'après ce que j'ai entendu??)
j'ai de plus en plus l'impression de vivre dans un monde de détraqués ! Répondre à ce commentaire
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TOLKIEN 09-12-08
à 13:59 |
Re: La Grece brulejuste pour dire que Norbert Elias qui fut l'auteur du fameux livre :"la dynamique de l'occident", voulait au départ expliquer le fonctionnement et la logique du pouvoir en prenant l'exemple de l'état allemand qu'il connaissait bien, puis finalement se ravisa trés vite en se rendant que NON ! l'exemple type de l'état retors et de la dynamique du pouvoir c'était bel et bien : L'ETAT FRANC-AIS !! Répondre à ce commentaire
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TOLKIEN 09-12-08
à 14:10 |
Re: La Grece brule"j'ai de plus en plus l'impression de vivre dans un monde de détraqués !" bonjour satya, pas trés sympa pour les "détraqués", même si j'avoue être souvent hors sujet et un peu emporté sur internet... Répondre à ce commentaire
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satya 09-12-08
à 14:18 |
Re: La Grece brulebonjour tolkien :)
ben disons que je ne pense peut être pas aux même genres de détraqués ;) tout est relatif tu le sais bien, moi aussi pour certainEs je suis une "détraquée" !! Répondre à ce commentaire
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OgRuR 09-12-08
à 14:34 |
Re: La Grece bruleComme après l'assassinat de Wilhelm Reich et celui d'un Pasolini qui venait d'en terminer avec son film "Salo" il y a dans ses crimes et dans son idéologie qui instruit des procès contre des terroristes qui sont des vivants, qui fait une prison à ciel ouvert pour tous, il y a toute cette ambivalence entre pouvoir et capitalisme. Le capitalisme propage un désert et son pouvoir confine à une haine du vivant quand le capitalisme se sent menacé.
Anselm Jappe écrit "Chaque fois, le premier employeur à faire recours à de nouvelles technologies y gagne, parce que ses ouvriers produisent davantage que ceux qui ne disposent pas de ces outils. Mais le système entier y perd, parce que les technologies remplacent le travail humain." On pourrait espérer le meilleur comme les révoltes en Grèce et on pourrait toujours craindre le pire et c'est pourquoi l'enjeu pour les enfants notamment est de taille dans la mesure où ces technologies produites par les entreprises seront de moins en moins destinées à favoriser la production mais à remplacer sciemment le travail humain et surtout à surveiller et à contrôler des hommes du moment que leur existence ne sera plus encerclée par le travail quotidien. Le marché est là dans la création d'une nouvelle race d'hommes dépossédés de la liberté. C'est ce que je crains le plus dans la mutation du capitalisme et ce qui arrive dans les écoles du Gers, à Alexandros Grigoropoulos, à Carlo Giuliani, à Zied et Bouna hier indique assez où en sont leurs projets. La police est un bras armé chargé d'exécuter la haine des vivants. Qui de plus vivants que des jeunes? Répondre à ce commentaire
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soclliure 09-12-08
à 19:03 |
Re: La Grece bruleputain, est-ce le meilleur monde qu'on ait à proposer aux enfants et aux futurs êtres
à venir ? à nous donc de créer des mondes meilleurs Répondre à ce commentaire
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revolte 09-12-08
à 19:50 |
Re: La Grece bruleLa suite des evenements: a direction de la police de Patras attaquée par des manifestants Quelque 500 personnes ont attaqué mardi soir à coups de pierres et d’engins incendiaires le bâtiment de la direction de la police du port de Patras, dans l’ouest de la Grèce, a-t-on appris de source policière locale.
