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"Ce que nous faisons est du travail et nous voulons que ce soit reconnu comme tel", disait Ruth Morgan Thomas, présidente de l'International Committee. Dans beaucoup d'États européens, l'industrie du sexe prospère au sein du marché noir où les femmes sont trafiquées de l'extérieur de l'UE pour travailler comme prostituées. Leurs passeports sont souvent volés afin de les empêcher de s'échapper de l'esclavage sexuel.
La prostitution est légale dans quelques États de l'UE et tolérée dans la plupart des pays européens, mais les lois sur la prostitution et les droits légaux des travailleuses et travailleurs du sexe varient. Les travailleuses et travailleurs du sexe disent que réguler ce secteur diminuerait leur exploitation. En retour du respect de leurs droits et de la même protection sociale dont jouissent les autres travailleurs et travailleuses, ils paieraient des taxes comme les autres.
Portant des autocollants "Sluts Unite" et "Whore Power", Camille Cabral, représentante de Prévention, action, santé, travail pour les transgenres, disait qu'il est temps d'en finir avec la stigmatisation. "Vous ne devriez pas vous cacher, vous ne devriez pas avoir honte. Toutes les sociétés devraient accepter et donner la même sorte de statut à cette profession comme pour n'importe quelle autre."
"Nous avons organisé cette conférence en réponse aux pratiques et aux lois de plus en plus répressives en Europe envers les travailleuses et travailleurs du sexe, disait Ruth Morgan Thomas. Parce que quelques pays ne reconnaissent pas leur commerce, les gouvernements enfreignent tant la loi de l'UE que les droits humains des travailleuses et travailleurs du sexe.
Sources : Sky News, 18.10.2005, CNN, 17.10.2005
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Photos d'Espace P
Background Papers : Migration and Sex Work - What’s wrong with the anti-trafficking framework? - Sex Work through Gender