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Ton corps est à toi, le sais-tu ?
Lu sur BiblioLib : « L’esprit humain est exposé aux plus surprenantes injonctions. Sans cesse il a peur de lui-même. Ses mouvements érotiques le terrifient. » Ainsi s’exprimait Georges Bataille, en définissant l’érotisme par l’interdit et la transgression. Transgression ? Nous verrons. Mais l’interdit aujourd’hui, en dépit d’une évolution certaine, pèse encore très lourd sur notre sexualité.

L’objet fondamental des interdits est-il la violence ? Il semble qu’il soit plutôt le désordre ! La violence est dans la répression... ou la civilisation, et les sociétés s’accommodent très bien de la violence quand elles la dirigent. L’homme n’existe pas à l’état de nature, L’ordre de sa civilisation est un ordre artificiel que tous les interdits sont destinés à maintenir ; même s’ils reposent sur une conduite métaphysique, ils ne sont jamais qu’une caution de l’ordre établi par l’état de société. Et un désordre biologique peut-être, mais qu’importe ?

La liberté du corps est une liberté dangereuse, le récent débat sur l’avortement de notre virile Assemblée nationale en est la meilleure preuve.

Pourquoi des interdits sexuels ?

Les restrictions de la sexualité varient selon les civilisations et les époques, mais il est certain qu’il existe un interdit universel de la sexualité parce que la libération des instincts individuels menace toutes les collectivités. La civilisation judéo-chrétienne n’en a pas le privilège mais elle a poussé les répressions à leur extrême. Sur quoi l’antisexualisme porte-t-il dans notre société occidentale ? Outre l’inceste, qui a valu bien des malheurs à ce pauvre Œdipe, sont prohibées la polygamie (ou les ennuis de Barbe-Bleue) et l’homosexualité (Sodome et Gomorrhe n’ont pas été des sociétés particulièrement stables !).

Pourquoi ? La société est fondée sur la loi du profit, du travail aliéné, de la propriété aliénante, de la stabilité sécurisante, tous les intérêts économiques sont déguisés en dignité à l’usage des exploités : travail, famille, patrie. La cellule familiale se contrôle facilement, et d’autant plus facilement qu’elle héberge un plus grand nombre de délicieux bambins dont l’avenir dépend du sens des responsabilités de leurs géniteurs connus et fichés.

Pour être totalement honnête, il faut rappeler que les mouvements ouvriers revendiquent également la pureté sexuelle de leurs militants et leur parfaite moralité sociale ; on apprécie assez peu la liberté des mœurs ; quant à l’homosexualité, elle est considérée comme une tare : le militant se doit d’être « viril ». Ce qui prouve bien que ces interdits se sont intériorisés au point d’être devenus peu à peu une forme de pensée habituelle, tendant à passer pour naturelle.

Les utopies elles-mêmes, qu’elles conservent le mariage, comme celle de Thomas More, ou qu’elles l’abolissent, comme la Cité du Soleil de Campanella, réglementent les rapports sexuels. Parmi les socialistes utopiques, le seul à avoir revendiqué pour sa société tous les droits au plaisir - même les plus minoritaires parce que tout contribue à l’harmonie universelle - est Fourier. Rendons-lui hommage en passant et oublions que Proudhon a nourri le projet de poursuivre pour « immoralité » les disciples du Phalanstère. Proudhon - disons-le clairement -, misogyne comme son époque, fut aussi un très bon garant de la « moralité » : il proposait simplement qu’on assimilât la sodomie au viol et qu’on la punît de vingt ans de réclusion, admettant même le meurtre d’un sodomite pris en flagrant délit.

La morale du troupeau

La notion de norme, qui est la caution scientifique de l’interdit, ne repose pas sur la biologie et les pseudo-lois de la nature. Les animaux se masturbent, les animaux sont incestueux, les animaux sont polygames, les animaux sont homosexuels. La normalité n’existe pas plus à l’état de nature que la morale. Il n’y a qu’une loi : le plaisir instantané, et peut-être aussi le hasard et la nécessité de la création. L’exogamie est peut-être une bonne institution sur le plan économique, obligeant les échanges pour les sociétés primitives, mais personne ne peut nier que la verticalité hiérarchique du respect repose davantage sur la peur que sur ces belles raisons. Comme Jacques Sarano le montre très bien dans son livre, la « sauvagerie » de notre Eros n’est qu’un produit de l’interdit et non sa cause ; il est le résultat de la civilisation et de ses inhibitions psychologiques. Un chien n’est pas étonné de ses érections, l’adolescent civilisé, oui. L’interdit n’obéit qu’à la peur des désirs dangereux pour la société et perpétue cette peur.

