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L'En Dehors


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Sous le jupon Féministe… la pleurniche. Femellitude, matriotisme, et néo-féminisme
« Vagit-prop »1différencie un « féminisme irrépressible » aux origines de la révolte et au « cœur même de la vie », d’un autre féminisme ou « néo féminisme », militant celui là, y allant à coups de « liftings marxistes et psychanalytiques », qui trouvent leur plate équivalence dans une « armée des femmes en lutte », dont la bêtise de l’aveuglement-beuglement militant, instaure une obligation d’être, sous l’étendard de La Femme, dans une codification sociale des rôles sexuels.


Il s’agit donc de bien différencier la révolte féminine « au cœur de la vie au moment où celle-ci est la plus menacée », par « nécessité sombre » et irréductible, par « irrépressible surgissement » (Louise Michel, Flora Tristan, Virginia Woolf, par exemple) et les revendications spéculatives, idéologiques et militantes de ces hargneuses à la Beauvoir and Co. La première tendance serait un féminisme fort louable. Quand à la deuxième tendance (Beauvoir en « tête »), elle nous place face à un « néo-féminisme » (qu’on peut nettement assimiler à la majorité déclamée du « Féminisme » contemporain) qui est venu corseter, bouffir, « alourdir, freiner, parasiter, leurrer l’élan premier ». En quoi ?


Pour « représenter un monde scindé en deux catégories irréconciliables, le féminin et le masculin ». Une telle séparation initiale des genres est tout simplement un « totalitarisme à l’état pur » et « le néo-féminisme vie sur la même pourriture que tous les racismes », notamment tous les « machismes éhontés », comme de tous les « replis sexistes ».

Avec une telle fougue, souder les unes aux autres, fardées en « sœurs » démago et racoleuses, évoquant un « âge d’or du naturel féminin » ou du « paradis de la féminité absolue », c'est-à-dire ce « paradis néo-féministe », elles prospectent au profit du plus grand dualisme occidental de tous les temps. Car leurs larmes innocentes de « pleureuses professionnelles » ou « chèvres émissaires », ou « brebis bêlantes », exaltent la victimisation, en profession de foi.

Ne recherchant que la similitude, la duplication et la ressemblance à gogo, l’unité radicale des sexes (et de tout le reste d’ailleurs), bref, tout ce qui ne change jamais de place, ces nouvelles matronnes gouvernâtes, voient le sexe opposé comme « le repoussoir occulté de ce matriotisme délirant ». Comment s’y prennent-elles pour asseoir leur pouvoir ?


En littératrices, certaines « femmes parlent aujourd’hui de leur corps avec une originalité qui n’a rien à envier à celle de n’importe quel dépliant touristique », proposant un « safari-frisson » digne d’un désolant fonctionnalisme, en mal d’imagination érotique.

« A une époque où le principe de rendement est parvenu à s’insinuer jusque dans le domaine érotique, au point que la jouissance est privilégiée aux dépens de la volupté », nous assistons à la montée en puissance, d’une « peur panique à s’affronter à un monde sensible, se faisant et défaisant au gré de l’attraction passionnée entre les contraires », peur qui reflète cette « incapacité d’être devant l’Autre ».


A quoi aboutit-on ? A « l’identité de pacotille », au « kitsch érotique », à l’exaltation de la brodeuse qui coud de la vérité », aux « lénifiantes veillées des chaumières », à un commando lance-femmes pompiériste, à une armée de libératrices activistes, dont le trône de « bien assises » est matelassé d’un coussin au nom de « terrorisme idéologique de la femellitude ».


Mais pour autant, contre tout « impérialisme biologique », le « féminin » ou « part féminine » de tout être, n’est pas l’exclusivité des femmes, tout comme le masculin ne l’est des hommes. Tout rapport entre personnes, comme tout rapport sexuel, engendrent « une multiplicité de présences féminines ou masculines », voire une souche hybride2.

« Nous ne sommes pas les seuls à nous être un jour levés du plus profond de nos solitudes pour partir au devant de nos fantômes, sans nous soucier qu’il soient mâles ou femelles. […] Il n’y a pas de pensée spécifiquement féminine, il n’y a ici ou là que des êtres se sentant un jour obligés d’enfreindre les limites qu’on leur a assignées. […] Tout étant en place pour que nous restions en place, nos chances de parcours se confondent avec les ponts que nous jetons au-delà de nous-mêmes.»

Myriam Peignist


1 Annie Le Brun, Vagit-prop, Lâchez tout et autres textes, Ed. Ramsay/Jean-Jacques Pauvert, 1990.

2 André Bourguignon, L’homme imprévu. Histoire naturelle de l’homme-I, Puf, 1989. Cet auteur a bien décrit que les mâles et les femelles possèdent des hormones des deux sexes, au moins, si ce n’est plus.

Ecrit par libertad, à 19:00 dans la rubrique "Le privé est politique".

Commentaires :

  El-Bilob
16-02-09
à 10:43

Rien compris !
Répondre à ce commentaire

  HadLyner
17-02-09
à 10:23

Re:


Pourtant très clair (relis Bob Black)
Répondre à ce commentaire

  El-Bilob
17-02-09
à 14:31

Re:

Franchement, qui aura envie de lire un verbiage pareil ? C'est un véritable instrumentitude torturacale masochististe ! Rien que le titre fait mal aux yeux !!! À fuir ! Au secours !

Bon sang, exposez vos idées écrites avec des vrais mots qu'on puisse les lire afin d'en prendre la connaissance. Ici, on prend la poudre d'escampette.
Répondre à ce commentaire

  libertad
17-02-09
à 14:44

Re:

El-Bilob, tu es le seul à faire cette remarque, ce texte à été repris en "une" du portail "L'autre réseau", plus de 200 personnes l'ont lu hier. Dommage de t'arrêter à certains mots et de ne pas voir le fond de l'article qui est une critique radicale du néo-féminisme, se disant le seul féminisme.
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  ThierryLode
18-02-09
à 18:33

Louise et le féminisme

Dès l’école, la différence est utilisée pour fabriquer une inégalité. Le système marchand prône l’avantage de l’exclusion et de l’exploitation des autres et profite des différences de sexe, de couleur, de statut pour amplifier son système d’oppression. Le féminisme n’est pas une revendication partielle ou l’introduction d’un conflit matriarcal contre les hommes. Le féminisme n’est pas non plus une solution définitive. Comme l’antiracisme, c’est une exigence insuffisante mais nécessaire. Aussi est-ce bien utile de le clarifier...
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  libertad
20-02-09
à 10:25

Re: Louise et le féminisme

D'accord Thierry, il n'est pas question de remettre en cause un combat féministe émancipateur et progressiste, non sexiste et égalitaire. Le problème est quel féminisme ?
En fait je crois que la question est la même vis vis de l'écologie : quelle écologie ?
Or jusqu'ici les anarchistes n'ont pas pu se déterminer clairement et sans pression vis à vis du féminisme comme ils ont pu le faire avec l'écologie à cause du fait de la présence dans et hors du courant anarchiste d'une courant féministe se revendiquant être le seul courant féministe, je veux parler du féminisme "radical" que  je considère comme un courant autoritaire et non progressiste
Répondre à ce commentaire

  leslibertaires
21-02-09
à 22:31

féminisme et féminisme

la différence qui est fabriquée socialement pour légitimer la société sexiste - est exploitée par et à l'école.
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