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croquemitaine |
SolidaritéFaut qu'on se bouge aussi. C'est très important ce qui se passe, ne laissons pas les squats se faire éjecter. Ungdomshuset a une place spéciale et cette lutte peut jouer un grand role. Si les danois, bien aidés par des camarades venus de pleins de coin d'europe (du nord), tiennent ça pourrait avoir une répercussion non négligable sur les politiques d'expulsions. Une dépeche AFP : << La police craignait de nouveaux troubles samedi à Copenhague face à des manifestants menés par un noyau dur des Autonomes d'extrême gauche, après une deuxième nuit d'émeutes qui a abouti à près de 300 arrestations. Près de 300 personnes ont été arrêtées, au cours de nouvelles émeutes dans la nuit de vendredi à samedi et lors de perquisitions menées samedi par la police dans différents endroits de la capitale danoise afin de retrouver des étrangers ayant participé aux violences de ces derniers jours. Ces violences ont été déclenchées par l'évacuation forcée jeudi dernier d'une maison de jeunes à Copenhague. De nombreux ressortissants étrangers, dont des Allemands du groupuscule des Autonomes sont venus à Copenhague soutenir leurs camarades danois, en dépit de contrôles sévères aux frontières avec l'Allemagne pour empêcher l'arrivée de sympathisants de pays européens. Les autorités ont été surprises par la poursuite des violences et redoutaient de nouvelles manifestations prévues samedi après-midi, malgré l'arrestation de 500 personnes au total depuis le début des événements. "Il y a un noyau dur de casseurs qui provoquent les troubles", a reconnu le porte-parole de la police de Copenhague, Flemming Steen Munch. A la manifestation de vendredi soir, de nombreux manifestants, filles et garçons, étaient âgés de moins de 18 ans. "On dit que c'est la faute d'une minorité, les Autonomes. C'est insensé. Nous avons tous l'esprit de révolte et de solidarité internationale des Autonomes", a confié Per, un punk de 16 ans. "Si nous érigeons des barricades ou mettons le feu aux poubelles, c'est pour crier notre désespoir face à un pouvoir qui ne laisse pas de place à ceux qui sont hors normes", a-t-il clamé. Les Danois interloqués s'interrogent sur l'état d'esprit de ces jeunes, parfois à peine sortis de l'enfance -- certains ont 12 ans -- qui ont pris la rue comme champ de bataille contre la police et l'ordre établi. "Il est illusoire de croire que les troubles sont l'oeuvre d'une minorité de jeunes. Car on n'a jamais arrêté et emprisonné autant d'adolescents de 14 à 18 ans que ces dernières 48 heures, et il y encore des milliers de protestataires dans les rues", affirme Rasmus Willig, président de l'association des sociologues du royaume. "Les politiques devraient se demander si ce nombre record d'arrestations de jeunes n'est pas un signe de malaise de la jeunesse", a-t-il déclaré. Pour lui, "les autorités de Copenhague n'ont aucune idée de ce qui se passe dans une frange de leur jeunesse". Il a rejeté la responsabilité de la crise sur la mairie de Copenhague qui "a enlevé à ces jeunes marginaux une maison qui était leur point d'attache". "Ces jeunes représentent un groupe de marginaux qui ont besoin d'un endroit à eux, où ils peuvent vivre selon leurs propres règles", a-t-il ajouté. Selon lui, "on les a déracinés et jetés à la rue. Il n'y a rien de surprenant à ce qu'ils se révoltent". "C'est irresponsable d'autant que (la maison de jeunes) d'Ungdomshuset a été l'offre culturelle la plus variée et la moins chère du Danemark (...) grâce au bénévolat de ses occupants", a-t-il estimé. Selon lui, la disparition d'Ungdomshuset "signifie dans le milieu de la culture +underground+ en Europe la destruction d'un de ses grands symboles, ce qui explique la présence d'un aussi grand nombre d'étrangers à Copenhague". "La crise ne sera résolue que politiquement et non par la force policière", affirme ce sociologue. >> Répondre à ce commentaire
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à 16:51