Est « social » ce qui est normal. Est « normal » ce qui est l’habitude de la majorité et la sauvegarde du pouvoir par la stabilité. Nietzsche disait : « La morale est aujourd’hui en Europe une morale de troupeau. » Cela n’a guère changé. Nos conduites sont conditionnées par des interdits que nous avons fini par croire naturels et qui ne sont, à tout prendre, que des règles de savoir-vivre en société.

L’homme a échappé au règne animal et, pour marquer son caractère exceptionnel, il a institué propriété et clôtures électrifiées : propriété foncière, bien sûr, mais aussi propriété sexuelle. On n’est pas près aujourd’hui de supprimer plus l’une que l’autre, car leur suppression entraînerait la mort d’une société dont elles sont les plus sûrs garants.

D’où le maintien forcé de la notion de famille qui signifie pour la société planification (mais non prospective) et ordre de la reproduction. D’où la création du mot « normalité », car il faut des garanties scientifiques à un cadre social qui pourrait douter de lui-même au gré de ses instincts ; la société ne peut dire que l’homosexualité lui est « inutile » parce qu’elle est gaspillage de la précieuse semence, au même titre que la masturbation ; alors, elle la décrète anormale.

La sexualité n’existe donc officiellement qu’en fonction de la reproduction, et surtout pas du plaisir. Comme elle est encore le seul moyen connu pour perpétuer l’espèce, elle est autorisée, tolérée plutôt, dans les limites de la procréation. Car c’est bien une tolérance, presque une faveur : les prisonniers sont interdits d’amour, en signe de punition ! L’autorisation est réglementée par le mariage et les enfants : on parle alors de « devoir » conjugal comme de devoir civique. Au quatorzième enfant, l’heureuse maman pourra demander au président de la République - faveur ultime - d’être le parrain, et les mères méritantes sont décorées comme les bonnes poulinières. Français, Françaises, au travail ! Pour l’honneur de la France. Mais si vous n’êtes pas sages, attention !

Et l’on censure ce qui est jugé pornographique, c’est-à-dire tout ce qui est acte gratuit.

Le Moi et le Surmoi

Le moi social s’oppose aux instincts que Freud appelle le « ça ». Il est la personnalité que nous sommes contraints de nous construire pour nous adapter au fameux principe de réalité. Nous différons la satisfaction de nos désirs s’ils sont asociaux et ne risquons ainsi que la névrose, pas la prison. Tout ce qui est asocial est décrété coupable, délictueux. Faire l’amour avec un mineur consentant de son sexe est assimilé à coups et blessures volontaires, et l’homosexualité est décrétée - par la législation --« fléau social » au même titre que l’alcoolisme. A une différence près : les ivrognes rapportent à l’État et ne risquent pas la prison, sauf s’ils sont au volant. On apprend - et c’est de l’instruction civique - qu’on se marie pour avoir des enfants. Quand une institutrice non mariée se permet de vouloir être mère, on la déplace !

Pour donner plus de force à ces interdits, l’ordre établi s’est fait aider de la religion qui, comme le disait Bergson, « a pour premier effet de soutenir et de renforcer les exigences de la société ». Les préjugés deviennent des tabous, le contrat de mariage un serment solennel. Ce coït béni est sans doute plus agréable aux yeux du Bon Dieu... surtout s’il est sacralisé par un prêtre ignorant les tristes réalités de la chair. Mais, là encore, attention ! La transcendance divine n’est pas un passeport pour traverser l’enfer sans se griller et, si elle est un alibi, c’est au service des intérêts de la société ordonnatrice de sa reproduction. Ce n’est plus le moi ; le surmoi, la conscience culpabilisatrice prend le relais, et son pouvoir est plus fort que celui du moi. On remplace le mot « asocial » par le mot « impur » et on introduit l’idée de péché de la chair. Rappelez-vous que nos premiers parents ont éprouvé le besoin de cacher leur nudité lorsqu’ils se sont rendus coupables de curiosité, de volonté, de connaissance et de révolte contre le pouvoir divin.

Thank you Satan

Le corps est méprisable, il est une prison et ses instincts sont bas. Le serpent de la tentation veille. La formulation de l’interdit est celle de la honte et de la souillure. Il faut donc rougir de la nudité, cacher les « parties honteuses » du corps et ne jamais oublier la sublime parole de saint Augustin : « Nous naissons entre la fiente et l’urine. » A graver en lettres d’or au-dessus du lit conjugal.

La sexualité est le domaine de Satan, la fornication, abominable, déclarée démoniaque par l’Inquisition et « crime à ranger immédiatement après l’homicide » par saint Augustin. On sait de quoi on parle et on décrit avec précision l’anatomie de Satan : « Sa verge est longue, dure, garnie de fer ou d’écailles ; son sperme est glacial. » Les vierges séduites par lui ne sont cependant pas déflorées, ce qui permet de les brûler comme sorcières !

