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TOUTES ET TOUS À POILS! - Vers un nudisme social et désobéïssant
Lu sur Vers un nudisme social : "La nudité dans la société traditionnelle n'est cantonnée qu'à de très rares situations. la toilette, le sommeil, et l'activité sexuelle.La société moderne l'autorise dans quelques autres cas restreints et sous conditions: la plage, le couple, la famille.La prise de position en faveur de la nudité sociale découle de la critique de la pudeur qui, tant d'un point de vue collectif qu'individuel, est perçue comme réactionnaire et sexiste.
La pudeur favorise les complexes liés au corps.
Si un individu peut cacher une partie de son corps perçue socialement comme un défaut, il est tennu de le faire car sinon il serait taxé d'impudeur. Qui n'a jamais entendu reprocher à une fille de porter un vêtement court où ajusté alors qu'elle est moins mince que ce que réclame le standard féminin? De cette façon naissent les complexes qui touchent différament les hommes et les femmes, chaque genre étant tennu d'assurer une apparance déterminée différente de celle du genre opposé.
La pudeur ne sévit pas de la même façon chez les hommes et chez les femmes.
Le genre féminin est tennu à beaucoup plus de restrictions que le genre masculin. Une femme qui se respecte ne découvre pas sa poitrine même s'il fait canicule, elle ne fait pas pipi contre un arbre, elle n'écarte pas les jambes quand elle s'assoit... Par contre, si un homme se comporte ainsi il n'altère en rien son image masculine.
D'un autre côté, est féminine celle qui porte des vêtements qui montre le maximum de son corps. En découvrant le haut de sa poitrine, son dos, son ventre ses jambes et ses épaules elle renforce son image de femme. Tout au contraire, un homme apparaissant ainsi en public prend le risque de se ridiculiser.

La pudeur perpétue les tabous liés au sexe et à la sexualité.
Ce n'est pas inocent si ce qu'il ne faut surtout pas dévoiler c'est le sexe. D'un point de vue social, la sexualité est niée. On feint d'ignorer son sexe et celui d'autri et il semble parfois même qu'on agisse comme si l'on en avait pas. Le simple fait d'avoir ses règles est caché à tous, comme s'il s'agissait d'un défaut.

La pudeur est mensongère.
Elle veut faire croire que la nudité est forcément érotique ou sexuelle. Alors que c'est justement elle qui crée cette association d'idées. La nudité de l'autre sexe n'apparaît presque seulement lors de situations sexuelles puisqu'autrement elle est censurée. Il semble donc évident qu'elle soit ressentie comme liée de près à ces situations.
D'autre part on sait bien que de nombreux vêtements et artifices d'apparance sont conçus dans le but de génerer l'érotisme ou l'attraction sexuelle. C'est une hypocrysie de dire que le corps nu excite plus que le corps habillé. Ça n'est pas lié.

La pudeur altère la communication et la connaissance entre les sexes.
En établissant une distance, elle favorise le sexisme: elle interdit à certains individus telle ou telle situation uniquement en fonction de leur sexe, leur rappellant sans cesse le rôle qu'ils doivent tenir conformément à leur genre. Ainsi lorsqu'il s'agit de refuser la mixité dans certains lieux (toilettes, dortoirs, douches collectives) les prétextes avancés sont ceux de la pudeur et de l'ordre moral.

La pudeur est institutionnalisée, elle ne nait pas spontanément de l'individu.
La nudité sociale est prohibée et réprimée pas le pouvoir légal et policier. Le pouvoir sanctionne et censure la nudité, l'école sanctionne et censure la nudité, la famille sanctionne et censure la nudité, les amis sanctionnent et censurent la nudité, même le partenaire sexuel peut sanctionner et censurer la nudité. La pudeur n'est que répression et auto-répression.

Pour toutes ces raisons il est juste de gagner cette liberté inderdite de pouvoir être nu/-e.

Le nudisme social se baserait sur une pratique active de désobéïssance à l'ordre établit. C'est à dire que, par opposition au nudisme ou naturisme vacancier, le nudisme désobéïssant devrait affronter les sanctions sociales de la nudité chaque fois qu'il est possible et efficace de le faire. Le but serait de faire changer les mentalités (et non les lois) en mêleant la pratique nudiste à l'argument.



Les faux prétextes:
"Ben pourquoi tu fais pas du ski à poils alors?"
Il ne faut pas se méprendre, les vêtements ont bien une utilité: pour se proteger du froid et des intempéries, pour certaines activités, et pour se "décorer": Mais toute autre justification cache quelque chose (c'est le cas de le dire).

"Ouais mais si je bande?"

Effectivement en cas d'erection ça se voit. Et alors? Quand on a faim le ventre gargouille, quand on a chaud on transpire, quand on a froid on tremble, quand on est triste on pleure, quant on est gai on rit... Pourquoi devrait-on cacher les manifestations du corps?

C'est vrai que la société ne nous a pas enseigné le comportement social à tenir en cas d'érection. Donc, dans le doute on préfère s'abstenir de se trouver dans une telle situation.
A chacun de choisir l'attitude la plus aproprié suivant ses idées et ses possibilités.

"Et si j'ai mes règles?"

On a le choix entre les tampons qui permettent la nudité, et les serviettes qui se portent avec une culotte. Mais en aucun cas les règles n'impliquent le port d'un soutien-gorge, donc en soi les règles n'interdisent pas la nudité.

On a par contre l'habitude de les tenir secrètes. Là aussi on peut se demander pourquoi on doit cacher une manifestation naturelle du corps.

Olier MANTÈL (olier@altavista.net)



Ecrit par libertad, à 10:22 dans la rubrique "Le privé est politique".



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