AFP, 9 décembre 2008 (17h31). Des violences à Athènes après les obsèques du jeune tué par un policier À Athènes, des jeunes ont commencé à jeter des pierres et à casser des vitrines. Des violences ont aussi éclaté entre lycéens et policiers près du cimetière où venait d’être inhumé Alexis Grigoropoulos, 15 ans. De nouveaux affrontements entre groupes de jeunes et police ont éclaté dans le centre d’Athènes mardi 9 décembre en début de soirée, peu après les obsèques de l’adolescent de 15 ans tué samedi par un policier, a-t-on appris de source policière. Des jeunes ont commencé à jeter des pierres, à casser des vitrines de magasins et à endommager des voitures garées. Les policiers ont réagi en faisant usage de gaz lacrymogènes. Les incidents se sont déroulés sur la grande avenue Alexandras où des accrochages s’étaient produits dimanche au lendemain de la mort d’Alexis Grigoropoulos qui a déclenché des émeutes dans tout le pays. Violences près du cimetière Par ailleurs, quelque 500 personnes ont attaqué mardi soir à coups de pierres et d’engins incendiaires le bâtiment de la direction de la police du port de Patras, dans l’ouest de la Grèce, a-t-on appris de source policière locale. Les policiers encerclés par les manifestants ont répondu en faisant usage de gaz lacrymogènes pour les disperser. D’autres accrochages ont également eu lieu mardi à Salonique, deuxième ville de Grèce, dans le nord du pays, dans le quartier des universités. Des violences ont aussi éclaté mardi après-midi entre lycéens et policiers sur une artère commerçante située à quelques centaines de mètres du cimetière où venait d’être inhumé Alexis Grigoropoulos. Course poursuite Des dizaines de lycéens, qui avaient assisté aux obsèques du jeune homme, s’étaient éloignés des abords du cimetière peu avant l’inhumation et ont commencé à mettre le feu aux poubelles et à lancer des pierres et d’autres objets sur les policiers. Les forces de l’ordre ont riposté en tirant des gaz lacrymogènes pour les disperser et une course poursuite s’est engagée dans les rues du quartier de Néa Smyrni, limitrophe de la banlieue de Paleo Faliro, où se situe le cimetière. Un lycéen a été interpellé par un policier, qui le trainait sur la chaussée. Les habitants du quartier sont sortis dans les rues en insultant les policiers. La circulation a été interrompue. «Flics, cochons, assassins» Alexis Grigoropoulos, 15 ans, dont la mort samedi a provoqué la flambée de violences, a été porté en terre mardi après-midi à Palio Faliro, une banlieue de la capitale proche du grand port du Pirée, sous les applaudissements de l’assistance, qui a également scandé des slogans hostiles à la police. «Flics, cochons, assassins», ont crié des jeunes au moment où l’adolescent était porté dans un cercueil blanc vers sa tombe. «Alexis, tu es vivant», scandaient d’autres personnes, alors que conformément à la tradition grecque lors d’enterrements, des applaudissements crépitaient. Soutenue par des proches, la mère suivait, pliée de douleur. En dépit des appels de la famille à ce que les caméras soient tenues à l’écart, les télévisions grecques ont retransmis en direct ces images. L’opposition réclame la démission du gouvernement Le chef de l’opposition socialiste grecque, Georges Papandréou, a demandé par ailleurs la démission du gouvernement conservateur et un «recours au verdict populaire», après trois jours de violences urbaines provoquées par la mort d’un adolescent tué par la police. «Le seul service que ce gouvernement puisse rendre au pays est de partir», a lancé le leader de l’opposition, s’exprimant devant son groupe parlementaire du Pasok. Il a réclamé la tenue d’élections anticipées, en