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L'En Dehors


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Soleil noir
A peine les quartiers semblent recouvrer le calme, le MEDEF se manifeste. N’est ce pas une provocation ? Une énième provocation après le discours d’un président qui prétend poursuivre l’effort entrepris, après les mo(r)ts de Sarkozy qui font suite à ceux prononcés par Douste-Blazy « il faut que la rue devienne un enfer pour les SDF et les prostituées ». On peut toujours ne pas faire de politique, mais force est de constater que les prétendus efforts du gouvernement ressemblent à une entreprise de casse. Ça tire tout azimut sur les démunis. Et à une échelle qui outrepasse la France. Ça tire tout azimut sur les pauvres de part le monde. Tirer, casser, c’est en l’occurrence un moyen d’asseoir la perspective totalitaire dite globalisante.

A peine les quartiers semblent recouvrer le calme, le MEDEF frappe. Pour combler le déficit des ASSEDIC, le MEDEF a deux choix. Soit augmenter les cotisations d'un point (ce qui dégage 5 millliards) soit taxer les allocataires (les pauvres donc) et en l'occurrence baisser l'allocation de 24 à 20 mois pour les uns et de 7 a 6 mois pour les autres (total 3 milliards). Evidement ils choisissent la deuxième solution. Ce choix répond à une idéologie. C'est de diminuer, notamment, l'emploi et d'en rendre responsable les pauvres. Ce n’est là qu’une facette d’une idéologie dont on mesure la folie. Une folie en entraînant une autre, il n’est pas à exclure, il est à prévoir l’horreur. Une horreur sans précédents et sans équivalents. Une horreur d’une autre nature. Que pensez-vous du soleil ?

Nous qui soutenons les émeutiers sans pouvoir rien faire, il me semble que nous sommes dans une phase d'intense humilité, de frustration et d’impuissance. Je crains qu’un nouveau pêché d’arrogance des pouvoirs publics ne rallume le feu aux poudres et ils en sont capables. Alors nous qui sommes confrontés à la précarité, chercheurs, intermittents, étudiants, chômeurs, salariés que ferons-nous ?

« La mort ce n’est pas ne pas pouvoir communiquer, c’est ne pas pouvoir être compris. » disait Pasolini.

C’était des journées d’automne 2005. Journées d'automne avant quoi?
Les caméras fleurissent au printemps, les microphones sont cachés, le cyberéthique est une duperie, et tout cela dissimule bien mal, le temps qui n'aura plus d'emploi d'ici à quelques décennies.
Il faudra bien le leur dire aux enfants. Il faudra le leur dire. Ou vous serez contraints d'éteindre la télé, de mettre un cache au poste de radio. Vous vous tairez donc? Et vous les croyez assez sots les enfants?
Le secret, le lourd secret des familles celui dont on a dit complaisement qu'il était ressenti dès l'enfance, le fauteur de troubles, de pathologies. Le lourd secret des familles va devenir le lourd secret d'une société, le fauteur de troubles et de pathologies dites sociales. La racaille c'est quoi? Une jeunesse qui veut en découdre avec l'hypocrisie et la duplicité, le mensonge et la culpabilité.
Il viendra le moment où nous aurons tant encaissé, car on ne peut pas dire, et "surtout ne dites rien !". Rabroués, ravalés, enjoint de la fermer. D'ailleurs à quoi bon dire, nul ne paraît plus vous comprendre? Il viendra le moment où de ravalement, en refoulement, d'obéissance aux injonctions de l'hilaro-fascisme du spectacle, on finira par s'accuser d'y penser. D'y penser seulement. Et vous savez? On deviendra ce que jamais nous n’avons voulu être: une esquisse de sourire pervers qui rêvera du jour où les enfants déboulerons, envahiront les rues, des gosses monstrueux qui ont la mort aux trousses. (vous croyez que les émeutiers ont toujours souhaité être des émeutiers ?) Quand le ciel recouvert de chagrins, et de ce soleil noir implacable, impérieux, alors ils comprendront vraiment qui sont les Maîtres. Ni papa, ni maman, ni le seigneur, ni même l'Imperator. Juste cette boule de feu au dessus de leur tête.
Oh c'est pas vindicatif! Entendons-nous bien. Mais le soleil n'est déjà plus le même...
Ecrit par , à 17:01 dans la rubrique "Actualité".



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