Ne pas oublier non plus que les plaisirs solitaires rendent fou et que l’homosexualité est forcément scatologique.

La sexualité est assimilée à tout ce qui est sale. Il faut dans certaines sociétés une purification après un accouchement. On se demande d’ailleurs pourquoi, puisque la femme est forcément impure, qu’elle n’est qu’un ventre ! Le tabou qui porte sur les activités sexuelles est reporté sur l’objet du désir : la femme. Les émissions nocturnes de sperme sont appelées « pollutions », l’émission du sang menstruel est le comble de la souillure. La valeur idéale pour la femme est la virginité (la mère de Dieu était vierge, ainsi que quelques autres saintes répertoriées par Bayle comme ayant eu beaucoup de petits-enfants). Comme tout le monde ne peut être fécondé par le Saint-Esprit, une maternité légale peut racheter la perte de la virginité... à condition qu’elle se fasse dans la souffrance qui rachète l’impureté corporelle.

La continence, dans tous les cas, est la condition de la rédemption : elle s’entretient par la peur de l’enfer... et l’absorption de pâtes et de féculents (recette de Rome !). C’est aussi le seul moyen de contraception autorisé par l’Église avec l’aide d’un moyen « naturel » : le thermomètre (encyclique Humanæ Vitæ paragraphe 18). Rome semble oublier que le thermomètre est un moyen aussi technique que la pilule puisqu’il utilise techniquement une loi naturelle, comme elle. Mais plus politique sans doute !

La religion chrétienne marque les mêmes limites à la sexualité que la société : le mariage est la clé de voûte, la permission officielle de l’accouplement à condition qu’il ne soit jamais dissous. Les tabous religieux révélés ne sont que des interdictions sociales sublimées.

O Freud...

La troisième forme que prend la répression est la culture. Pas en elle-même, même pas en tant qu’organe de transmission de l’idéologie dominante, mais simplement par la sublimation intellectuelle qu’elle suppose. Aseptisée dans ses éventuels dangers par la caution artistique, soigneusement expurgée à l’intention des écoliers (comme les écorchés castrés des salles de sciences naturelles), elle est même revendiquée comme le seul refoulement utile par Freud. C’est vous dire ! Marcuse également voit dans l’ascétisme la condition du développement de la civilisation et le justifie comme tel.

Alors sublimons-nous tous. La répression sexuelle a une nécessité culturelle. Et puis nous en rirons avec la vieille grivoiserie française qui est une défense et non la maîtrise de notre liberté que nous n’avons jamais acquise.

La misère sexuelle

La honte et le sentiment de culpabilité provoquent le silence et le désespoir. La misère sexuelle dénoncée par Reich existe toujours aujourd’hui parce que les interdits l’entretiennent. On parle peut-être davantage de la sexualité mais on en parle mal. On laisse volontairement les jeunes et les femmes dans l’ignorance afin de provoquer en eux la peur de l’inconnu et donc l’intériorisation de l’interdit.

On donne aux adolescents, en guise d’éducation, une information anatomo-physiologique froide, l’homme étant pris entre les protozoaires et les ovipares. Très technique. Uniquement axée sur la reproduction. Une verge dans un vagin. Ça ou les vases communicants... Tout aussi théorique. Mais on leur dit que ça marche automatiquement : il suffit de suivre le mode d’emploi. Le plaisir ? Ca n’existe pas officiellement (voir le tintamarre à propos du tract Carpentier !), à moins que les familles ne veuillent en parler... Mais avec l’éducation qu’elles ont elles-mêmes reçue, et leur peur, comment voulez-vous qu’elles en aient l’idée ? Elles ont honte ! Des parents honnêtes n’ont pas de plaisir !

Aux femmes on donne de fausses informations médicales sur les dangers de la pilule. Informations soutenues par le pape : l’alliance continue ! Arguments : la santé de la femme ? Même pas ! La cellule familiale courrait le risque d’être désintégrée par la facilité accrue de l’infidélité (paragraphe 17), comme si elle ne l’était pas plus par la maternité naturelle ! On ne parle pratiquement pas des avortements clandestins et dangereux ou des enfants abandonnés. La vie est précieuse et l’interdit porterait sur la mort ? Celle du fœtus, sans aucun doute, puisqu’on préfère livrer les femmes aux humiliations et parfois les tuer plutôt que de transgresser la loi « sacrée » (même pas fondée sur des textes mais sur des interprétations). Le planning familial est interdit de participation au Conseil supérieur de l’information sexuelle « parce qu’il fait de la politique » ! Parce que vouloir la liberté des hommes et des femmes, c’est faire de la politique. Mais oui ! Bien sûr. Si, un jour, ils décidaient de ne plus procréer ! S’ils se foutaient de leur postérité immatriculée et des allocations familiales ?