réclamant «le recours au verdict populaire pour que le peuple donne une solution». Appel à l’unité de la nation du Premier ministre À l’issue d’une rencontre avec le Premier ministre conservateur, Costas Caramanlis, Georges Papandréou avait déjà demandé implicitement le recours aux urnes, en accusant le gouvernement d’incapacité à gérer la crise. «Le pays ne dispose pas d’un gouvernement qui puisse protéger les citoyens, leurs droits et leur sécurité», avait-il affirmé. Plus tôt, le Premier ministre, Costas Caramanlis, a lancé un appel à l’unité de la nation et du monde politique contre les fauteurs de troubles. «Dans ces heures cruciales, le monde politique doit unanimement et catégoriquement condamner et isoler les auteurs des destructions. C’est notre devoir démocratique, c’est ce qu’exigent les citoyens, et c’est ce qu’impose notre devoir national», a affirmé Costas Caramanlis, après une brève entrevue avec le chef de l’État, Carolos Papoulias. Le policier arrêté Le policier qui a tiré sur l’adolescent, décrit par les médias comme un fils de bonne famille sans histoire, a été arrêté et inculpé d’homicide volontaire. L’analyse balistique doit permettre de déterminer si Alexis Grigoropoulos a été atteint par le ricochet d’un tir dirigé vers le bas après un caillassage, comme l’affirme le policier responsable de sa mort, cité par des médias, ou par une balle tirée dans la poitrine après une altercation, comme l’indiquent des témoins. 87 arrestations Dans la nuit de lundi à mardi, la police a arrêté 87 personnes à la suite des violences qui ont touché le centre de la ville dans la soirée du lundi 8 décembre. La plupart des personnes arrêtées sont des pillards qui ont dévalisé des magasins du centre d’Athènes pendant les pires violences urbaines qu’ait connues la Grèce, a-t-on précisé. Douze policiers ont été blessés pendant les affrontements avec les jeunes et au moins dix personnes ont été hospitalisées pour des problèmes respiratoires après avoir respiré des gaz lacrymogènes tirés par les forces anti-émeutes. Les pompiers ont dû intervenir à 190 reprises et ont éteint des incendies dans 49 immeubles de bureaux, 47 boutiques, 20 véhicules et 10 bâtiments abritant des services ministériels, ont indiqué de leur côté les pompiers. Le Nouvel Observateur (avec AFP), 9 décembre 2008. Répondre à ce commentaire
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TOLKIEN 09-12-08
à 20:00 |
Re: La Grece brule"où ces technologies produites par les entreprises seront de moins en moins destinées à favoriser la production mais à remplacer sciemment le travail humain et surtout à surveiller et à contrôler des hommes du moment que leur existence ne sera plus encerclée par le travail quotidien." bonjour OgRuR, je suis d'accord avec ton propos mais je rajouterais seulement le fait qu'aujourd'hui ces mêmes technologies donnent la capacité aux structures de domination du vivant de réaliser un cauchemar franchissant le seuil de l'encerclement totale des individus, ce cauchemar technologique concret est la capacité de cloner et de modifier génétiquement le vivant en créant de nouvelles classes d'individus hommes, plantes ou animaux génétiquement uniformisés, physiquements adaptés à une fonction unique, désindividualisés et dénués de toute volonté de révolte. cauchemar génétique orwélien dont rêvait déja les nazis en 39-45 et qui fut décrit dans" le meilleur des mondes" d'aldous huxley, mais que nos "chers démocraties" sont en train de réaliser patiemment sous nos yeux.. Répondre à ce commentaire
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satya 09-12-08
à 20:22 |
Re: La Grece bruledemain ils font une grêve générale en grèce !!
