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Planète sans visa : "Pardonnez-moi de revenir à une idée exprimée plusieurs fois sur
Planète sans visa.
Je pense souvent à ce qui se passe sous la surface des océans, d’où
nous venons tous, rappelons-le. Passons, même s’il ne le faudrait pas,
sur le désastre des pollutions telluriques, c’est-à-dire celles venues
des côtes, par les cours d’eau devenus égouts à ciel ouvert. Passons. Le
reste est pire, je crois, car en moins d’un siècle de pêche
industrielle, des équilibres vieux de millions d’années au moins, et
parfois bien plus, ont été rompus. Le passage des usines flottantes et
de leurs immenses racloirs, qu’ils soient filets dérivants - certains
atteignent 100 km de long - ou chaluts, rompt irrémédiablement des
chaînes alimentaires immémoriales.
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