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Tous les recours semblant épuisés, les
3 ex-salariés prennent la lourde décision d’entamer une grève de la
faim afin d’obliger la direction à tenir ses engagements. Si les
grévistes ne sont que trois ce n’est pas par volonté de mener une lutte
de manière égoïste à leur seul profit.
Simplement, lors de
l’annonce du plan social, les salariés ont préféré qu’aucun mouvement
ne soit lancé... Comme il n’y a pas eu de lutte collective les 3
grévistes n’ont eu d’autre choix que de compter sur leur seules forces.
Ils sont installés de manière quasi-permanente devant les grilles de
l’usine, avenue Patton : le bras de fer s’engage.
A ce jour leur situation n’est toujours pas débloquée. Pourtant le
groupe NEC, propriétaire de Packard-Bell vient d’annoncer la vente de
la boîte afin de récupérer des liquidités ! L’argent coule à flot mais
ce sont toujours les mêmes qui en profitent. De plus alors que la
situation doit être réglée de manière urgente la direction de Packard
espace les rencontres, quand elles ne sont tout simplement pas
annulées ! Dans le même temps la désinformation règne. La direction
présente les grévistes comme des personnes ayant des attentes
démesurées alors qu’ils ne réclament que ce qui leur a été promis. De
même les media locaux suivent l’affaire de très loin. Après plus de 40
jours de grève de la faim, il est temps de trouver une porte de sortie
à ce conflit. Packard-Bell doit cesser de faire la sourde oreille et de
réelles et rapides négociations doivent être engagées sinon
l’entreprise doit se préparer à assumer les conséquences de son
mutisme !
Cette lutte cristallise bien des choses. Elle met en lumière l’inutilité des cellules de reclassement, elle montre une fois de plus que les patrons et actionnaires ne veulent rien d’autre qu’engranger rapidement du pognon en se moquant des conséquences sociales de leurs actes, elle rappelle que (jusqu’à présent.) les politiciens, malgré leurs grands effets d’annonce, cautionnent par leur silence cet état de fait. De notre côté nous devons agir pour construire un rapport de force favorable aux grévistes. Que ce soit au sein de nos syndicats, collectifs, associations, etc., nous devons diffuser l’information. Nous devons aussi nous déplacer physiquement devant l’usine pour montrer notre soutien aux grévistes et prouver à la direction qu’ils ne mènent pas un combat isolé (des rassemblements sont régulièrement organisés en ce sens). Nous devons bouger pour faire connaître ce combat contre une économie qui asservi la société alors que l’économie doit être mise au service de la société. Il nous faut agir vite !
La solidarité est une arme !
Des membres de Reflex-Angers, groupe local du réseau No Pasaran
Reflex, c/o L’Etincelle, 26 rue Maillé, 49100 Angers
06 11 29 02 15
Vous pouvez contacter les grévistes :
Betty au 06 87 17 18 58
Bruno au 06 74 84 20 73
Tony au 06 81 91 46 99
Réunion publique jeudi à 20h30 salle Daviers en présence des grévistes