et ici?? Répondre à ce commentaire
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OgRuR 09-12-08
à 20:40 |
Re: La Grece bruleBonsoir Tolkien, Je ne connais pas ou très mal les capacités dont ils disposent pour parvenir à ce que tu décris de cauchemardesque effectivement. Mais je me suis demandé parfois, de manière à exercer les précipices de l'imagination, lorsque j'étais entouré de jeunes gens souriants et beaux et que j'étais pour ma part "absent à la beauté", s'ils n'étaient déjà pas le produit de quelques clonages, très semblables à ceux que décrit Huxley dans "le meilleur des mondes".... Répondre à ce commentaire
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TOLKIEN 09-12-08
à 22:09 |
Re: La Grece brule" j'étais entouré de jeunes gens souriants et beaux et que j'étais pour ma part "absent à la beauté"," je crois voir de quel type de "beauté" uniformisé tu parles et qui entre nous tient plus des critères esthetiques fascistes d'il y a 60 ans que de la réel beauté qui se trouve ailleurs et en dehors de ces critères pré-formatés par la société du spectacle et de la consommation. la "beauté" n'est en soit qu'un argument de vente de plus sur le marché capitaliste de ce que l'ont nomme hypocritement "l'amour". l'amour n'est lui même qu'une sorte de fourre tout permettant aux individus d'y transféré inconsciemment toutes leurs névroses tout en compensant la frustration d'une vie sans passion réel ni pouvoir décisionnel.. pour moi l'amour tout comme l'illusion "du grand soir" ou "d'un paradis après la mort", n'est qu'un leurre et un sentiment hypocrite propice à tout les charlatanismes, en effet combien d'horreurs ont été commises historiquement au nom de "l'amour" ! ainsi j'oppose au sentiment amoureux la Tolérance qui pour moi est un sentiment bien plus fort et certainement plus utile à l'épanouissement collectif. Répondre à ce commentaire
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revolte 10-12-08
à 08:36 |
Re: La Grece brule * Manifestations pour la mort d'Alexandros, abattu par la police *
Manifestation pour la mort d'Alexandros, froidement abattu par la police, mercredi 10 décembre devant l'ambassade de Grèce à 13h00 [à Paris] La criminalisation des luttes et l'uniformisation des masses sont loins d'être des spécialités françaises, une politique globale et concertée d'oppression fait rage en Europe et dans l'ensemble de nos sociétés pseudo-démocratiques. Samedi soir, en Grèce, un policier à la solde de l'état fasciste, Epaminodas Korkoneas (37 ans), a froidement abattu un jeune anarchiste de 15 ans, Alexandros Grigoropoulos, avant de repartir tranquillement en marchant, accompagné de son collègue et complice, Vasilis Saraliotis (31 ans). Nos amis grecques expriment en ce moment leur rage dans les rues, luttant pour la mémoire de leur frère, pour que ce crime ne passe pas sous silence, pour que le monde sache que la police tue au nom du capital. Nous ne pouvons laisser faire, notre silence serait l'aveu d'une complicité passive. En France nous avons toujours pu compter sur la solidarité de nos compagnons à l'étranger, la réciproque n'est malheureusement que peu vraie. Il y a encore quelques jours seulement une agence de l'AFP à Athènes était quasi-détruite par un engin explosif en représailles du traitement médiatique de l'affaire de Tarnac. Aujourd'hui ce sont eux qui ont besoin de notre soutien ! A Berlin et à Londres les ambassades grecques ont été occupées par des groupes de solidarité et de nombreuses manifestations spontanées se sont organisées dans les autres villes. A Paris et Edimbourg une banderole était symboliquement déployée devant l'ambassade par quelques résistantEs solidaires. Après plus de deux jours d'émeutes les anarchistes grecques ont non seulement causés plusieurs centaines de millions d'euros de pertes au capitalisme mais de plus, depuis quelques heures, ils occupent des quartiers entiers, dont le centre d'Athènes, et divers bâtiments qui ont étés déclarés "zones d'autonomies". Mercredi 10 décembre la Grèce tout entière sera paralysée par un mouvement de grève générale en réponse à l'oppression et l'injustice et en réponse au contexte social de crise dans un pays ou la précarité est le quotidien de toutes et tous. Nous appelons donc à manifester ce mercredi 10 décembre devant l'ambassade de Grece à Paris pour