Lu sur
01.net : "Depuis que l’affaire Snowden a
éclaté, le gouvernement français a toujours étonné par son calme et sa
retenue. On voit maintenant qu’il avait une bonne raison : l’Hexagone
pratique lui aussi, et dans un cadre légal très douteux, des écoutes de
masse depuis au moins sept ans, en tous les cas à l’étranger. C’est ce
que révèle l’Obs dans une enquête exclusive.
En concertation avec Pierre Brochand, le
patron de la DGSE, le président Sarkozy valide en janvier 2008 un plan
quinquennal d’interceptions des câbles sous-marins sur les côtes
françaises, particulièrement bien dotées de ce point de vue grâce à la
position géographique de l’Hexagone. Le budget est de 700 millions
d’euros. Il permettra d’embaucher 600 personnes et d’installer des
stations d’interceptions au niveau d’une série de câbles sous-marins. En
particulier à Marseille (SEA-ME-WE 4 et I-ME-WE), à Penmarch (ACE) et à
Saint-Valéry-en-Caux (TAT 14).
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