La révolution sexuelle

La sexualité aujourd’hui est un problème politique, il l’a toujours été d’ailleurs. C’est « Saint » Louis qui a institué les maisons de tolérance fermées par Marthe Richard qui se propose maintenant de participer à la création d’Eros-Centers. On maintient la prostitution, on la compte même dans le budget de l’État puisque les prostituées paient des impôts comme tous les travailleurs qui collaborent à l’édification de notre société de croissance. Le commerce humain, lui, n’est pas interdit, pas plus que le racisme dans la pratique.

L’esclavage du plaisir d’un côté, le culte de la frigidité de l’autre, tels sont les deux pôles de notre sexualité officielle, selon qu’elle concerne les mauvais ou les bons. Et à condition que cette sexualité soit hétérosexuelle. Toutes les formes marginales de la sexualité, homosexualité ou masturbation, se vivent dans la misère et la honte. Phantasmes, névroses, perversions, crimes sexuels ne sont pas la cause et la justification des interdits mais leur conséquence.

La répression sociale de la sexualité est bien une répression politique. Il ne s’agit pas de chercher une libération individuelle mais une désaliénation globale. La libération sexuelle ne peut se faire que dans un changement de société. Pour le moment elle est le privilège de quelques-uns, privilège parfois, d’ailleurs, durement acquis. La libération totale ne passe pas par des réformes, car les réformes ne détruisent pas les structures mises au point par vingt siècles d’oppression.

Le droit à l’amour

Bien sûr, pour les intellectuels, il y a la transcendance inventée. Ce n’est plus la chasteté rédemptrice, la continence héroïque, mais le défi à la morale, la jouissance venant de la transgression même. Mais cette transgression est un luxe ; elle ne repose pas sur la honte mais sur l’exaltation, et peu nombreux sont ceux qui ne subissent pas le traumatisme de l’interdit mais le vivent comme un enrichissement ; que le désir ait besoin de phantasmes et de choses défendues ne veut pas dire qu’il ait besoin de s’affronter à des lois ; le désir porte sur le jeu et les interdictions qu’on s’invente. Pour « lever l’interdit sans le supprimer », pour connaître l’érotisme et non la pornographie aliénante, il faut être déjà libéré de la peur et de la soumission. Alors on peut dire, comme Dali : « Je considère la perversion et le vice comme les formes de pensée et d’activité les plus révolutionnaires. » Mais ce n’est pas le cas de la plupart de nos contemporains, et dire que nous maintenons tous, par une complicité tacite, l’interdit pour en jouir est faux. Qu’on couronne aujourd’hui du prix Médicis Paysage de fantaisie de Tony Duvert n’y change rien. Le rêve fait partie bien souvent de la misère des pauvres. Sade ne s’est pas libéré lui-même.

L’interdit est là pour être violé, disait Bataille. Par quelques privilégiés, mais qui ne risquent rien. Pour les autres, œ sera toujours une rébellion pleine de risques, culpabilisée et sanctionnée, sur le plan religieux, pénal ou socio-familial.

Que l’on supprime déjà les interdits sociaux, alors nous créerons tous nos frissons et nos jeux propres. Et d’autres interdits, peut-être, pour exacerber notre désir, que nous assumerons librement et si nous en avons envie. Au fond de l’inconnu. Mais sans peur.

Françoise Travelet

BIBLIOGRAPHIE

-  Georges Bataille - L’Érotisme (10-18)
-  Henri Bergson - Les Deux Sources de la morale et de la religion, 1948.
-  Charles Fourier - Le Nouveau Monde amoureux.
-  Sigmund Freud - Au-delà du principe du plaisir, 1920 - Le Moi et le Çà, 1923
-  Daniel Guérin - Essai sur la révolution sexuelle. (Ed. Pierre Belfond)
-  Herbert Marcuse - Eros et civilisation
-  Friedrich Nietzsche - Par-delà le Bien et le Mal (10-18)
-  P. Joseph Proudhon - De la justice (tome IV) - Carnets (tome I)
-  Wilhelm Reich - La Révolution sexuelle (10-18)
-  Alain Robbe-Grillet - Pour une révolution à New York (Ed. de Minuit)
-  Jacques Sarano - La Sexualité libérée, 1969 (Ed. de l’Épi)
-  Pierre Simon - Rapport sur le comportement sexuel des Français, 1972 (Julliard)
-  Jos Van Ussel - Histoire de la répression sexuelle, 1972 (Ed. R. Laffont).

La Rue n°17 - 1er trimestre 1974 - Spécial Sexe
Ecrit par libertad, à 15:44 dans la rubrique "Le privé est politique".



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