que ne meure jamais Alexandros, mais aussi Michalis Kaltezas (15 ans) et toutes celles et ceux qui comme Carlo Giulani (23 ans) ou Nicolas Neira Alvares (15 ans) sont morts de violences policières pour leurs idées, en Grèce, en Italie, en France, en Colombie ou ailleurs. Ainsi que pour soutenir les résistances pour un monde sans maitres ni esclaves, sans police, sans armées, sans prisons, ni frontières. Les balles des meurtriers en uniformes, les arrestations et les passages à tabac des manifestantEs, les gaz chimiques utilisés par la police, peuvent certes imposer le silence pendant un certain temps mais elles deviennent surtout à la longue une raison de plus de se soulever contre le totalitarisme de nos états, de ne plus avoir peur et de rejoindre la révolte des rues. De laisser notre rage les submerger et les engloutir à jamais... Les terroristes ce sont eux ! L'anti-terrorisme c'est nous !! Libération immédiate de tout les manifestants arrêtés depuis samedi en Grèce ! Libération immédiate de tout les résistants libertaires incarcérés dans le monde !! Nous sommes solidaires de toutes celles et ceux qui résistent, occupent, sabotent et luttent pour mettre à bas l'oppression. PARIS RDV à 13H00 mercredi 10 decembre devant l'ambassade de Grèce, 17 rue Auguste Vacquerie - M° Kléber, pour crier notre rage et notre douleur face a cette nouvelle attaque contre la résistance et affirmer plus que jamais que rien ne pourra stopper notre révolte. [ à NANTES une manifestation aura lieu samedi 13 décembre à 14 heures. Devant le consulat de Grèce, passage Pommeray à Nantes ] Si vous ne pouvez vous déplacer merci de leur signaler votre dégout aux numéros et mails inscrits sur cette page : http://www.amb-grece.fr/feedback.htm Répondre à ce commentaire
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revolte 10-12-08
à 12:08 |
Re: La Grece bruleGRÈCE Les manifestations reprennent à AthènesPlusieurs milliers de personnes se sont rassemblées dans le centre de la ville donnant ainsi le coup d'envoi d'une grève générale de 24 heures dans le pays.Le parlement, à Athènes, devant lequel doit avoir lieu le rassemblement (ici, des forces de polices lors des émeutes) (AP) Le gouvernement conservateur de Costas Caramanlis, dont l'opposition réclame la démission et dénonce la gestion de la crise sociale et politique, a demandé en vain aux syndicats d'annuler la manifestation. Les organisations syndicales appellent à manifester devant le parlement à partir de 09h00 GMT, après une quatrième soirée d'émeutes dans la capitale et plusieurs autres villes du pays. Vers des élections anticipées ? Ces violences, les plus graves depuis les manifestations de 1973 qui avaient conduit à la fin de la dictature des colonels, ont été déclenchées par la mort d'un adolescent de 15 ans tué samedi par la police dans un quartier contestataire d'Athènes. Elles se sont répandues comme une traînée de poudre, s'appuyant sur un vaste mécontentement à l'encontre du gouvernement, déjà ébranlé par des scandales et critiqué pour sa politique économique. Costas Caramanlis a eu des entretiens de crise mardi avec les dirigeants de l'opposition en appelant à "un front uni contre ces actions illégales pour "condamner la violence, les pillages et le vandalisme". Le chef de l'opposition socialiste, George Papandreou, a rejeté cette demande, estimant que la population avait perdu confiance dans le gouvernement. Il a réclamé des élections anticipées. "Nous sommes convaincus qu'il existe une crise bien plus profonde, une crise sociale, une crise morale", a déclaré le chef de file du Pasok. Incidents et violences dans le pays "Nous avons un gouvernement qui est incapable de faire appliquer la loi", a-t-il déclaré lors d'une veillée aux chandelles en mémoire du jeune Alexandros Grigoropoulos. Les obsèques du jeune homme ont rassemblé quelque 5.000 personnes dans la banlieue d'Athènes. De nouveaux incidents ont éclaté à l'issue des funérailles. Les dégâts sont estimés en millions d'euros. Des magasins, des banques, des voitures ont été incendiés par dizaines. Les services publics, les transports et de nombreuses entreprises devraient être affectés par l'appel à la grève lancé par les deux grandes fédérations du public et du privé. (avec AP) Répondre à ce commentaire
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à 12:22