Lu sur
Libération : "S’il y a bien un phénomène étonnant dans les sociétés contemporaines,
c’est celui de la survie du couple. Non pas du couple rigide et stable
d’autrefois, certes, mais d’un autre, souple et précaire, fondé en
principe sur le désir chaque jour renouvelé par les partenaires d’être
ensemble. On dira que cette différence est si importante qu’entre les
couples actuels et ceux de nos arrière-grands-parents, le seul point
commun est celui des mots. Or, pour faire une telle affirmation, on doit
présupposer que cette institution est une donnée immuable, qu’elle est
le seul cadre susceptible d’organiser la vie privée. Tandis que si nous
étions prêts à relativiser cette donnée, nous nous apercevrions de
l’extraordinaire continuité du couple et notamment de la transformation
des contraintes juridiques anciennes en des désirs et des règles que les
partenaires se donnent aujourd’hui «librement».
Lire la suite
ici